Map Golfe de Gascogne (Bay of Biscay)
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Map Golfe de Gascogne (Bay of Biscay)
Map Golfe de Gascogne (Bay of Biscay)
Le 28 décembre 1943, la bataille du golfe de Gascogne a été menée entre le HMS Glasgow et HMS Enterprise et un groupe de destroyers allemands dans le cadre de l'opération Stonewall pendant la Seconde Guerre mondiale. L'U-667 a coulé le 25 août 1944 en position 46 ° 00'N 01 ° 30'O, quand il a frappé une mine. Tout les marins ont été perdues.
France
Brest
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les troupes allemandes entrent à Brest le 19 juin 1940. À l'annonce de l'arrivée des Allemands, les marines de guerre et de commerce françaises évacuent rapidement le port, détruisent les installations et mettent hors de service les ponts et plusieurs bâtiments dont quatre sous-marins en réparation. Les Allemands construisent alors, à Lannion, une base sous-marine. C'est à Brest qu'eut lieu, de la part d'un groupe de jeunes militants trotskistes, une des rares tentatives de recruter et d'organiser des soldats allemands antinazis. Les premiers bombardements des Alliés sur la ville commencent en 1941 et dureront jusqu’à l'occupation de la ville le 18 septembre 1944 par les troupes américaines, après un siège de quarante-trois jours, la bataille de Brest. Les dégâts collatéraux sont alors immenses.
Entre 1940 et 1944, Brest est la cible de 165 bombardements et 480 alertes, qui firent 965 morts et 740 blessés graves. Une soixantaine de Brestois furent fusillés par les Allemands et 146 furent déportés. L'abri Sadi-Carnot, creusé en plein centre-ville de Brest en 1941-1942 servait de refuge aux 2000 Brestois restés dans la cité, ainsi qu'aux troupes allemandes d'occupation. L'explosion accidentelle survenue dans la nuit du 8 au 9 septembre 1944 provoqua la mort de 371 Français (dont celle de Victor Eusen, président de la délégation spéciale chargée d'administrer Brest entre 1942 et 1944) et de 500 à 600 soldats allemands.
De nombreux Brestois participèrent à des actions de résistance ; parmi eux, le « groupe Élie » dont 11 membres brestois furent condamnés à mort le 22 novembre 1941 et fusillés au mont Valérien le 10 décembre 1941. Dix-neuf Brestois sont fusillés le 17 septembre 1943 au mont Valérien, après avoir été condamnés à mort le 28 août 1943 « pour actes de sabotage et de terrorisme contre les troupes d'occupation allemandes ». De nombreux autres méritent d'être cités, comme Mathieu Donnart ou Charles Jourde. De nombreux résistants furent fusillés à Brest, par exemple les 18 résistants de Saint-Pol-de-Léon membres du réseau Centurie, fusillés le 6 juillet 1944 et dont les restes n'ont été retrouvés qu'en 1962 sur le plateau du Bouguen ou Yves Hily, Gaston Viaron et Julien Kervella, fusillés au fort du Bouguen le 10 juin 1944, Marcel Cousquer, Alfred Jameau, Jean-Pierre Gourlaouen, tous trois FTPF, fusillés par les Allemands le 18 août 1944 rue Coat-ar-Guéven.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Brest est assiégée par les 2e, 8e et 29e divisions d’infanterie US, membres du 8e corps d'armée commandé par le général Troy Middleton de la IIIe armée américaine ; la ville est libérée le 18 septembre 1944 après 45 jours de siège du 7 août 1944 au 18 septembre 1944. Pendant le siège, la ville reçut 30000 bombes et 100000 obus ; environ 10 000 militaires alliés ou allemands y laissèrent leur vie. Sur les 16500 immeubles existant avant-guerre, seuls 200 étaient encore debout, dont quatre seulement dans le centre-ville. L'hebdomadaire Le Courrier du Finistère a publié des témoignages de Brestois ayant subi ces bombardements.
Morlaix
Morlaix a été bombardée à de nombreuses reprises pendant la Seconde Guerre mondiale par les Américains et les Britanniques, l'objectif principal étant le viaduc ferroviaire, dans le but de couper les communications ferroviaires avec Brest.
