Le pas d'Hélice (Propeler) ou la manette Bleue
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Le pas d'Hélice (Propeler) ou la manette Bleue
Préambule : ce cours est utile uniquement au appareils ne possédant pas un régulateur automatique de l'hélice car ceux là sont justement automatique et sont souvent plus efficace (exemple sur le Bf109)
Sachez ici que dans IL2 le grand pas est équivalent à 0% et le petit pas à 100% (je le rappellerai presque à chaque fois) toute fois attention, ils dissent de mettre au petit pas lors du vols de croisière mais 0% n'équivaut pas aussi à une hélice parallèle au fuselage.
Dans DCS ou sur les appareils allemands, le petit pas équivaut au réglage 12h00 et le grand pas correspond au réglage 10h10
Une hélice au calage parallèle au fuselage est appelé aussi "hélice en drapeau"
La recherche d'une hélice susceptible d'un rendement satisfaisant, dans des conditions d'utilisation extrêmes que constituent le régime lent succédant au décollage et le régime rapide correspondant au vol à vitesse maximale, a conduit à réaliser en premier lieu une hélice à deux positions.
Pas de l'hélice
En petit pas (100%, 12h00), chaque rotation d'hélice représente un parcours moindre qu'en grand pas.
Ainsi, au décollage, on utilise une position de pales correspondant à un faible angle de calage donc à un petit pas.
En vol, on utilise la seconde position correspondant à un angle de calage élevé, donc à grand pas (0%, 10h10).
L'hélice a pas variable est donc devenue nécessaire, avec l'augmentation des performances des avions, pour procéder à un changement de vitesses.
Le mécanisme de contrôle de la position des pales peut être mécanique, hydraulique (par pression d'huile) ou électrique. Ainsi, chaque pale peut tourner sur elle-même, le moyeu contenant les engrenages nécessaires.
Un indicateur de position renseigne le pilote et lui permet de passer, en connaissance de cause, d'une position à l'autre.
L'hélice à pas variable ne peut donc plus être d'une seule pièce, chaque pale est indépendante, le pied de pale se terminant par un pignon denté constituant avec l'ensemble un couple conique.
Aussi, pour ces raisons, les hélices à pas variable sont toujours métalliques et sont maintenant à calage variable et réglable entre les deux positions extrêmes de petit et grand pas.
On contrôle, à l'aide des indications du compte-tours, le fonctionnement de l'hélice à pas variable en agissant sur la commande de celle-ci.
De ce fait, sur le tableau de bord des avions équipés d'une hélice à pas variable, apparaît une manette supplémentaire de couleur bleue qui sert à faire varier le nombre de tours hélice.
Toutefois, la manette d'hélice n'agit pas directement sur le calage du pas, mais permet de demander au système un nombre de tours déterminé. Sa position la plus haute correspond au plein petit pas (100%, 12h00), position utilisée pour le décollage et l'atterrissage dans le but de faciliter la remise de gaz si nécessaire. Sa position la plus basse correspond au plein grand pas (0%, 10h10 ).
Dans le cône de l'hélice ou dans le compartiment moteur, un système de gestion de l'angle d'attaque, appelé régulateur, adapte le pas au nombre de tours hélice choisi par le pilote en fonction de la puissance.
L'utilisation de l'hélice se fait :
- Petit pas (100%, 12h00) : Pour décoller.
- Augmentation de pas (90%, 12h00) : En montée.
- Grand pas (0%, 10h10) : En croisière.
- Petit pas (100%, 12h00) : Pour l'approche et l'atterrissage.
A noter qu'en petit pas, chaque rotation d'hélice représente un parcours moindre qu'en grand pas.
En croisière, l'effort de traction est moindre. Aussi pour ne pas laisser le moteur s'emballer et l'hélice piétiner, on passe au grand pas ou plus exactement à un pas plus grand. A noter qu'entre le grand pas et le petit pas, il existe une infinité de pas intermédiaires.
Dans ce cas, la commande du pas de l'hélice est manuelle et le pilote doit donc constamment intervenir pendant les évolutions mais pratiquement, il n'utilise que certaines valeurs du pas pour les principales phases du vol (décollage, montée, croisière, descente, atterrissage).
A noter que Charles Renard a établi les formules suivantes donnant la puissance absorbée et la traction de l'hélice :
P = (a) þ N³ D puissance5
T = (b) þ N² D puissance4
(a) = Coefficient de puissance et (b) = coefficient de traction
Ces deux coefficients sont sans dimension et inférieurs à 1. Ils ne dépendent que du calage (Ø) et du rapport V / ND qui est le rapport de la vitesse d'avancement à la vitesse périphérique.
