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Map Normandie (Manche)

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Message  Flag' Dim 19 Mar 2017 - 18:15

Map Normandie (Manche)


La Normandie est par contre occupée pendant la Seconde Guerre mondiale. Les îles Anglo-Normandes sont les seuls territoires dépendant de la couronne britannique occupés par l'Allemagne durant le conflit. Guernesey est le théâtre en 1940 de l'opération Ambassador, un des premiers raids réalisés par les commandos britanniques contre l'occupant allemand. La Normandie est un des points de départ de la reconquête de l’Europe par les Alliés. Le 6 juin 1944 est lancée l’opération Neptune, la phase d'assaut de l'opération Overlord, la plus grande opération amphibie de toute l’histoire militaire mondiale, menée simultanément sur plusieurs plages du Calvados et de la Manche. De nombreuses agglomérations sont détruites lors des bombardements alliés. Le souvenir de la bataille est partout présent en Normandie, notamment avec les nombreux et vastes cimetières militaires, les blockhaus qui défient le temps qui passe, les musées dont le grand Mémorial de Caen, des rues qui portent le nom des acteurs alliés ou des régiments ayant participé à la libération de la région, ou encore les caissons de béton qui ont composé les digues du port artificiel au large d'Arromanches.

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Argences


Le 16 avril 1942, un groupe de résistants fait dérailler le train Maastricht-Cherbourg, à deux kilomètres de la gare de Moult-Argences, sur la commune d'Airan, faisant 28 morts et 19 blessés tous militaires allemands. Le 30 avril de la même année, en représailles des représailles, un nouveau déraillement du même train est provoqué au même endroit tuant 10 soldats allemands et en blessant 22 autres.

Argentan


Pendant la Seconde Guerre mondiale, les habitants de la ville subirent un épisode du régime de Vichy, il existait en effet un Centre de Rassemblement des Étrangers. En 1944, la ville est bombardée dès le 5 juin. Seul le quartier Saint-Martin est épargné. La gare et la caserne Molitor sont particulièrement touchées. Le bombardement est dantesque (lire Sie Kommen pour avoir une description réaliste de cette nuit atroce synonyme de liberté). Le 13 août, une colonne de la 2e DB du général Leclerc entre dans la ville par le sud, sans pouvoir la prendre.Les Américains arrivent le 15 et piétinent jusqu'au 20 août sans pouvoir y pénétrer. Les combats autour de la gare contre une unité de DCA allemande sont particulièrement meurtriers. Le 17 août, Patton, excédé, demande aux GI's de contourner la ville par l'est, par Urou. Mais la 9e division de Panzer et ses Panzer IV défend la ville avec un acharnement incroyable. Vers le 18, la 2e SS-Panzer-Division Das Reich (2. SS Panzerdivision, ceux d'Oradour-sur-Glane), arrive du Bourg-Saint-Léonard sur les faubourgs est d'Argentan, les combats tournent vite au corps à corps. Lorsque la 80e division d'infanterie US pénètre enfin dans la ville au matin du 20, les panzers et l'église Saint-Germain sont encore en flammes : l'artillerie américaine sur les hauteurs sud de la ville a pilonné sans relâche.
La ville est détruite à 80 %.

Arromanches-les-Bains


Arromanches est restée célèbre comme étant un des lieux historiques du débarquement de Normandie (nom de code : opération Neptune), notamment pour le port artificiel qui y fut installé. Ce port permit de débarquer de 9 000 à 22 000 tonnes de matériel par jour, lors de la bataille de Caen. C'est sur la plage d'Arromanches que, lors de la bataille de Normandie, immédiatement après le jour J, 6 juin 1944, les Alliés établirent le port Mulberry, un port artificiel provisoire afin de permettre le débarquement de matériel lourd, sans attendre la conquête de ports en eaux profondes, tels que ceux du Havre ou de Cherbourg. Bien que situé au centre de la zone de débarquement Gold Beach, Arromanches fut épargnée par le gros des combats le Jour J. Afin de permettre l'installation d'un port et son bon fonctionnement le plus rapidement possible, il ne fallait pas dégrader la plage et préserver les voies de communications aux alentours. Le port fut donc mis en service le 14 juin.
Ce lieu fut en effet choisi pendant les préparatifs du Jour J afin d’y établir les structures portuaires préfabriquées indispensables au déchargement des quantités de ravitaillement nécessaires aux troupes d'invasion lors du débarquement du 6 juin 1944. Les Britanniques construisirent d'énormes caissons flottants en béton armé, appelés "Phoenix" qui après avoir été remorqués à travers la Manche devaient être assemblés côte à côte en les coulant grâce à l'ouverture de vannes afin de créer des quais et jetées formant une digue et délimitant le port artificiel, comprenant des pontons flottants qui suivaient les marées et étaient reliés à la terre par de véritables chaussées flottantes. Un de ces ports fut assemblé à Arromanches et, aujourd'hui encore, quelques caissons "Phoenix" sont visibles au large et témoignent de leur solidité. Quelques chiffres : le 12 juin 1944, plus de 300 000 hommes, 54 000 véhicules, 104 000 tonnes de ravitaillement avaient été débarqués en moins d'une semaine. Pendant les cent jours de fonctionnement du port, ont été débarqués : 2,5  millions d'hommes, 500 000 véhicules, 4  millions de tonnes de matériel.
La meilleure performance du port se situe dans la dernière semaine de juillet 1944 (bataille de Caen), au cours de ces sept jours, le trafic d'Arromanches dépassa 136 000 tonnes, soit 20 000 tonnes par jour.

Avranches


Dès le lendemain du débarquement allié du 6 juin 1944, sur les côtes de la Manche et du Calvados, Avranches connaît le sort de dizaines de villes normandes. De violents bombardements, ayant pour but de couper la route aux renforts allemands, plongent la ville dans le chaos. Des tracts alliés ont été lâchés au-dessus de la région d’Avranches quelques jours avant le 6 juin, invitant les habitants « à s’éloigner pendant quelques jours » et à « se disperser dans la campagne, autant que possible », mais sans véritablement convaincre la population.Le mercredi 7 juin, vers 14 heures 30, une escadrille de six bombardiers alliés déverse sur Avranches son funeste chargement ; dans l’espace d’une heure trois vagues meurtrières anéantissent plusieurs secteurs de la ville :
la gare, la rue Louis Millet, la rue d’Orléans, la vieille ville, la rue des Fontaines Couvertes et d’autres encore sont frappées de plein fouet. Des incendies ravagent la ville en divers points et les pompiers, mal équipés, sont impuissants face à l’ampleur des destructions ; les bombes ont éventré les conduites d’eau et très vite les pompes sont inopérantes. Malgré les renforts des pompiers de Ducey et Sartilly, arrivés vers 22 heures, qui parviennent à acheminer l’eau de la citerne des Halles jusqu’à la place Littré, les flammes se propagent d’immeuble en immeuble, inexorablement.
Dans la soirée, les toitures de l’église Notre-Dame-des-Champs sont atteintes par l’incendie des maisons de la rue du jardin des plantes.Immédiatement après les premiers impacts, les secours se sont organisés pour tenter de soigner les blessés. Mais déjà, en fin de journée, on compte plus de 80 victimes civiles. De nouveaux bombardements se produisent les jours suivants augmentant encore un bilan qui ne cessera de s’alourdir jusqu’à la libération d’Avranches à la fin du mois de juillet

Azeville


Lors de la Seconde Guerre mondiale, la batterie d'Azeville était l'une des plus importantes de la Manche.

