Map Berlin
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Berlin
En 1939, il y avait encore 75 000 juifs vivant à Berlin. Le 18 octobre 1941, le premier d'une série de 63 convois quitta de la gare de Grünewald, transportant des juifs jusqu'au ghetto de Łódź, marquant le début de la « Solution finale ». On déporta dans ce camp de concentration 50000 personnes, la plupart pour y être exécutées. Le quartier de Wannsee fut le siège de la conférence de 1942 prononcée par le chef de l'Office central de la Sécurité du Reich, le SS Reinhard Heydrich, fixant l'organisation de la Solution finale. Un peu plus de 1200 juifs parvinrent à survivre en cachette à Berlin, grâce à l'action de quelques justes. Le camp de concentration de Sachsenhausen, établi à 30 km au nord-ouest de Berlin près de la résidence royale d'Oranienburg, était destiné à la détention des prisonniers politiques et des prisonniers de guerre russes. Des dizaines de milliers de détenus y périrent. Sachsenhausen desservait plusieurs camps de travail forcé installés autour des usines d'armement, dont plusieurs se trouvaient à Berlin même. Au plan de l'urbanisme, les Allemands cherchaient également à donner au Grand Reich une capitale à sa mesure, et imaginèrent de transformer Berlin en une nouvelle capitale mondiale, Welthauptstadt Germania dans le style colossal. Les constructions devaient s'étaler de 1938 à 1950. Selon les plans de l'architecte officiel Albert Speer, il s'agissait, en faisant au besoin disparaître les quartiers historiques de la ville, de percer la ville de boulevards rectilignes de largeur démesurée (pour les défilés), ponctués par des édifices monumentaux. Au centre était prévu le « grand pavillon du peuple », une gigantesque halle destinée à accueillir les discours du Führer avec une coupole de cuivre d'une hauteur totale de 280 mètres. L'édifice aurait écrasé de son volume le Reichstag à ses pieds. Tout autour de ce noyau gouvernemental, des autoroutes devaient donner à Germania une touche moderne. Pour le projet Germania,des milliers de juifs berlinois furent expropriés afin d'attribuer leurs appartements aux habitants délogés par les travaux de destruction préalables. Des milliers de travailleurs forcés furent transportés à Berlin depuis des camps de concentration. Quoique la plupart de ces projets n'aient pas vu le jour du fait de la guerre et des restrictions économiques, il subsiste des vestiges des premières constructions de Speer, que l'on peut encore voir aujourd'hui. Une exposition leur a été récemment consacrée. Berlin devient durant la Seconde Guerre mondiale une cible prioritaire des bombardements alliés. La bataille de Berlin avec les forces soviétiques est acharnée et les dégâts sont considérables : de 1939 à 1945, la population chute de 4,3 à 2,8 millions d'habitants ; la ville est en grande partie détruite, le centre-ville un désert de ruines, débarrassées par les « femmes des ruines ». Cependant Berlin n'est pas, contrairement à une idée reçue, la ville la plus détruite d'Allemagne. En 1945, 20 % des logements sont dits « inhabitables », ce qui est un taux relativement faible par rapport à d'autres cibles de l'aviation britannique, comme Hambourg, Dresde, Francfort ou Cologne. Les bombardements alliés se sont concentrés sur les quartiers centraux, mais ont épargné volontairement des zones proches des aéroports que l'on souhaitait utiliser après la fin des hostilités. De plus, la faible densité de Berlin, (moins de la moitié de celle de Paris), la largeur des boulevards, les nombreux espaces verts ont empêché de nombreuses munitions d'atteindre un objectif. Enfin les bombardements alliés les plus meurtriers et les plus destructeurs furent ceux de Hambourg et de Dresde, du fait de techniques mixtes, mêlant explosifs et torches incendiaires, aux effets combinés dévastateurs. Ces formules n'ont jamais réussi à Berlin.
Eberswalde-Finow
Dans les pogroms de 1938, la synagogue d'Eberswalde fut détruite. Pendant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs usines employaient des ouvriers forcés et des détenus du camp de concentration de Ravensbrück. À la fin de la guerre, le centre-ville a été attaqué par la Luftwaffe allemande, dans une tentative de retarder l'avance soviétique. Après avoir appris que les forces soviétiques ont pris Eberswalde sans combattre, Adolf Hitler a admis la défaite dans son bunker souterrain et a déclaré que le suicide est son seul recours.