29 janvier 1943 : raid meurtrier sur Morlaix, l’objectif étant le viaduc ferroviaire (67 morts, dont 42 enfants de l'école maternelle Notre-Dame-des-Anges, 34 blessés, 7 disparus).
Nuit du 20 au 21 mars 1943 : Trois alertes aériennes sur Morlaix. Nombreuses bombes dont quatre retrouvées non explosées près du viaduc et deux autres sur une place de la ville. Pas de victimes. Un train de marchandises est aussi mitraillé par la Royal Air Force entre Morlaix et Plouigneau. La même nuit, trois bombes sont lancées sur le viaduc ferroviaire du Ponthou. Des avions de la Royal Air Force bombardent à nouveau Morlaix le 25 mars 194329.
7 juin 1943 : Plusieurs mitraillages de trains dans la région de Morlaix : un train de marchandises se dirigeant sur Roscoff et un autre sur Brest ; un autre train est mitraillé à Plouigneau et une locomotive haut-le-pied en gare de Landivisiau.
24 juin 1943 : une bombe tombe sur le château de Keranroux en Ploujean.
28 juin 1943 : vers 18 h 30, le terrain d'aviation de Morlaix est bombardé ; des bombes tombent aux alentours dont deux dans le village de Pen-Creach en Ploujean (deux blessés) et d'autres près du château de Keranroux.
6 août 1943 : un train de permissionnaires allemands est mitraillé entre Morlaix et Plouigneau par un avion anglais, mais l'appareil s'écrase après avoir heurté un poteau télégraphique ; le pilote est tué.
28 septembre 1943 : un appareil allemand est abattu en flammes au-dessus de Morlaix et s'écrase au lieu-dit Ker-Joie (trois morts).
9 octobre 1943 : bombardement du terrain d'aviation de Ploujean (cinq français tués et cinq blessés).
12 novembre 1943 : mitraillage d'un train de marchandises se dirigeant vers Brest en gare de Pleyber-Christ.
24 décembre 1943 : bombardement du terrain d'aviation de Ploujean, une bombe tombe sur le village de Kervézélec.
15 janvier 1944 : trois avions anglais tombent sur Morlaix lors d'une opération de bombardement.
15 février 1944 : trois avions alliés sont détruits dans les environs de Morlaix alors qu'ils survolaient la ville à basse altitude : l'un s'écrase à Pipi-Baul en Ploujean, détruisant une maison ; un autre tombe à Coat-Menguy en Ploujean sans faire de dégâts ; le troisième à Kerguz en Plourin-les-Morlaix (pas de victimes civiles).
19 mai 1944 : Bombardement de Lanmeur ; une ferme située à Saint-Fiacre, tout près de Morlaix, est également touchée.
1er juin 1944 : Mitraillage à Morlaix du train Morlaix-Roscoff par quatre appareils britanniques. La locomotive est hors d'usage, le mécanicien et le chauffeur blessés.
Quimper
La ville de Quimper fut prise par l'armée allemande le 19 juin 1940. Elle fut cinq jours plus tôt, le 14 juin 1940, la capitale de la France durant une journée comme ce fut le cas pour de nombreuses autres villes durant la Seconde Guerre mondiale. Le 21 mai 1944, la gare de Quimper est mitraillée par des avions britanniques, l'usine à gaz est atteinte. Deux employés de la S.N.C.F. sont tués et deux autres blessés.