Barfleur


Durant la Seconde Guerre mondiale, Barfleur est libérée sans combat le 24 juin 1944 par les troupes américaines. Le port sera par la suite utilisé pour débarquer du matériel et des vivres.

Bayeux


En 1940, Bayeux est occupée par les troupes allemandes et sa proximité des côtes permet de protéger celles-ci.Les réseaux de résistance sont démantelés mais des noms restent, comme celui de
Guillaume Mercader, coureur cycliste qui se servait de ses entraînements sur les routes du Bessin pour transporter des messages.Le 7 juin 1944, au lendemain de l'opération Neptune, les troupes britanniques débarquées sur la plage Gold libèrent Bayeux, qui devient, pour la France continentale, la première ville (titre également revendiqué par Sainte-Mère-Église, alors peuplée de plus de 1 100 habitants, libérée dans la nuit du 5 au 6 juin) et sous-préfecture libérée. Cette libération intervient 19 mois après celle d'Alger et huit mois après celle d'Ajaccio. Bayeux, épargnée lors des combats de juin 1944, a servi de refuge pour les blessés victimes des bombardements de la bataille de Normandie et est une des rares villes du Calvados restée intacte. Le 14 juin, dès son arrivée sur le sol français à Courseulles-sur-Mer, le général de Gaulle se rend à Bayeux qu'il traverse à pied, entouré d'une foule enthousiaste, avant de prononcer un discours dans lequel il affirme l'appartenance de la France aux pays alliés. Il installe François Coulet, commissaire de la République institué par le Gouvernement provisoire de la République française dans l'actuelle sous-préfecture et désigne Raymond Triboulet sous-préfet après la révocation de Pierre Rochat, nommé par Vichy en 1942

Bernay


Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville échappe aux bombardements canadiens d'août 1944 en raison d'une épaisse couche nuageuse, préservant ainsi le centre historique. Mais auparavant, le 24 juillet, plusieurs maisons avoisinant la gare furent détruites lors des bombardements alliés, dont l’Hôtel de la Croix Blanche, l'une des plus anciennes auberges de la ville, on dénombra de nombreuses victimes.

Cagny


Durant la bataille de Normandie, Cagny subit un important bombardement aérien allié le 18 juillet 1944 lors de l'opération Goodwood avant l'assaut lancé par le 2d Fife and Forfar Yeomanry de la 11e division blindée britannique. Mais les Allemands sous le commandement du Major Von Luck résistent et détruisent de nombreux chars Sherman. Cagny ne sera finalement libérée qu'au début de soirée, après six heures d'intenses combats, par la division blindée des Guards.

Carentan


Au cours de la Seconde Guerre mondiale, dès le 6 juin 1944, la commune est le théâtre de violents affrontements entre parachutistes américains de la 101e Airborne Division et les Fallschirmjäger allemands. C'est finalement à la baîonnette que la ville sera prise par les Américains le 12 juin 1944. Certains bâtiments assez anciens de la ville portent encore les stigmates de la bataille. Ces évènements sont relatés en détail dans le livre Frères d'armes et la minisérie qui en est tirée (épisode 3). Selon le Général Eisenhower, Commandant Suprême des Forces Alliées en Europe, Carentan (l'objectif de la 101e Airborne) est la clé du débarquement. Dans ses mémoires, il écrira : "Le 7 Juin, j'ai fait le tour de la zone du débarquement en compagnie de l'amiral Ramsay, et je me suis entretenu avec le Field Marschal Montgomery, le général Bradley, et les commandants des forces navales. Tous étaient inquiets des conditions de débarquement défavorables et aspiraient à une amélioration de la météo qui permettrait à nos troupes d'exploiter pleinement leurs premiers succès... Sur la plage d'Omaha, qui continuait à nous causer le plus d'anxiété, le général Bradley nous a signalé une certaine amélioration, mais suite à cette réunion des commandants, je décidais de modifier le plan tactique immédiatement afin que toutes les forces américaines, le V et VII Corps, se concentrent sur la liaison des plages de débarquement à Carentan." Pour le Général Bradley également, c'est l'objectif de la 101e airborne qui est primordial. « Un risque majeur de l'opération Overlord était qu’une fois à terre, les Alliés seraient incapables de relier et consolider les cinq têtes de pont avant que les Allemands ne montent une contre-attaque blindée majeure visant à diviser leurs forces et de les rejeter à la mer. Cette menace pour la liaison des plages se matérialisa. À cet instant, Carentan était sans doute le point le plus vital de toute l’opération à cause de la précarité des défenses américaines qui s’y trouvaient. Le secteur était détenu par la 101e division aéroportée, qui avait été pratiquement isolée sur le secteur. Dans la planification de l'opération Overlord, Carentan avait été désigné comme un objectif principal du D-Day, car il se trouvait entre les plages de débarquement d’Omaha et Utah. Après une étude plus approfondie, sa capture avait été jugée trop ambitieuse, et il a été décidé que la ville serait prise plus tard, lorsque la situation tactique serait plus favorable. La mission révisée de la 101e division aéroportée était de prendre les rivières et canaux au nord, à SAINT-COME-DU-MONT et au nord-est de CARENTAN. » Cependant le général Bradley tenait à capturer Carentan au plus vite, et la voulait pour le Jour-J +1. S’il n’y arrivait pas, il était prêt à la détruire, si nécessaire, et nota encore dans ses mémoires : «Nous devons rejoindre le général Gerow au plus vite. J’avais dit au général Collins, anticipant des difficultés dans ces marais : si cela devient nécessaire pour gagner du temps, envoyez 500 ou même 1000 tonnes de bombes sur Carentan et détruisez la ville. Ensuite, précipitez-vous et vous l'obtiendrez*. » *Source: Major General Maurice Rose: World War II's Greatest Forgotten Commander.

Carpiquet


Les troupes canadiennes (8e brigade et The Royal Winnipeg Rifles), commandées par le général Dempsey, lancent une offensive (l’opération Windsor) sur Carpiquet le 4 juillet 1944 afin de libérer l'aéroport qui était un objectif prioritaire du débarquement de Normandie. Le village est libéré dans la journée ; mais l'aéroport, défendu par une compagnie SS, reste aux mains des forces allemandes jusqu'au 9 juillet5.
L'aéroport de Carpiquet est en fait la base aérienne de Caen - Carpiquet no 131, officiellement née le 17 août 1939, après des années de négociations entre le ministère de l'Air, les communes concernées et la chambre de commerce. Les travaux sont pourtant loin d'être terminés. En juin 1940, les Allemands héritent d'une base aérienne moderne et pratiquement terminée. Ils se contentent alors de bétonner la piste en herbe.

