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Introduction

Le terme U-Boot (abréviation d'Unterseeboot qui signifie sous-marin en allemand, au pluriel U-Boote selon la graphie allemande, ou U-Boots selon la réforme de l'orthographe de 1990) désigne les sous-marins allemands des deux guerres mondiales. Ils sont surtout célèbres pour leurs campagnes d'attaques de convois de ravitaillement partant des États-Unis et du Canada pour l'Europe.

Le terme d'U-Boot est généralement utilisé en français pour désigner :

   Les sous-marins allemands de la Première Guerre mondiale ;
   Les sous-marins austro-hongrois de la Première Guerre mondiale ;
   Les sous-marins allemands de la Seconde Guerre mondiale ;
   Les sous-marins allemands d'après-guerre utilisés par la Deutsche Marine.

Les marines de guerre allemandes successives ont appelé leurs sous-marins par une dénomination commençant par un U suivi d'un nombre.

Pour cette fiche nous nous arrêterons uniquement sur les U-boots de la Seconde Guerre Mondiale

Histoire

Les U-Boots furent une composante majeure de la seconde bataille de l'Atlantique, qui dura jusqu'à la fin de la guerre. La stratégie de l'amiral Dönitz, Befehlshaber der U-Boote (commandant des U-Boots) était d'étrangler le Royaume-Uni qui continuait le combat contre l'Allemagne nazie, en coulant les navires qui traversaient l'Atlantique pour la ravitailler.

À la tactique des convois mise en œuvre par l'amirauté pour protéger les cargos, Dönitz répliqua en groupant ses « Loups gris » en meute. Lorsqu'un sous-marin ou un avion de reconnaissance (Condor) avait repéré un convoi, il indiquait sa position au BdU qui lançait alors à la poursuite du convoi les sous-marins présents dans la zone. Une fois réunis, ils lançaient alors des attaques meurtrières sur des convois insuffisamment protégés.

Immédiatement après l'entrée en guerre des États-Unis, l'opération Paukenschlag (« coup de timbale ») marqua l'apogée des succès des sous-mariniers allemands : la zone au large des côtes nord-américaines sous juridiction américaine, où les cibles étaient jusque-là non menacées parce que les U-Boots n'y entraient pas, devint, entre la fin 1941 et le printemps 1942, un champ de tir aux pigeons pour les sous-mariniers.

Ces temps heureux pour la Kriegsmarine prirent fin au milieu de 1942. Sur le plan technique, les Alliés utilisaient mieux l'asdic (ancêtre du sonar). Ils découvrirent ensuite la machine à chiffrer Enigma (M3) et ses codes, en capturant le 9 mai 1941, le sous-marin U-110. Les progrès du radar rendirent possibles les repérages, de jour comme de nuit, des sous-marins en surface, et, plus tard, de leur schnorchel (invention néerlandaise) ou de leur périscope lorsqu'ils étaient en navigation sous-marine. Des porte-avions d'escorte accompagnaient les convois, ou, des groupes de chasseurs de sous-marins, les chassaient des routes maritimes.

Au total, de 1933 à 1945, 19 chantiers navals dans 11 villes furent sollicités pour la construction des U-Boots et 1 156 U-Boots opérant dans la Kriegsmarine furent construit.

Sommaire

• Type I
  
• Type II
  
• Type VII
  
• Type IX
  
• Type X
  
• Type XIV
  
• Type XVII
  
• Type XXI
  
• Type XXIII
  
• Sous-marins de poche
  
• Projets
  
• Torpilles et tubes lance-torpilles
  

Sources :
http://www.u-boote.fr & http://www.kagero.pl & http://www.ww2ships.com

Type Ia

Lancé dans le 14 février 1936, le type IA était le premier U-boot à être fabriquer sous des spécifications allemandes et donc il était le premier à recevoir la désignation "type". Cette conception a été considérée comme un échec car elle eu peu de mérite en mer, faible manœuvrabilité et avait une mécanique incertaine. Seulement deux exemplaires ont été construits, qui ont été relégués à la formation et pour des rôles de propagande sous le pavillon nazi. Néanmoins, le type IA a servi comme base au développement d'autres types, à savoir les types VII et IX.