La ville abrita le camp de prisonniers de guerre de Lanniron « Frontstalag 135 » de 1940 à 1946. Ce camp fut installé sur la rive gauche de l'Odet où des terrains privés furent réquisitionnés par les autorités militaires allemandes d'occupation. Au début du mois de novembre 1940, le château de Lanniron fut également réquisitionné et mis à disposition des officiers commandant le camp de prisonniers. À partir de la fin de l'année 1940 jusqu'en août 1944, le site sera le lieu de l'emprisonnement de Français. Selon un rapport de la Croix-Rouge française il y avait « 803 blancs, 6592 hommes de couleur, 31 noirs, 320 annamites, soit un total de 7746 hommes » en mai 1941. Dix soldats coloniaux décèderont dans le camp. Puis, à partir d'août 1944 jusqu'en juin 1946, le camp deviendra un camp de prisonniers pour les Allemands. On dénombra 39 décès allemands. Le camp de prisonniers fut fermé le 29 juin 1946 car les autorités militaires françaises levèrent la réquisition des terrains qui furent alors restitués à leur propriétaire. Aujourd'hui, aucune trace du camp n'est visible puisqu'il fut entièrement démoli.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands s'installèrent au lycée Le Likès, et occupèrent l'école Saint-Charles qu'ils utilisèrent comme prison où fut notamment enfermé Joseph Salaün, le directeur du Likès, avant d'être déporté. On estime entre 2000 et 3000 le nombre de prisonniers passés par la prison Saint-Charles entre octobre 1943 et août 1944, dont plusieurs dizaines furent fusillés, en particulier entre le 21 avril et le début du mois de mai 1944 dans les dunes du Poulguen à Penmarc'h et le 15 mai 1944 dix-sept hommes dont 11 résistants du groupe Vengeance et deux déserteurs russes dans les dunes domaniales de Mousterlin en Fouesnant.
L'occupation allemande pèse sur une ville qui est le théâtre de hauts faits de la Résistance (première émission de radio clandestine vers la Grande-Bretagne, vol des dossiers du STO) et celle-ci sera assez forte pour harceler l'ennemi qui se retire à la nouvelle de l'arrivée des Alliés. Ainsi la ville fut libérée le 8 août 1944 après 1509 jours d'occupation.
Quimper connut aussi des collaborateurs notoires, par exemple Yann Bricler, directeur des "Biscuiteries de Locmaria", membre du Parti national breton, partisan d'une collaboration totale avec les Allemands, dénonça de nombreux résistants. Il fut assassiné par deux résistants du maquis FTP de Saint-Goazec à Locmaria le 4 septembre 1943. Il était le cousin d'Olier Mordrel et un proche de l'abbé Perrot.
Rennes
Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville est occupée à partir du 18 juin 1940 par l'armée allemande. Elle subit de nombreux bombardements dont celui du 8 mars 1943, lorsque l’aviation anglo-américaine pilonne la ville d’une hauteur de 6000 mètres tuant près de 300 personnes, puis du 8 mai, qui sera particulièrement exploité par la propagande. Le 8 juin 1944, les Martin B-26 Marauder pilonnent la gare de triage utilisée par la 17e Panzerdivision. Le 9 juin, la Royal Air Force vise des cibles stratégiques allemandes, remplacée trois jours plus tard par les Boeing B-17 Flying Fortress. Le bilan des bombardements s’élève à 655 victimes. Rennes est libérée le 4 août 1944 par les troupes du général Patton.
Saint Malo
Durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Malo et ses alentours sont fortifiés par les Allemands comme plusieurs ports de la façade Atlantique. La Festung (forteresse) Saint-Malo devient même comme toute la zone cotière d'accès restreint. Lors de la libération de la ville en août 1944, les points de résistance allemands sont bombardés par les Américains dont la cité intra-muros où, malgré des renseignements communiqués par des officiers de la Marine nationale française encore présents à Saint-Malo, ils pensent à tort que se trouve une importante garnison. Cette garnison allemande se trouve en réalité sur la cité d'Aleth. Ces bombardements et les incendies qu'ils déclenchent détruisent 80% de la vieille ville. Les Allemands sur l'île de Cézembre résisteront encore pendant près d'un mois, ne se rendant qu'après un pilonnage terrestre, maritime et aérien intensif dont l'utilisation de bombes au napalm.
Nantes
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Nantes est occupée par l'armée allemande à partir de 1940.
Le 20 octobre 1941, le Feldkommandant Karl Hotz est abattu, rue du Roi-Albert, à proximité de la cathédrale, par un jeune Résistant parisien, Gilbert Brustlein, accompagné de Spartaco Guisco et Marcel Bourdarias. Les représailles sont immédiates. Le 21 octobre, les nazis annoncent l'exécution de cinquante otages. Vingt-sept sont exécutés le 22 octobre au camp de Choisel de Châteaubriant, à 70km de Nantes. Parmi eux, il y a Guy Môquet. Seize autre seront fusillés le même jour à Nantes au champ de tir du Bèle, dans le quartier de la Beaujoire. Le monument des cinquante otages de Nantes, à proximité de la préfecture, évoque la mémoire des quarante-huit victimes, tandis qu'une stèle devant le no 1 de la rue du Roi-Albert rend hommage aux résistants ayant abattu l'officier allemand.