Chef du Pont


Lors des opérations du débarquement allié, le 6 juin 1944, le village et le pont sur le Merderet deviennent rapidement un objectif pour la 82e division aéroportée américaine. Le village est libéré le jour même et le pont est tenu par les 507e et 508e régiments d'infanterie sous les ordres du lieutenant-colonel Ostberg, au soir du Jour J.

Cherbourg


Les Allemands arrivent le 17 juin 1940 dans les faubourgs de Cherbourg. Le 19, le conseil municipal déclare la ville ouverte, et Erwin Rommel reçoit la reddition de la place des mains du préfet maritime, le vice-amiral Jules Le Bigot, qui a fait détruire auparavant les sous-marins en construction à l'arsenal et le fort de l'Est. Quatre années plus tard, Cherbourg, seul port en eau profonde de la région, est l’objectif premier des troupes américaines débarquées à Utah Beach. La bataille de Cherbourg doit donner aux alliés un support logistique pour le ravitaillement humain et matériel des troupes. Les troupes américaines encerclent la ville le 21 juin. Au terme de furieux combats de rue et d’une âpre résistance du fort du Roule, le général Karl-Wilhelm von Schlieben, l’amiral Walter Hennecke et 37 000 soldats se rendent le 26 juin au général Joseph Lawton Collins. Après un mois de déminage et de réparations par le génie américain et français, le port, complètement rasé par les Allemands et les bombardements, accueille les premiers liberty ships et devient jusqu’à la victoire de 1945, le plus grand port du monde, avec un trafic double de celui de New York43. C'était aussi le point d'arrivée de l’essence qui traverse la Manche via l'oléoduc sous-marin PLUTO (Pipe Line Under The Ocean), et le point de départ du Red Ball Express, circuit de transport par camions vers Chartres. Cherbourg est rendue à la France par les Américains le 14 octobre 1945. Elle est citée à l’ordre de l’armée le 2 juin 1948 et reçoit la Croix de guerre avec palme.

Condé sur Noireau


Avec la Seconde Guerre mondiale, Condé connaît ses heures les plus tragiques. La ville est détruite à 95 % par les bombardements qui feront au total 252 victimes. La reconstruction de la ville s’achève en 1963 avec l’inauguration de l’hôtel de ville. Condé-sur-Noireau devient alors la « filleule de guerre » de la ville de Vincennes (Val-de-Marne), qui aide à sa reconstruction.

Courseulles sur Mer


Le 6 juin 1944, la plage de Courseulles faisait partie du secteur Mike de Juno Beach. La prise de Juno Beach fut assignée à la 3e Division d'infanterie canadienne commandée par le major-général Rodney Keller. Le secteur Mike devant Graye-sur-Mer et Courseulles devait être contrôlé par la 7e brigade appuyée par le 6e régiment blindé canadien (1st Hussars). Malgré la mer démontée qui interdisait une mise à l'eau aisée des chars amphibies, quelques chars des 1st Hussars purent être mis à terre pour la 7e brigade contrairement à la situation à Bernières-sur-Mer. Au cours des combats, le tankiste Léo Gariépy tira sur la Kommandantur, le quartier général des communications du secteur. Ceux qui en sortirent les bras levés furent sans doute le premier groupe de soldats allemands à être pris vivants durant l'opération Overlord. Léo Gariépy revint à Courseulles pour y finir ses jours. Premier port libéré, le port de Courseulles fut le siège d'une intense activité jusqu'à la mise en service de Port Winston à Arromanches. Le 14 juin 1944, le général de Gaulle traversa la Manche à bord du navire français La Combattante et débarqua sur la côte entre Courseulles et Graye-sur-Mer. Une croix de Lorraine a été érigée sur un chemin desservant la plage à la limite des deux communes, et une plaque commémorative se trouve près de la maison de la mer, à la sortie du port.

Coutances


En 1944, la ville est détruite par un terrible bombardement qui fait plus de 300 morts. Mais la ville, moins atteinte que Saint-Lô, accueillera provisoirement la préfecture de la Manche pendant plusieurs années. L'architecte chargé de la reconstruction, Louis Arretche (qui s'occupe également de Saint-Malo) s'attachera à lui redonner son âme tout en la dotant des équipements modernes.

Deauville


Pendant la Deuxième Guerre mondiale, Deauville est occupée par l'armée allemande. La ville est peu habitée : en mai 1943, les enfants et les vieillards ont été évacués vers l'intérieur. Elle se trouve maintenant en zone littorale interdite à toute personne n'y habitant pas avant guerre. La ville a perdu son aspect de cité souriante, les hôtels de bord de mer et le casino sont recouverts d'une peinture bariolée de camouflage, les villas du front de mer sont délabrées et souvent vidées de tout ce qui pouvait être utilisable par les troupes d'occupation. La villa Citroën est transformée en Soldatenheim « foyer des soldats ». La plage est envahie d'ajoncs et de broussailles qui font concurrence aux barbelés. Les rues qui débouchent sur la promenade sont coupées de fossés anti-chars38. Une voie ferrée sort de la gare et court sur des traverses directement posées sur le revêtement de l'avenue de la République avant d'escalader le coteau en direction des fortifications du mont Canisy39. Le 19 août 1944, le kommandant major Rimmer convoque les autorités municipales, le maire Robert Fossorier, ses deux adjoints et le secrétaire de mairie, pour une réception d'adieu avant de quitter la ville pour se retrancher sur les hauteurs de Trouville40 et maintenant tout le monde attend les libérateurs.
Après le débarquement de juin 1944 et la bataille de Normandie, les armées anglo-canadiennes du général Montgomery libèrent la côte normande à l'est de l'Orne lors de l'opération Paddle. C'est aux unités de la 6e division aéroportée britannique (la 6th Airborne) du major-general Richard Gale — les parachutistes de la nuit du 5 au 6 juin 1944 sur le canal de l'Orne41 — qu'est confiée la libération du pays d'Auge. Aux unités belges de la Brigade Piron, qui sont passées aux ordres de Gale, est confiée la libération de la côte, et après Cabourg, Dives-sur-Mer, Houlgate, Villers-sur-Mer, ils arrivent en vue de Deauville et Trouville. Dès le 20 août des contacts sont pris entre des envoyés de Deauville et les troupes alliées qui savent maintenant que les Allemands ont évacué la rive ouest de la Touques y compris le mont Canisy42. Ils ont établi sur ce fleuve leur dernière ligne de défense pour permettre au reste de la VIIe armée allemande de passer la Seine sans encombres. Ils sont retranchés dans un fortin qui tient sous son feu ce qui reste du pont qu'ils ont fait sauter et ils disposent sur les hauteurs de canons anti-aériens de 88 qui font merveille sur les objectifs au sol et de mortiers. Les troupes belges, rejointes par des troupes britanniques arrivées par les hauteurs, sont sérieusement accrochées sans que des groupes d'habitants qui fêtent les libérateurs se mettent à couvert, il y a de nombreuses victimes civiles dans les rues rectilignes de Deauville prises en enfilade depuis les hauteurs de Trouville43. Ce n'est que le jeudi 24 août à 8 h 20 du matin que les troupes belges franchissent la Touques sur une passerelle de fortune jetée sur les ruines du pont entre Deauville et Trouville44. Les forces alliées pourchassent les Allemands dans leur retraite jusqu'en Belgique et en Hollande. C'est en souvenir de leur libérateurs que le pont reconstruit entre les deux villes porte le nom de « pont des Belges ».