Malgré le fait que ils ont été relégués aux rôles de formation et de propagande, le type IA a vu ses actions limitées à la guerre. Le premier type IA, le U-25, commandé par Viktor Schutze, a descendu six cargos britanniques. le U--25 a été alors affectée à un nouveau commandant, Heinz Beduhn. Le 3 août 1940, sur une mission de pose de mine pendant l'invasion de la Norvège, le U-25 fut retrouvé endommagé et à son bord tout son équipage mort - probablement à cause d'une de ses propres mines.

Le U-26, sous Heinz Scheringer a descendu trois cargos et a endommagé un quart avant d'être attaquée. Il est descendu le 1er juillet 1940. Chacun des 48 membres d'équipage a survécu.

	Type I A
Années de construction	1932-1935
Type	haute mer à double coque
Nombre	2
Dimensions	72,39 x 6,21 x 4,3 mètres
Immersion max	100 mètres
Temps pour plonger	30 secondes
Vitesse	17,75 kt en surface 8,3 kt en plongée
Autonomie.	7'900 NM à 10 kt en Surface 78 NM à 4 kt en Plongée
Propulsion	2 x Diesel de 2800cv en Surface 2 x moteur électrique de 780 kW
Armement	4 tubes lance-torpilles de 533mm AV 2 tubes lance-torpilles de 533mm AR 14 torpilles de réserve G7e ou 4 torpilles + 16 mines TMA ou 4 torpilles + 24 mines TMB ou 4 torpilles + 10 mines TMA + 9 mines TMB ou 28 mines TMA (maximum) ou 42 mines TMB (maximum) 1 canon de 105mm SKC/36 de pont (150 coups) 1 canon de 20mm Flak/30 en affût anti-aérien (2000 coups)
Équipage	4 Officiers et 39 hommes

D'abord lancé en juin 1935, le type II était le premiers U-boots commissionnés en Allemagne après le reniement du Traité de Versailles. L'Allemagne avait déjà commencé la construction de 12 nouveau U-boots de type II dès 1934. Le 15 juin 1935, le premier bâtiment du type II fut lancée.

Petit et étroit, le type II étaient un sous-marin côtiers destinés principalement à la formation, mais en raison de la pénurie de bateaux disponibles, ils fut plus tard relégués aux front. Avec un équipage de 25 personnes, le sous-marin était limité et avaient à disposition que trois à quatre semaines de provisions, mais il revenait au port principalement pour approvisionnement en torpilles que du reste.

Au total, 50 bateaux de type II ont été produits entre 1934 et 1941. Parmi ceux-ci, seuls huit ont été détruits au combat en mer.
La plupart d'entre eux se sont fait détruire au cours de la capitulation.

Le type II possède 4 variantes sous la dénomination A, B, C et D.

Type IIa

Le type IIA avait une coque simple. Comparé aux autres variantes, il avait un plus petit pont et pouvait porter les torpilles G7a allemand, les G7e et les torpilles mines de types TM.
Il avait un périscope simple dans le kiosque et des éperons dentelés à l'avant. De plus, il était armé d'un canon anti-aérien de 20 mm.
Les éperons ont été adoptés sur les sous-marins de la première guerre mondiale pour éperonnée des navires.

La série de sous-marins côtiers de type A ne fut produit qu'à six exemplaires, immatriculer de U-1 à U-6.

[en cours de redaction]

Type IIb

Le type B a été le Type II le plus fabriqué (20 unités). Jusqu'à la seconde moitié de 1936, Germaniawerft AG et Deutsche Werke AG à Kiel ont construit 18 sous-marins de type II B, qui ont été désignés U-7 à U-24.
En mars 1940, la Flander Werke AG à Lübeck a achevé deux autres unités - U-120 et U-121. Initialement, ils devaient être vendus, mais ils ont finalement été mis en service dans la Kriegsmarine.

Le type II B était plus long - 42,7 m. Cela a permis l'installation d'un réservoir de carburant supplémentaire, ce qui a augmenté sa portée à 8 nœuds de 1'600 à 3'100 NM. En raison de modifications de la coque, le temps de plongée en cas d'accident a été réduit à 25 secondes.