L'année 1943 est marquée par deux bombardements par les forces Alliées particulièrement destructeurs et meurtriers. Les 16 et 23 septembre, les bombardiers lâchent entre 1000 et 1500 bombes sur la ville avec pour principal objectif la destruction des infrastructures portuaires et industrielles. Cependant les civils sont fortement touchés avec 1463 morts et 2500 blessés (tous les ans, le 16 septembre, la municipalité organise une célébration commémorative au cimetière de la Chauvinière où sont enterrées la plupart des victimes). De plus, 700 habitations sont détruites et près de 3000 sont inhabitables. Les Allemands quittent la ville le 12 août 1944, avant l'arrivée d'un détachement de la 3e armée américaine du général George Patton, commandé par général John Shirley Wood.
Le rôle de Nantes dans la Résistance est honoré par la croix de la Libération, décernée depuis Londres par Charles de Gaulle à l'annonce de l'action contre Karl Hotz en 1941. Il s'agit de l'une des cinq villes françaises avoir obtenu cette distinction.
Saint Nazaire
En 1940, après l’évacuation en juin des forces alliées lors de l’opération Ariel, marquée par la tragédie du RMS Lancastria, le port est rapidement occupé par des unités de la Kriegsmarine. En décembre, les ingénieurs de l'Organisation Todt inspectent le port et ses installations. Le site de l'ancienne darse de retournement des paquebots de la Compagnie générale transatlantique est retenu pour la construction d'un abri pour sous-marin, UBB pour les Allemands, c'est-à-dire U-Boot Bunker. Les trois premiers alvéoles sont inaugurés au mois de juin 1941 après à peine quatre mois de travaux, par l'amiral Dönitz en personne. L'abri sera sans cesse agrandi pour atteindre quatorze alvéoles en 1943. Le toit, de trois mètres soixante d'épaisseur au départ, sera lui aussi renforcé par une seconde dalle d'une trentaine de centimètres d'un béton très dur contenant des granulats de granit. Puis une troisième dalle d'un mètre soixante dix en moyenne couvrira une majorité du toit sauf à l'arrière de la base et sur les alvéoles numérotés 12, 13 et 14 où les travaux étaient en cours au mois de juin 1944. L'importance stratégique de la base amène les Allemands à fortifier les abords de la ville, tant du côté terrestre (aidés au nord par la présence de la Brière, vaste étendue de marais) que sur la côte. L'estuaire de la Loire coupe en deux parties le secteur de défense. De nombreuses et performantes batteries de DCA, la Flak assurent, en cercles concentriques, la défense contre les raids aériens. De nombreux points de résistance sont établis tout au long de la côte.
Devant l'impossibilité de détruire la base, les Alliés décident de « rendre impossible » la vie aux Allemands en détruisant la ville et toutes les infrastructures civiles ou militaires. Des raids de destruction massive tant de jour que de nuit vont anéantir la ville à plus de 80 %. Ces bombardements feront de nombreuses victimes civiles, mais ne gêneront guère l'occupant qui a rapatrié sur La Baule la majorité de ses services et hébergements. En 1943, la ville de Saint-Nazaire est évacuée après de nouveaux raids meurtriers.
En mars 1942, l'Opération Chariot permit à un commando britannique d'endommager la forme Joubert de manière à empêcher les cuirassés allemands de pouvoir y être réparés. La porte-écluse fermant le bassin est détruite pendant le raid - grâce au navire HMS Campbeltown qui servit de navire bélier - et ne sera réparée qu'après la guerre. Cette année verra se dérouler 19 bombardements, avec 389 victimes civiles.