Douvres-la-Délivrande


Pendant la Seconde Guerre mondiale, Douvres est le site d’installation d’une station radar allemande, qui prend part à la défense stratégique du mur de l’Atlantique. Terminée à l’automne 1943, la station est ensuite divisée en deux zones par la route de Douvres à Bény-sur-Mer et massivement fortifiée par des bunkers, mitrailleuses et champs de mines. Sur la zone nord se situe un radar Wasserman Siemens à longue portée et des structures associées. La zone sud a deux radars à portée intermédiaire Freya et deux radars Würzburg à courte portée, ainsi que des bunkers de commandement et une infirmerie, des garages et des emplacements d'artillerie. Quelque 230 personnels de la Luftwaffe sont basés sur cette zone, y compris des électriciens, des ingénieurs et 36 contrôleurs aériens. À 23 heures dans la nuit du 5 juin 1944, les Alliés commencent un brouillage intensif des fréquences qui aveugle le réseau radar allemand tout entier de Cherbourg au Havre. Le matin du 6 juin, les antennes de Douvres sont rendues inopérantes par les bombardements alliés de l’artillerie navale. Les troupes canadiennes qui ont débarqué à proximité, sur « Juno Beach » tentent d’isoler la station, mais les Allemands la défendent avec succès pendant douze jours, en attente d'une contre-attaque des Panzers. Le 17 juin, une offensive massive par les Britanniques (41 commandos des Royal Marines), précédée par un bombardement d'artillerie et appuyée par des déminages et des chars antibunker de la 79e division blindée, obtient la capitulation de la garnison.
La station radar de Douvres-la-Délivrande abrite aujourd'hui un musée montrant l'évolution et le rôle du radar, qui conserve également un des rares exemples conservés d’antenne radar Würzburg.
La commune a un cimetière de guerre avec les tombes de 1 123 soldats à la fois des Alliés et des forces de l'Axe :

927 Anglais ;
180 Allemands ;
11 Canadiens ;
3 Australiens ;
1 soldat inconnu.

Ecouché


En août 1944, la ville est très marquée par les combats de la Libération. Le franchissement de la Sarthe à Alençon est un point clé de l’offensive de Patton, qui y lance la 2e DB pour atteindre l'Orne. Une bataille acharnée y oppose les soldats espagnols de la Nueve aux forces allemandes qui libèrent la ville et permettent l’encerclement de fortes unités de la Wehrmacht. La compagnie fut une des unités qui défendit ensuite le terrain face aux contre-attaques allemandes, du 14 au 18 août. Les républicains espagnols, qui avaient vu le prêtre de la paroisse relever les corps au milieu des combats, avant de leur prodiguer la toilette mortuaire, se cotisèrent pour offrir une nouvelle statue de la Vierge à l’église détruite. La statue resta au-dessus de l’autel jusqu’en 1985.
En août 1945, elle reçoit la visite du général de Gaulle.

Eterville


1944 : bataille de Caen - les combats qui ont suivi le débarquement en Normandie à l'été 1944 afin de prendre la Caen. Opération Jupiter (10 et 11 juillet) essayait en vain à conquérir la colline 112 (située entre Orne et Odon), Fontaine-Étoupefour, Éterville et Maltot.

Evreux


La ville a subi de forts dommages au cours de la Seconde Guerre mondiale, par les bombardements allemands de 1940 puis les bombardements américains de 1944, et la plus grande partie de son centre a été reconstruite.

Falaise


La bataille de la poche de Falaise se déroule en août 1944. La ville, déjà fortement touchée le 7 juin par les bombardements stratégiques alliés de l'opération Overlord, subit de nouvelles destructions.

Flers


Comme beaucoup de villes bas-normandes situées sur un cercle autour du lieu de débarquement, Flers est l'un des objectifs des bombardements stratégiques destinés à pénaliser l'avancée des renforts allemands les 6 et 7 juin 1944. La ville est détruite à 80 %. Ce qui reste de la ville est libéré le 16 août par la 11e division blindée britannique. Menée par les architectes Pierre Boulanger puis Pierre Communal, la reconstruction s'oriente résolument vers un Flers moderne sans chercher à reconstituer l'ancien, mais tout en conservant la trame urbaine en élargissant simplement les voies.

Fleury sur Orne


Durant la nuit du 18 au 19 juillet, les neuf régiments des trois brigades de la 2e division d’infanterie canadienne se préparent à libérer le sud de Caen avec pour objectif la cote 67. Les régiments Royal Black Watch (régiment créé à Montréal en 1862) et Calgary Highlanders (originaire de la province canadienne d'Alberta) traversent l’Orne puis escaladent les hauteurs de Vaucelles sous le feu des obus et des balles allemandes. Pendant ce temps, les troupes de la 6e brigade opèrent plus à l’est. Le 19 juillet, au lever du jour, alors que les combats font rage sur les hauteurs de Vaucelles, le régiment de Maisonneuve principalement composé de Québécois, se prépare à son baptême du feu. Quittant leur retranchement près de la prison vers 10 heures, les hommes du régiment de Maisonneuve traversent le pont Bailey mis en place quelques heures auparavant par le génie canadien. Le docteur Robert installe son poste de soins à la croisée des routes 158 et 162 (actuel carrefour rue de Falaise-Boulevard Lyautey). À 13 heures, sous la supervision du commandant Bisaillon, les compagnies A (major Dugas) et C (major Ostiguy) prennent la route de Thury-Harcourt alors que les compagnies D (major Léon Brosseau) et B (major Massue) utilisent une petite route secondaire sur la droite (l’actuel chemin des coteaux ?) avec pour objectif la partie basse de Fleury-sur-Orne. Sous une pluie d’obus et de mortiers, les troupes canadiennes disputent aux Allemands l’occupation des maisons bordant la route. Les rafales des mitrailleuses déchirent l’air, les blessés attendent les premiers soins, près d’eux gisent leurs camarades morts. Sur la gauche, le village d’Ifs est en feu, alors que le Royal Back Watch arrive à Saint-André-sur-Orne qu'il réussira finalement à libérer après des combats acharnés et héroïques qui feront de nombreux morts parmi les jeunes soldats canadiens. À 16 heures, la compagnie C du major Ostiguy, aidée des lieutenants Mathieu et Robert, atteint l’objectif, chaque maison de Fleury est inspectée. Le curé Saussaye et les habitants de Fleury, réfugiés depuis début juin dans les carrières, apprennent avec soulagement la fin de leur exil souterrain tandis que les Allemands se replient sur Étavaux. Gérard Marchand, aumônier du régiment de Maisonneuve, dit une prière avant l’ensevelissement des soldats canadiens tués au combat. Le 24 juillet, le régiment québécois participe avec les autres régiments canadiens à l’opération Spring. Le vendredi 29 juillet, vers 16 h, une attaque surprise, dirigée par le major Vallières suivie d’une autre attaque dans la nuit de vendredi à samedi entraîne la capitulation des troupes allemandes stationnées à Étavaux. Le 9 août, la 2e division canadienne s’empare de la crête de Verrières.