Sachez ici que dans IL2 le grand pas est équivalent à 0% et le petit pas à 100% (je le rappellerai presque à chaque fois) toute fois attention, ils dissent de mettre au petit pas lors du vols de croisière mais 0% n'équivaut pas aussi à une hélice parallèle au fuselage.
Dans DCS ou sur les appareils allemands, le petit pas équivaut au réglage 12h00 et le grand pas correspond au réglage 10h10
Une hélice au calage parallèle au fuselage est appelé aussi "hélice en drapeau"
La recherche d'une hélice susceptible d'un rendement satisfaisant, dans des conditions d'utilisation extrêmes que constituent le régime lent succédant au décollage et le régime rapide correspondant au vol à vitesse maximale, a conduit à réaliser en premier lieu une hélice à deux positions.
Pas de l'hélice
En petit pas (100%, 12h00), chaque rotation d'hélice représente un parcours moindre qu'en grand pas.
Ainsi, au décollage, on utilise une position de pales correspondant à un faible angle de calage donc à un petit pas.
En vol, on utilise la seconde position correspondant à un angle de calage élevé, donc à grand pas (0%, 10h10).
L'hélice a pas variable est donc devenue nécessaire, avec l'augmentation des performances des avions, pour procéder à un changement de vitesses.
Le mécanisme de contrôle de la position des pales peut être mécanique, hydraulique (par pression d'huile) ou électrique. Ainsi, chaque pale peut tourner sur elle-même, le moyeu contenant les engrenages nécessaires.
Un indicateur de position renseigne le pilote et lui permet de passer, en connaissance de cause, d'une position à l'autre.
L'hélice à pas variable ne peut donc plus être d'une seule pièce, chaque pale est indépendante, le pied de pale se terminant par un pignon denté constituant avec l'ensemble un couple conique.
Aussi, pour ces raisons, les hélices à pas variable sont toujours métalliques et sont maintenant à calage variable et réglable entre les deux positions extrêmes de petit et grand pas.
On contrôle, à l'aide des indications du compte-tours, le fonctionnement de l'hélice à pas variable en agissant sur la commande de celle-ci.
De ce fait, sur le tableau de bord des avions équipés d'une hélice à pas variable, apparaît une manette supplémentaire de couleur bleue qui sert à faire varier le nombre de tours hélice.
Toutefois, la manette d'hélice n'agit pas directement sur le calage du pas, mais permet de demander au système un nombre de tours déterminé. Sa position la plus haute correspond au plein petit pas (100%, 12h00), position utilisée pour le décollage et l'atterrissage dans le but de faciliter la remise de gaz si nécessaire. Sa position la plus basse correspond au plein grand pas (0%, 10h10 ).
Dans le cône de l'hélice ou dans le compartiment moteur, un système de gestion de l'angle d'attaque, appelé régulateur, adapte le pas au nombre de tours hélice choisi par le pilote en fonction de la puissance.
L'utilisation de l'hélice se fait :
- Petit pas (100%, 12h00) : Pour décoller.
- Augmentation de pas (90%, 12h00) : En montée.
- Grand pas (0%, 10h10) : En croisière.
- Petit pas (100%, 12h00) : Pour l'approche et l'atterrissage.
A noter qu'en petit pas, chaque rotation d'hélice représente un parcours moindre qu'en grand pas.
En croisière, l'effort de traction est moindre. Aussi pour ne pas laisser le moteur s'emballer et l'hélice piétiner, on passe au grand pas ou plus exactement à un pas plus grand. A noter qu'entre le grand pas et le petit pas, il existe une infinité de pas intermédiaires.
Dans ce cas, la commande du pas de l'hélice est manuelle et le pilote doit donc constamment intervenir pendant les évolutions mais pratiquement, il n'utilise que certaines valeurs du pas pour les principales phases du vol (décollage, montée, croisière, descente, atterrissage).
A noter que Charles Renard a établi les formules suivantes donnant la puissance absorbée et la traction de l'hélice :
P = (a) þ N³ D puissance5
T = (b) þ N² D puissance4
(a) = Coefficient de puissance et (b) = coefficient de traction
Ces deux coefficients sont sans dimension et inférieurs à 1. Ils ne dépendent que du calage (Ø) et du rapport V / ND qui est le rapport de la vitesse d'avancement à la vitesse périphérique.
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Benvenguda al Pays - La légende de l'avion vert
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