L'année 1943 connaît neuf bombardements dont les 28 février (bombes explosives et incendiaires créant 600 foyers d’incendies) et 29 mai, qui détruiront 60 % des habitations et des commerces, dont l'hôtel de ville. Lors des semaines qui suivirent le Débarquement de Normandie, les troupes allemandes se replièrent dans la région et créèrent une zone de résistance où les combats se poursuivirent, appelée Poche de Saint-Nazaire. Celle-ci fut libérée trois jours après la capitulation nazie, soit le 11 mai 1945. Ainsi, Saint-Nazaire est la dernière ville libérée du joug nazie en Europe.
Cherbourg
Les Allemands arrivent le 17 juin 1940 dans les faubourgs de Cherbourg. Le 19, le conseil municipal déclare la ville ouverte, et Erwin Rommel reçoit la reddition de la place des mains du préfet maritime, le vice-amiral Jules Le Bigot, qui a fait détruire auparavant les sous-marins en construction à l'arsenal et le fort de l'Est.
Quatre années plus tard, Cherbourg, seul port en eau profonde de la région, est l’objectif premier des troupes américaines débarquées à Utah Beach. La bataille de Cherbourg doit donner aux alliés un support logistique pour le ravitaillement humain et matériel des troupes. Les troupes américaines encerclent la ville le 21 juin. Au terme de furieux combats de rue et d’une âpre résistance du fort du Roule, le général Karl-Wilhelm von Schlieben, l’amiral Walter Hennecke et 37000 soldats se rendent le 26 juin au général Joseph Lawton Collins. Après un mois de déminage et de réparations par le génie américain et français, le port, complètement rasé par les Allemands et les bombardements, accueille les premiers liberty ships et devient jusqu’à la victoire de 1945, le plus grand port du monde, avec un trafic double de celui de New York. C'était aussi le point d'arrivée de l’essence qui traverse la Manche via l'oléoduc sous-marin PLUTO (Pipe Line Under The Ocean), et le point de départ du Red Ball Express, circuit de transport par camions vers Chartres.
Cherbourg est rendue à la France par les Américains le 14 octobre 1945. Elle est citée à l’ordre de l’armée le 2 juin 1948 et reçoit la Croix de guerre avec palme.
Angleterre
Ile de Guernesey
Guernesey est occupée par l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale. En 1944, on y compte 13000 hommes sur un ensemble de 20000 cantonné dans les îles Anglo-Normandes.
Ile de Jersey
L'île a été occupée par les troupes allemandes de la Wehrmacht entre 1940 et 1945. Près de 8000 habitants de l'île ont été évacués vers l'Angleterre, 1200 habitants de l'île déportés dans des camps en Allemagne et plus de 300 habitants de l'île condamnés à la prison et envoyés en camps de concentration dans l'Europe nazie (principalement à Neuengamme). Vingt de ces déportés y laisseront la vie.
Le jour de la Libération, le 9 mai, est un jour férié, célébré chaque année avec faste. Les îles ont été le seul endroit appartenant à la Couronne occupé par les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale.
Exeter
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Exeter fut bombardée par la Luftwaffe en 1942, au cours de l'opération Baedeker Blitz. 160000 m² de la cité furent détruits, dont plusieurs bâtiments historiques, et la cathédrale fut endommagée. Pendant les années 1950, on a rebâti la ville en essayant de préserver son héritage.
Plymouth
Au XXe siècle, toujours port de pêche et d'escale en plus d'être l'une des principales bases de la Royal Navy, elle est très violemment bombardée par la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale. Après la destruction des chantiers navals et du centre-ville durant le Blitz de 1941, Plymouth est reconstruit dans un style austère sous la direction de l'architecte Patrick Abercrombie.
Porsmouth
La ville est bombardée intensivement pendant la Seconde Guerre mondiale, à partir du 11 juillet 194011. Alors que la majeure partie de la ville a été reconstruite, des bombes non explosées sont encore retrouvées occasionnellement. Southsea, les plages de la ville, et le port ont été les points d'embarquement pour le débarquement en Normandie le 6 juin 1944. Southwick House, juste au nord de Portsmouth, a été choisie comme siège pour le commandant suprême des forces alliées, le général américain Dwight Eisenhower, au cours du débarquement. Après les bombardements intensifs de la Seconde Guerre mondiale, la ville fut reconstruite et s'étendit bientôt à l'ensemble de l'île de Portsea et à l'intérieur des terres, entre Portchester et Farlington.
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