Eisenhuettenstadt
Quelques années avant la fondation de la ville, un pont sur l'Oder fut construit, détruit par les forces allemandes en retraite en février 1945, vers la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Falkensee
En 1943 fut installé un camp de prisonniers à la limite de est de la ville. À l'origine cette construction fut érigé en 1938 pour accueillir 650 cheminots jusqu'à ce qu'elle soit louée pour accueillir des bureaux administratifs. C'est à cette époque fut aussi construit des annexes et un bâtiment pour les prisonniers de guerres. Pendant l'époque du National-socialisme, on y interna plus de 2 500 prisonniers étrangers. Vers 1943 le camp comprenait en permanence "environ 10 000 déportés" issus de tous les pays de l'Europe et de toutes les origines : Résistants, réfractaires au régime national socialiste, condamnés de droits communs, déportés raciaux, etc. L'espérance de vie sur un an ne dépassait pas 50% et les survivants eurent une fin de vie marquée par une déchéance physique particulièrement prématurée. En mars et avril 1945 les détenus mourraient de faim. À l'approche des armées soviétiques, les détenus négocièrent avec le commandement allemand la libération du camp. Le 24 avril 1945 les Allemands abandonnaient le camp. Le 26 avril à 8 heures les soldats soviétiques libéraient définitivement le camp. On y organisa des travaux forcés sur les chemins de fer et surtout dans une usine d'armement.
Frankfurt an der Oder
Il n'y avait pas de lutte pour la ville en 1945 pendant la Seconde Guerre mondiale, même si la ville a été déclarée forteresse (Festung) dans une tentative de bloquer la route de l'Armée rouge à Berlin. La ville presque vide était incendiée. La frontière germano-polonaise d'après-guerre a couru le long de l'Oder, séparant le Dammvorstadt sur la rive orientale - qui est devenue la ville polonaise de Slubice - du reste de Francfort. En tant que partie de l'Allemagne orientale communiste, Francfort a été administré dans Bezirk Francfort (Oder).
Kustrin
Si, en 1939, Custrin comptait 24000 habitants, la ville fut au cours de la Seconde Guerre mondiale le siège d'âpres combats entre la Wehrmacht et l'Armée rouge, qui la détruisirent à 90 %.
Luckenwalde
La ville fut épargnée par la Seconde Guerre mondiale et l'arrivée de l’Armée rouge, au matin du 22 avril 1945, ne fut marquée que par de brefs échanges de tirs, alors qu'entre le 25 avril et le 1er mai 1945, les bois alentours furent le théâtre d'âpres combats. Entre 1939 et l'armistice de 1945, la ville abritait un camp, le Stammlager III A : on y détenait les prisonniers de dix nations différentes. Plus de 5000 détenus (surtout les Soviétiques) y périrent du froid et des privations. Leur mémoire est préservée par l'entretien du cimetière du camp et un musée.
Potsdam
À la fin de Seconde Guerre mondiale, le 14 avril 1945, Potsdam connaît un bombardement Britannique. Trois mois plus tard les alliés, victorieux du Reich, tiennent entre le 17 juillet et le 2 août 1945, au Cecilienhof, la célèbre conférence, qui scella le sort des pays vaincus.
Seelowe
Bataille des Hauteurs de Seelow ayant eu lieu du 16 au 18 avril 1945. Cette bataille permit à l'Armée rouge de progresser jusqu'aux abords immédiats de Berlin.
Sperenberg
Elle a été utilisée comme un laboratoire militaire et site d'essai, une partie du complexe de Kummersdorf. Elle a continué comme un site d'essai militaire, et un site d'entraînement pour les pionniers ferroviaires. Au début de la Seconde Guerre mondiale, elle a de nouveau été développée comme une installation militaire d'essai et de développement, et était le premier endroit où Wernher von Braun a testé ses fusées, avant que la recherche ait été déplacée à Peenemünde. Le site a été envahi par l'Armée rouge en mai 1945, après quoi il a été largement abandonné, plus tard utilisé pour l'entraînement occasionnel par l'armée soviétique et l'armée de l'Allemagne de l'Est.
Sulêcin
Le 2 mai 1945 Sulêcin a été pris par l'armée rouge. Bien qu'il n'y ait pas eu de résistance, les maisons du centre-ville furent attaquées par les soldats et incendiées. En conséquence, environ 50% de Sulęcin a été complètement détruit et la population ethnique allemande a été expulsée.
Schwerin an der Warthe
L'Armée rouge l'a détruite en Janvier 1945 à plus de 60%.
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''La légende de l'aigle noir"
Flag'- autre escadrille
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