Grandcamp-Maisy


Cette commune est proche de la pointe du Hoc, et a une histoire fortement marquée par le débarquement de 1944. Lors de la bataille de Normandie, elle est libérée par les Alliés le 8 juin 1944 et reçoit le général de Gaulle. Le 14 juin 1944, Grandcamp reçoit la visite du général de Gaulle, après avoir fait son discours à Bayeux et à Isigny-sur-Mer, il se rend sur la place de la République, monte sur une charrette et fait un discours. Située entre la ville de Géfosse-Fontenay et Vierville-sur-Mer, elle fait partie du parcours des plages du débarquement.

Granville


Ville de garnison et cité côtière fermant la Baie du Mont-Saint-Michel, Granville a toujours été convoitée lors des conflits armés. Le 17 juin 1940, les Allemands entrèrent dans Granville. Le 21 septembre 1941, un article parut dans Le Granvillais signé du nom de « Camille », où l’auteur alertait les lecteurs sur les dangers et le manque de fondement des prochaines lois sur le statut des Juifs du Régime de Vichy. Malgré cette marque de résistance, huit Granvillais juifs furent déportés vers Auschwitz : Léon Bobulesco et ses deux fils Armand et Rodolphe, Simon Goldenberg, sa femme Minka et leurs enfants Henri et Ruben, Smil Weesler. Trois communistes subirent le même sort : Léon Lamort, René Loncle et Charles Passot. L’ensemble de la population subit les contraintes de l’Occupation. Dès le début, les Allemands construisirent des fortifications sur la pointe du Roc et interdirent l’accès au port. Le 20 mai 1942, un nouveau conseil municipal fut installé par le préfet. Le 1er avril 1943, la totalité de la Haute-Ville dut être évacuée, des barrières et des barrages antichars en empêchèrent l’accès. L’hôtel Normandy fut transformé en kommandantur et en antenne de la Gestapo. Un nom marque cette période : Maurice Marland. Né le 12 février 1888 à Falaise, professeur d’anglais, de français et d’instruction civique, il dirigea un réseau de résistance. Notable de la ville, en 1939, il organisa l’accueil des réfugiés belges et l’évacuation des soldats britanniques. Plus tard, avec Jules Leprince, ils mirent en place des évasions vers Jersey. Tout au long de l’occupation, ses relations lui permirent de monter un réseau clandestin de renseignements sur les installations portuaires et ferroviaires et sur le dispositif ennemi dans les îles Anglo-Normandes. Arrêté puis relâché en 1941 et 1943, il continua malgré tout son action jusqu’au 22 juillet 1944 où il fut arrêté et abattu en forêt de Lucerne à la demande de collaborateurs. Le 23 juillet 1994, son fils Serge Marland déposa une plainte pour crime contre l'humanité, l’enquête conclut à l’assassinat par des soldats allemands. Aujourd’hui, le lycée hôtelier de la commune porte son nom. Le 6 juin 1944, le « Plan Vert » de sabotage des lignes ferroviaires fut mis en œuvre avec la coupure de la ligne Paris - Granville. Libérée sans combats le 31 juillet 1944, elle vit passer pendant deux jours les troupes du général Patton, qui descendirent vers le centre ville par la route de Coutances et remontèrent la rue Couraye pour sortir par la route d'Avranches : les vibrations provoquées par le passage des blindés pendant deux jours firent tomber pour plusieurs maisons les plaques de façade qui portaient leur nom. Granville fut réoccupée quelques heures le 9 mars 1945 par des soldats allemands débarqués de Jersey. Le 9 mars 1945, alors que la France était libérée et que les troupes alliées, à huit cent kilomètres de là, avaient commencé à franchir le Rhin, des troupes allemandes basées à Jersey encore occupée lancèrent un raid commando audacieux contre Granville. Bien que repéré par le radar de Coutainville, les Allemands à bord d’embarcations légères réussirent à débarquer de nuit dans le port de Granville. Ils dynamitèrent des installations portuaires et coulèrent quatre cargos. Quinze soldats américains, huit britanniques et six français furent tués, soixante-dix prisonniers allemands furent libérés et cinq américains et quatre britanniques furent capturés avant que le commando allemand ne prenne la fuite.

Isigny sur Mer


Détruite à plus de 60 % par deux vagues de bombardements le 8 juin 1944, Isigny fut presque entièrement reconstruite. Le général de Gaulle rendit visite à ses habitants le 14 juin 1944 et le 16 juin 1946.

L'Aigle


Lors de la bataille de Normandie, L'Aigle est libérée par les troupes alliées le 22 août 1944.

Langrune-sur-Mer


À l'aube du 6 juin 1944, Langrune est libérée par le 48e Commando du Royal Marines. Une stèle du souvenir commémore cet événement place du 6 juin.

Le Havre


Les Allemands ont occupé Le Havre à partir du printemps 1940, provoquant l'exode d'une partie de la population, avec une garnison qui a compté jusqu'à 40 000 soldats. Ils l'ont transformé en base militaire et aménagé la Festung Le Havre, ligne de casemates, blockhaus et batteries d'artillerie.
Ce dispositif était intégré au mur de l'Atlantique. La rade ainsi que l'estuaire étaient minés. Les batteries des fortifications du Mont Canisy, ouvrage du Mur de l'Atlantique, étaient pointées sur le port du Havre. Pour les Havrais, la vie quotidienne fut difficile à cause des pénuries, de la censure, des bombardements et de la politique antisémite : ainsi, le maire Léon Meyer est contraint de quitter son poste à cause de ses origines juives ; de nombreux Havrais partent. La résistance havraise s'est constituée autour de plusieurs noyaux comme le groupe du lycée du Havre ou encore celui du Vagabond Bien-Aimé. Ces groupes ont participé au renseignement des Britanniques et à des actions de sabotage en vue du débarquement du 6 juin. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Le Havre subit 132 bombardements planifiés par les Alliés ; les nazis ont également détruit les infrastructures portuaires et coulé des navires avant de quitter la ville. Mais les destructions les plus importantes surviennent les 5 et 6 septembre 1944 lorsque les avions anglais bombardent le centre-ville et le port pour affaiblir l'occupant (Opération Astonia). L'objectif était de faciliter le ravitaillement et la progression des troupes alliées, qui débarquées trois mois plus tôt en Basse-Normandie, se trouvaient en Belgique à cours d'approvisionnements. Le bilan des bombardements est lourd :
5000 morts (dont 1 770 en 1944), 75000 à 80000 sinistrés, 150 hectares rasés, 12500 immeubles détruits. Le port est détruit et quelque 350 épaves gisent au fond de l'eau. Le Havre est libéré par les troupes alliées le 12 septembre 1944.