Type IIc

La troisième série de sous-marins de type II a été construite entre 1937 et 1940. La longueur du bateau a encore été augmentée d'environ 1 mètre, ce qui a permis d'installer une salle radio séparée.
Les réservoirs de carburant ont été agrandis, ce qui a augmenté la portée du bateau à 3 800 NM (le Type A avait une portée de seulement 1 600 NM).
Le type C était également équipé du deuxième périscope et disposait de moteurs électriques plus puissants de 205 ch.

il y eu 8 sous-marins de ce type, immatriculer de U-56 à U-63

Type IId

Dans la seconde moitié de septembre 1939, le commandement de la Kriegsmarine passe une commande au chantier naval Deutsche Werke AG pour la quatrième série de sous-marins côtiers de type II. Il comprenait 16 unités, immatriculer de U-137 à U-152.

La coque de type II D a été encore allongée, elle mesurait plus de trois mètres de plus que celle des sous-marins de type II A.
Le déplacement en surface a été augmenté à 314 tonnes. Les réservoirs de carburant agrandis stockaient plus de 38 tonnes de pétrole.
Ainsi, la portée à 8 nœuds a été augmentée à 5 650 NM.

Donnée technique

	Type II A	Type II B	Type II C	Type II D
Années de construction	1935	1935	1934-1935	1935
Type	côtiers à simple coque	côtiers à simple coque	côtiers	côtiers à simple coque
Nombre	6	20	8	16
Dimensions	40,9 x 4,10 x 3,83 mètres	42,7 x 4,10 x 3,9 mètres	43,9 x 4,10 x 3,8 mètres	44,0 x 5,0 x 3,9 mètres
Immersion max	100 mètres	100 mètres	100 mètres	100 mètres
Temps pour plonger	Entre 25 et 35 secondes	30 secondes	Entre 25 secondes	25 secondes
Vitesse	13 kt en surface 6,90 kt en plongée	13 kt en surface 7 kt en plongée	12 kt en surface 7 kt en plongée	12,7 kt en surface 7,4 kt en plongée
Autonomie.	1'050 NM à 12 kt en surface 2'000 NM à 8 kt en surface 35 NM à 4 kt en plongée 71 NM à 2 kt en plongée	1'800 NM à 12 kt en surface 3'900 NMà 8 kt en surface 35 NM à 4 kt en plongée 71 NM à 2 kt en plongée	1'900 NM à 12 kt en surface 4'200 NM à 8 kt en surface 35 NM à 4 kt en plongée 71 NM à 2 kt en plongée	3'200 NM à 12,7 kt en surface 56 NM à 4 kt en plongée
Propulsion	2 x Diesel de 700 cv en surface 2 x moteur électrique de 300 kW en plongée	2 x Diesel de 700 cv en Surface 2 x moteur électrique de 300 kW en Plongée	2 x Diesel de 700 cv en Surface 2 x moteur électrique de 300kW en Plongée	2 x Diesel de 700 cv en Surface 2 x moteur électrique de 300 kW en Plongée
Armement	3 tubes lance-torpilles de 533mm AV 6 torpilles de réserve ou 18 mines ou 1 torpille + 8 mines TMA ou 1 torpille + 10 mines TMB ou 1 torpille + 4 mines TMA + 6 mines TMB ou 12 mines TMA ou 18 mines TMB 1 canon double de 20mm Flak (850 coups)	3 tubes lance-torpilles de Ø 533mm AV 6 torpilles ou 1 torpille + 8 mines TMA ou 1 torpille + 10 mines TMB ou 1 torpille + 4 mines TMA + 6 mines TMB ou 12 mines TMA ou 18 mines TMB 1 canon double de 20mm Flak (1000 coups)	3 tubes lance-torpilles de Ø 533mm AV 6 torpilles ou 1 torpille + 8 mines TMA ou 1 torpille + 10 mines TMB ou 1 torpille + 4 mines TMA + 6 mines TMB ou 12 mines TMA ou 18 mines TMB 1 canon double de 20 mm Flak (1000 coups)	3 tubes lance-torpilles de Ø 533mm AV 6 torpilles ou 1 torpille + 8 mines TMA ou 1 torpille + 10 mines TMB ou 1 torpille + 4 mines TMA + 6 mines TMB ou 12 mines TMA ou 18 mines TMB 1 canon double de 20 mm Flak (1000 coups)
Équipage	3 Officiers et 22 hommes	3 Officiers et 22 hommes	3 Officiers et 22 hommes	3 Officiers et 22 hommes

Le U-Boot de type VII était le cheval de bataille de la Kriegsmarine lors de la Seconde Guerre mondiale. Construit à plus de 700 exemplaires, ce qui est un record historique de production en série de sous-marins, il fut le type le plus utilisé de la guerre.

Ce type de sous-marins océaniques était un intermédiaire entre les types côtiers et les types de très long rayon d'action.
Mieux adapté aux dimensions plus réduites de l'Atlantique Nord.
Le type VII, introduit par la classe A, a connu plusieurs évolutions destinées à l'améliorer.

Type VIIA

Le type VIIA a été conçu entre 1933 et 1934 pour être le premier d'une nouvelle génération de sous-marins d'attaque.
Les sous-marins de ce type étaient bien plus performants et bien mieux armés que ceux du type II, qu'ils remplaçaient, et étaient très appréciés de leurs équipages.

Pourvus de 4 tubes lance-torpilles avant et 1 tube lance-torpilles arrière, ils disposaient en général d'un magasin de 11 torpilles.
Très agiles en surface, leur pont était également équipé d'un canon de 88 mm à grande cadence (le Schiffskanone C/35 L/45), disposant de 220 coups.

Entre 1935 et 1937, 10 U-Boote de type VIIA ont été construits, dont 6 par AG Weser (U-27 à U-32) et 4 par l’arsenal Germania (U-33 à U-36).
À l'exception de deux d'entre eux, le U-29 et le U-30, qui se trouvaient dans la baie de Kupfermühle, ils ont tous été coulés durant la Seconde Guerre mondiale.

Type VIIB

La classe B était équipée de réservoirs externes additionnels permettant d'emporter 33 tonnes de fuel supplémentaires, ce qui augmentait le rayon d'action de 4 625 km à 10 nœuds en surface.
24 exemplaires du type VIIB ont été produits entre 1936 et 1940. (U-45 à U-55, U-73 à U-76, U-83, U-84 à U-87 et U-99 à U-102)

Les sous-marins de type VIIB étaient également mieux motorisés et plus rapides, et étaient équipés de deux gouvernails afin de leur procurer une meilleure agilité.
Ils étaient pourvus du même armement que les type VIIA (à l'exception du U-83, qui ne disposait pas de tube lance-torpilles arrière), mais pouvaient embarquer 3 torpilles supplémentaires.

Beaucoup des sous-marins de type VIIB furent parmi les plus célèbres U-Boot de la Seconde guerre mondiale, notamment le U-48 (plus de victoires), le U-47, le U-99 et le U-100.

Type VIIC

Le type VIIC était une machine de guerre très efficace, présente quasiment partout où les U-Boote opéraient, bien que son rayon d'action soit moins important que celui de l'imposant type IX. Il est entré en service alors que les premiers succès du début de la guerre touchaient à leur fin, et il a été de la partie lors de la défaite finale infligée par la campagne anti-sous-marine alliée, en fin d'année 1943 et 1944.

Le type VIIC était une version légèrement modifiée du très fonctionnel VIIB. Il utilisait la même motorisation, mais étant sensiblement plus gros et plus lourd, il était un peu plus lent.
Entre 1944 et 1945, la plupart des exemplaires ont été équipés d'un schnorchel (tube hissable à l'immersion périscopique, permettant à un sous-marin de faire fonctionner ses moteurs Diesel, alimentant ces derniers en air sans avoir à faire surface).
Il utilisait également le même armement que les versions précédentes, excepté les U-72, U-78, U-80, U-554 et U-555, qui n'avaient que 2 tubes lance-torpilles avant, et les U-203, U-331, U-351, U-401, U-431 et U-651, qui n'avaient pas de tube lance-torpilles arrière.

Type VIIC/41

Le type VIIC/41 était une version légèrement modifiée du VIIC, et disposait du même armement et de la même motorisation. La différence résidait dans le renforcement de la coque pressurisée, et l'allègement de la machinerie pour compenser, ce qui le rendait un peu plus léger que le VIIC.

Au total, 91 exemplaires en furent construits, dont seuls ceux produits après le U-1271 disposaient d'un équipement de largage de mines.