Juin


Nuit du 5 au 6 juin, quatre sticks du 4e SAS français sont les premiers parachutés en Bretagne (36 Français, pour la plupart Français libres, opération Dingson et opération Samwest)8. La 82e division aéroportée américaine (opération Boston), la 101e division aéroportée américaine (opération Albany) et la 6e division aéroportée britannique (opération Tonga) sont parachutées à chaque extrémité de la zone de débarquement.
6 juin - Jour J, débarquement des troupes sur les plages normandes
7 juin - Têtes de pont établies sur les 5 plages mais, contrairement au plan, elles ne sont pas reliées entre elles et Caen n'est pas pris
9 juin - Mise en service des premiers aérodromes alliés sur le continent
11 juin - La 1re armée américaine libère Carentan
14 juin - Le général de Gaulle débarque à Courseulles, les têtes de pont sont consolidées (plages reliées entre elles et maitrise du terrain sur environ 20 km de profondeur)
15 juin - Opération de diversion de la Royal Air Force qui bombarde le port de Boulogne-sur-mer dans le Nord de la France avec 300 bombardiers.
16 juin - Début de fonctionnement du port artificiel américain Mulberry à Saint-Laurent-sur-Mer devant Omaha Beach.
17 juin - Les Américains atteignent la côte ouest du Cotentin à Barneville-Carteret, isolant les troupes allemandes du Nord Cotentin du reste du front allemand.
17 juin - Rencontre entre Hitler et les maréchaux Rommel et Von Rundstedt dans le Wolfsschlucht II, à Margival dans l'Aisne pour faire le point sur la situation en Normandie. Hitler refuse d'admettre la situation décrite par Rommel et d'envisager un repli allemand sur la Seine
18 juin - Le Maquis de Saint-Marcel en Bretagne, (opération Dingson), comprenant 3000 maquisards encadrés par 200 parachutistes SAS français, est attaqué par les troupes allemandes, alertées par les parachutages nocturnes. Les Allemands ne peuvent tolérer l'implantation d'une telle base ennemie qui menace leurs mouvements vers la Normandie, le réseau ferré breton avait été neutralisé.
19-21 juin - Tempête sur la Manche qui détruit le port artificiel américain à Saint-Laurent-sur-Mer et endommage le port britannique à Arromanches
25 au 29 juin - Opération Epsom, offensive à l'ouest de Caen, repoussée par la défense allemande.
26 juin - Prise du port de Cherbourg, fortement endommagé après plusieurs jours de combats et d'intenses bombardements alliés.

Juillet


2 juillet - Le maréchal von Rundstedt est relevé de ses fonctions de chef d'état-major du front Ouest. Il est remplacé par le maréchal von Kluge.
8 juillet - Opération Charnwood, la Seconde armée britannique attaque Caen après un intense bombardement aérien.
10 juillet - Caen est libérée
17 juillet - Le maréchal Rommel est sévèrement blessé dans un mitraillage de sa voiture par un avion allié. Les Américains pénètrent dans Saint-Lô, en ruines. L'attaque a coûté 6 000 hommes à l'armée américaine depuis le 11 juillet.
18 au 20 juillet - Opération Goodwood. Attaque blindée anglo-canadienne à l'est de Caen sans avancée significative mais permettant de fixer les troupes allemandes à l'est du front pour favoriser l'attaque américaine à l'ouest
20 juillet - Attentat manqué contre Hitler.
21 juillet - Le port de Cherbourg recommence à fonctionner
21-24 juillet - Pluies torrentielles sur la Normandie
25-27 juillet - Opération Spring aux environs de Caen. Échec sanglant avec plus de 1 500 pertes dont environ 500 morts alliés, essentiellement des Canadiens.
25 juillet - Début de l'opération Cobra lancée par les Américains dans le sud du Cotentin avec un bombardement massif sur un étroit corridor des lignes allemandes (tactique du "tapis de bombes")
27 juillet - Le front allemand s'effondre dans le sud Cotentin - Percée d'Avranches
30 juillet - Port de Cherbourg remis en activité - lancement par les Britanniques de l'opération Bluecoat. Débarquement de la 1re DB polonaise du général Maczek.

Août


1er août - La 2e DB du général Leclerc débarque à Utah Beach. La 3e armée américaine de Patton est opérationnelle et déferle sur la Bretagne le lendemain
2 août - Soulèvement des maquis bretons qui mènent une guérilla aux troupes allemandes, aidés par des parachutistes SAS français et quelques SAS britanniques.
3 août - En 3 jours, 7 divisions américaines sont passées par la percée d'Avranches en direction de la Bretagne et de la Loire.
3 au 9 août - Opération Totalize, au sud de Caen pour tenter d'encercler les troupes blindées allemandes parties sur la contre-offensive de Mortain.
4 août - Repli progressif des Allemands en Bretagne sur les ports fortifiés de Saint-Malo, Brest, Lorient et Saint-Nazaire.
7 août - Les Américains atteignent Brest et Nantes.
7 août - Lancement de la contre-attaque de Mortain par les Allemands en vue de couper le front Allié.
8 août - La contre-attaque est contenue par les Américains
9 août - Prise du Mans par les Américains
12-21 août - Fuite des Allemands vers l'Est par l'étroit couloir de Chambois et sous le bombardement continu des Alliés
15 août - Opération Anvil Dragoon, le débarquement allié en Provence.
16 août - Prise de Falaise par les Canadiens et les Polonais sur le flanc nord
19 août - Prise de la cote 262 par les Polonais
21 août - Fermeture de la poche de Falaise
22 août - Libération de L'Aigle
25 août - Libération de Paris et de Lisieux.
30 août - Libération de Rouen.
1er septembre - Libération de Dieppe par les Canadiens.

Lion sur Mer


La commune est desservie de 1891 à 1944 par la ligne de Caen à Luc-sur-Mer des Chemins de fer du Calvados, une ligne de chemin de fer secondaire à voie étroite. Le 6 juin 1944 a lieu le débarquement de soldats britanniques, essentiellement du 41st Royal marines mais aussi du 22nd dragoons. Lion-sur-Mer fait partie du secteur de Sword Beach secteur Queen / green. La plage portait le nom de « sous-secteur Queen » de la zone « Sword ». Le 41st Royal marines commando, composé de 450 officiers et soldats était dirigé par le lieutenant-colonel Gray. Partis le 5 juin de Warshaw à bord de cinq péniches, les hommes du 41st étaient particulièrement chargés de prendre le contrôle d'un blockhaus situé rue de la Hève et d'attaquer le château. La journée du 6 juin voit la disparition de 140 hommes. Des vétérans visitent régulièrement les lieux du débarquement. Le dernier vétéran connu à avoir refait le chemin est le sergent "Paddy" Smyth, ancien du 22nd dragoons, pendant l'été 2007. Le maire de Lion-sur-Mer, Jean-Marc Gilles lui a remis à l'occasion la médaille de la commune.

Lisieux


Les 6 et 7 juin 1944, les bombardements alliés font plus de 800 victimes et détruisent la ville aux deux tiers, notamment le monastère bénédictin, où 20 religieuses perdent la vie. La libération de la ville est réalisée par les troupes alliées le 23 août 1944.

Luc sur Mer


En juin 1944, la plage de Luc fait partie de Sword Beach, mais les récifs côtiers gênant le débarquement, l'essentiel des troupes affiliées à Sword débarqueront vers la Brèche d'Hermanville.

Maupertus


Durant la Seconde Guerre mondiale, l’aéroport sera utilisé comme base par la Luftwaffe, une partie de ces installations sont toujours visibles au nord-est de la piste.

Ouistreham


Lors de la Seconde Guerre mondiale, Ouistreham est occupé par les troupes allemandes. À partir de 1942 la zone de la plage devient un no man's land ; 123 villas en bordure de la mer sont rasées pour faire place aux défenses du Mur de l'Atlantique : 80 ouvrages en béton et un poste d'observation d'artillerie surplombant la plage « le grand bunker » sont édifiés. Le 6 juin 1944, ce poste de surveillance devient un lieu stratégique et sa prise permet d'assurer le point de débarquement sur la plage de Sword Beach. Le commando no 4 du commandant Philippe Kieffer comportant les 177 fusiliers marins français (faisant partie intégrante de la première brigade spéciale de Lord Lovat) a ensuite atteint les ponts de Bénouville (Pegasus Bridge) et Ranville et opéré ainsi la jonction avec les parachutistes de la 6e DAP (Airborne britanniques) après des combats de rues à Ouistreham.

Pointe du Hoc


Elle fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages d'Utah Beach (à l’ouest) et de Omaha Beach (à l'est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands (WN 751) et, selon les reconnaissances aériennes alliées, était équipée de pièces d'artillerie lourde dont la portée menaçait les deux plages voisines. Il avait été jugé primordial, pour la réussite du débarquement, que les pièces d'artillerie soient mises hors service le plus rapidement possible. Cette mission fut confiée au 2e bataillon de Rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes. Par la suite, les pièces d'artillerie se révèleront avoir été déplacées par les Allemands peu de temps auparavant et installées 1,3 km en arrière, à l'intérieur des terres.

Pont Audemer


Après la débâcle de 1940 et l’invasion allemande, la ville devient un centre administratif pour les occupants : un aérodrome est implanté sur le plateau de Triqueville et la Kommandantur s’installe au château de Tourville. La ville subit plusieurs bombardements, dont le plus important faillit raser la majorité de la ville. Le drame fut évité grâce au mauvais temps : le brouillard empêchant les aviateurs de bombarder en formations, ceux-ci bombardèrent alors à l’aveuglette et les bombes tombèrent sur le quartier ouest de la ville (port, rue Notre-Dame-du-Pré, place Louis-Gillain), préservant le centre historique. Pont-Audemer fut libéré le 26 août 1944 (jour de la saint Ouen, fête patronale de la ville) par les soldats belge de la Brigade Libération.

Port en Bessin


Libérée le 8 juin 1944 par le 47e Royal Marines Commando (en), lors de l'opération Overlord, Port-en-Bessin devient dès le 16 juin tête de réseau d'un système de pipelines d'environ 120 km destiné à ravitailler les armées des alliés en carburant. Fin août 1944, ce système est complété par l'opération PLUTO (Pipe Line Under The Ocean), qui voit la pose d'oléoducs entre l’île de Wight et Querqueville près de Cherbourg.

Quineville


Bataille de Normandie : le 6 juin 1944, les troupes américaines débarquent à Utah Beach, à quelques kilomètres au sud de Quinéville. L'objectif des Alliés est de prendre le village le jour J afin de progresser rapidement vers Cherbourg et prendre son port, vital pour l'approvisionnement allié. Mais Quinéville ne sera pris que le 17 juin après de durs combats. Les Américains prennent la batterie d'Azeville le 9 juin et batterie de Crisbecq le 12. Les Allemands de la 243. et 709. Infanterie-Divisionen ont reconstitué une ligne de défense depuis les collines du Ham à l'est jusqu'à Quinéville sur la côte avec au centre le bourg de Montebourg, bloquant la progression de la 4e division d'infanterie américaine. Son commandant, le général Barton, isole le village en prenant la route qui le relie à Montebourg. Quineville est bombardé par des Douglas A-20 Havoc de l'USAAF avant un assaut du 39e régiment et du 70e Tank Battalion. Ayant pénétré dans le village, ils sont arrêtés par de violents tirs de mortiers et d'armes anti-chars allemands. L'après-midi l'artillerie américaine bombarde Quineville qui est finalement pris par les hommes du 39e régiment vers 21 h 30. La prise du village empêche désormais l'artillerie allemande de pouvoir tirer sur la plage d'Utah Beach où les débarquements alliés se poursuivent. Le projet de faire de la plage de Quinéville, une seconde plage de débarquement logistique américain un temps envisagé est abandonné.

Rouen


Pendant la Seconde Guerre mondiale, après avoir été héroïquement défendue par le 5e Groupe Franc motorisé de Cavalerie, Rouen a été occupée par l'armée allemande du 9 juin 194048 au 30 août 1944. Pendant ce conflit, elle a subi, en juin 1940, un important incendie qui a détruit tout le quartier ancien entre la cathédrale et la Seine, ainsi que de violents bombardements de 1942 à 1944 visant notamment les ponts sur la Seine et la gare de triage de Sotteville-lès-Rouen. Les deux bombardements ayant fait le plus de victimes et de dégâts ont été celui du 19 avril 1944 par la Royal Air Force, qui fit 816 morts et 20 000 sinistrés dans la ville49 et endommagea fortement la cathédrale et le Palais de justice, puis celui de la « semaine rouge », mené par les Américains du 30 mai au 5 juin 1944 et au cours duquel une partie de la cathédrale et son quartier sud ont à nouveau brûlé. Le 30 août 1944, les Allemands battent en retraite et les Canadiens libèrent la ville.

Saint Contest


L’opération Charnwood est l'offensive alliée à l’ouest de Caen qui devait libérer la ville. Le 7 juillet 1944, les Allemands résistent malgré les nombreux bombardements. La 59e division Staffordshire et les chars du 1st East Riding Yeomanry mènent l'offensive au sol. Les soldats canadiens affrontent la SS de la 12e SS Panzerdivision dans Buron. Le renfort d’une compagnie du 5th Battaillon East Lancashire Fusiliers ne suffit pas. Le lendemain, 8 juillet, l’assaut reprend avec l’appui des Sherman lance-flammes. Le 9 juillet, la ville est libérée après de sanglants combats. Le village et l'église sont très endommagés. Des stèles rappellent ces combats, notamment celle de la place des Canadiens à Buron où se déroule une cérémonie chaque 9 juillet en présence de vétérans canadiens.

Saint Lô


La France est envahie en 1940 et la 7e Panzerdivision, commandée par Rommel, entre en Normandie. L'objectif étant la prise du port de Cherbourg, le centre manchois est épargné et Saint-Lô se rendra dans la nuit du 17 juin 1940. Pendant l'occupation, la statue de la Laitière normande et la statue Havin, réalisées par Arthur Le Duc sont vendues et fondues pour en faire des canons, malgré une opposition des élus locaux. En mars 1943, les Allemands décident de creuser un souterrain sous le rocher. Pour l'heure personne n'est capable de dire quelle aurait été l'utilité de ce souterrain et de celui creusé au même moment sous l'Institut d'Agneaux. Des ouvriers issus du STO seront requis jusqu'au début de la bataille de Normandie. Ensuite, le souterrain, en chantier, accueillera les malades de l'hôtel-Dieu situé juste en face et une partie de la population saint-loise. Un soldat allemand est abattu en janvier 1944 et plusieurs Saint-Lois sont arrêtés ; cinéma, théâtre et bars sont fermés, les postes de TSF confisqués et le couvre-feu est avancé à 20 heures. Pendant la Libération, Saint-Lô a subi deux attaques lors de la bataille de Normandie. La première est le bombardement de la ville par les Américains dans la nuit 6 au 7 juin 1944. La deuxième est le combat pour la libération de Saint-Lô le 17 juillet, au cours de la bataille de Saint-Lô. La ville fut cette fois-ci bombardée par les Allemands qui maintenaient leur position au sud. La ville sera détruite à 90 % et sera ainsi surnommée « La Capitale des Ruines ». C'est Samuel Beckett qui popularisera cette expression, dans un poème de 1946. L'auteur irlandais est en effet passé par Saint-Lô en août 1944, où il a contribué à fonder un hôpital avec la croix rouge irlandaise.
Après la guerre, Saint-Lô obtiendra la Légion d'honneur et la croix de guerre 1939-1945 le 2 juin 1948 avec pour citation « Chef-lieu du département de la Manche qui a su garder une entière confiance dans la destinée du pays. A subi dans la nuit du 6 au 7 juin, avec un calme héroïque, un bombardement aérien à un tel point massif que ses habitants ont pu se considérer comme citoyen de la capitale des ruines ». Ces distinctions seront remises le 6 juin par le président Vincent Auriol. Les deux communes désormais absorbées de Sainte-Croix-de-Saint-Lô et Saint-Thomas-de-Saint-Lô seront également décorées de la croix de guerre 1939-1945 le 11 novembre 1948.

Valognes


Pendant la Seconde Guerre mondiale, un lieu d'internement y fut établi, dans lequel des femmes tsiganes furent stérilisées de force. Valognes a beaucoup souffert au cours de la bataille de Normandie, particulièrement lors du bombardement du 21 juin 1944. L’église Saint-Malo du XIVe siècle, qui a abrité le seul dôme (1612) d’architecture gothique de France, a été partiellement détruite pendant la bataille. De même, sur les cinquante hôtels particuliers qui faisaient la renommée de la ville, seule une vingtaine a survécu, après restauration. La ville de Valognes est décorée de la croix de guerre 1939-1945.

Varaville


Les autorités allemandes font évacuer le Home en mars 1944, afin d'avoir une zone dégagée face à la Manche. Des petits bunkers avaient été construits dans les dunes, face à la mer. Le bourg est libéré le 6 juin 1944, mais il est réoccupé dès le lendemain par les Allemands. Les familles des fermes isolées ou des marais sont évacuées. En effet, les Allemands inondent les marais pour ralentir l'avance alliée. La plupart des arbres sont abattus pour ériger les asperges de Rommel. Lors des mois de juin et de juillet 1944, la proximité du front (Sword Beach) vers Merville-Franceville-Plage fait que la plupart des maisons et des infrastructures du Home ou du bourg sont très endommagées, voire détruites, souvent pillées. Certaines sont vandalisées par l'occupant. Dans l'immédiate après-guerre, des prisonniers de guerre allemands (du camp de prisonniers de la Grâce de Dieu, près de Fleury-sur-Orne), sont employés pour nettoyer et déminer la zone. L'église est relevée à son emplacement, dans le bourg, alors que la mairie de Varaville est édifiée au Home.


Verson


En 1940, le château (aujourd’hui, la mairie) est occupé par les Allemands. Il devient le quartier général de la Luftwaffe, basée à Carpiquet. Avec l’aide des Anglais, beaucoup de femmes et d’hommes de Verson participent à l’exode vers Bayeux en 1944. En témoignage de cet exode, les Versonnais on fait ériger une croix dans la rue qui porte désormais son nom rue de la Croix-Beaujard. Verson étant dans une cuvette, il n’y a pas véritablement eu de bataille. 25 % des habitations ont été abîmées. La commune aurait dû être détruite le 26 juin 1944, en trois bombardements, mais le mauvais temps a compromis cette opération. Seule l’église a été touchée à trois reprises par des tirs d’obus qui ont détruit toute la nef.

Vierville sur Mer


Lors du débarquement allié en Normandie, le 6 juin 1944, Vierville se trouve à l'extrême ouest d'une plage du débarquement désignée sous le nom tactique d'Omaha dans les sous-secteurs Charlie et Dog, lui-même scindé en tranches : white, red et green. Le 116e régiment de la 29e division d'infanterie américaine a débarqué à basse mer devant Vierville, appuyé par des chars, des Rangers et du Génie. Un port artificiel, le port Mulberry A, identique à celui d'Arromanches (Mulberry B) a été établi pour les troupes américaines, mais il a été partiellement détruit par une tempête au cours du mois de juin. On peut encore voir un unique ponton relié au rivage, sur lequel repose une estacade.

Villedieu-les-Poêles


En 1944, les stratèges alliés décident de bombarder les villes situées sur un cercle autour des plages du débarquement pour gêner la progression des renforts allemands. Saint-Lô et Vire font partie du lot mais Villedieu est épargnée. La ville sera libérée le 31 juillet, près de deux mois après le début des opérations, par la 4e division d'infanterie américaine10 à l'issue de l'opération Cobra.


Vimoutiers


Pendant la bataille de Normandie, la ville fut presque entièrement détruite par un bombardement américain (seule l'église est restée debout) le 14 juin 1944, faisant 200 morts. Elle constitua la base arrière du 2e SS-Panzerkorps qui contre-attaqua les positions polonaises sur Maczuga, au cours de la bataille de la poche de Falaise (20 août 1944). Vimoutiers a été libérée le 22 août 1944 par les troupes canadiennes après la fin de la bataille de Chambois qui s'est achevée au mont Ormel et où on peut maintenant visiter le mémorial de la bataille de Normandie (à une dizaine de kilomètres de Vimoutiers en direction de Chambois).

Vire


Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le 6 juin 1944 vers 20 heures, comme beaucoup d'autres villes normandes, Vire subit les bombardements stratégiques alliés et est détruite à plus de 95 %. Ceux-ci font environ 350 morts. Les soldats du 1er bataillon du 116e régiment d'infanterie de la 29e division d'infanterie américaine libèrent la ville le 8 août 1944. Du 6 au 8 août, ce régiment subit cent huit tués et quatre disparus dans la bataille.

Angleterre


Tangmere


Alors que les prémices de la guerre se faisaient sentir à la fin des années 30, les progrès aéronautiques firent un grand bond en avant. Cette période vit apparaître des avions de chasse britanniques rapides, tel que les Hawker Fury, Gloster Gladiator et Hawker Hurricane tous propulsés par le célèbre moteur Rolls-Royce Merlin et surtout tous utilisés à partir de cette base aérienne. En 1939, l'aérodrome fut agrandi pour contrer les attaques de la Luftwaffe sur la cote sud de l'Angleterre, nécessitant de démolir quelques maisons et l'unique hôtel du village. La RAF réquisitionna la majorité des maisons du centre du village, n'autorisant que six ou huit familles à rester. Ce n'est qu'en 1966 que le village retrouva son statut de communauté civile.


Dernière édition par Flagada le Ven 24 Mar 2017 - 7:25, édité 1 fois

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