Le Mémorial naval de Laboe, au Nord de Kiel, présente le U-995, un U-Boot de type VIIC/41, et le dernier U-Boot de type VII encore existant au monde.

Type VIIC/42

Le type VIIC/42 est conçu entre 1942 et 1943 pour remplacer le vieillissant type VIIC.
Il aurait dû être équipé d'une coque pressurisée bien plus résistante, blindée par 28 mm d'acier, ce qui lui aurait permis de plonger à une profondeur deux fois supérieure à celle des précédents type VIIC.

Il était prévu pour être d'apparence similaire au type VIIC/41, doté de deux périscopes dans le massif et chargé de deux fois plus de torpilles.

Les contrats sont signés pour construire 164 exemplaires ; alors que quelques chantiers en avaient commencé la production, celle-ci est annulée le 30 septembre 1943 en faveur de la construction d'U-Boote de type XXI.

Type VIID

Le type VIID, conçu entre 1939 et 1940, était une version allongée du type VII-C, avec 3 rangées de 5 tubes verticaux. Ces tubes servaient à éjecter des mines marines.

Construit à 6 unités (le U-213, le U-214, le U-215, le U-216, le U-217 et le U-218) il se montra peu efficace et, à la fin de la guerre, seul un exemplaire n'avait pas été coulé.

Type VIIF

Le type VIIF, conçu en 1941, était un transporteur de torpilles. C'était le plus lourd et le plus gros des U-Boote de type VII construits.
Son armement était identique à l'exception du fait qu'il ne disposait pas de canons sur le pont, mais il pouvait en contrepartie embarquer jusqu'à 39 torpilles.

Seuls quatre exemplaires en furent construits, deux d'entre eux (l'U-1059 et l'U-1062) étaient affectés au ravitaillement des flottilles de l'Est, tandis que les deux autres (l'U-1060 et l'U-1061) étaient affectés au ravitaillement des bases sous-marines de l'Atlantique.

Donnée technique

	Type VII A	Type VII B	Type VII C	Type VII C/41	Type VII D	Type VII F
Années de construction	1936-1937	1936-1940	1940 à 1943	1941-1943	1940-1942	1941-1943
Type	moyens, de haute mer à simple coque	moyens, de haute mer	moyens, de haute mer	océaniques	mouilleur de mines	ravitaillement
Nombre	10	24	654	84	6	4
Dimensions	64,51 x 5,85 x 4,37 mètres	66,5 x 6,20 x 4,74 mètres	66,5 x 6,2 x 4,74 mètres	67,2 x 6,2 x 4,8 mètres	76,9 x 6,38 x 5,01 mètres	77,63 x 7,3 x 4,91 mètres
Immersion max	220 mètres	220 mètres	230 mètres	250 mètres	200 mètres	200 mètres
Temps pour plonger	50 secondes	30 secondes
Vitesse	17 kt en surface 8 kt en plongée	17,9 kt en surface 8 kt en plongée	17,7 kt en surface 7,6 kt en plongée	17,7 kt en surface 7,6 kt en plongée	16.7 kt en surface 7,3 kt en plongée	17,6 kt en surface 7,6 kt en plongée
Autonomie.	6'200 NM en surface à 10 kt 73-94 NM en plongée à 4 kt	6'500 NM en Surface à 12 kt 72 NM en plongée à 4 kt	6'500 NM en Surface à 12 kt 80 NM en plongée à 4 kt	6'500 NM en Surface à 12 kt 80 NM en plongée à 4 kt	11'200 NM à 10 kt en Surface 69 NM à 4 kt en Plongée	14'700 NM à 10 kt en Surface 75 NM à 4 kt en Plongée
Propulsion	2 x diesel de 2320 cv 2 x moteur électrique de 750 cv (560 kW)	2 x diesel de 1160 cv ou 1400 cv 2 x moteur electrique de 375 cv	2 x diesel de 1400 cv 2 x moteur electrique 375 cv	2 x diesel de 2320 cv 2 x moteur électrique de 750 cv	2 x Diesel 2 x moteur électrique	2 x diesel de 2800 cv 2 x moteur électrique de 750 cv
Armement	4 tubes lance-torpilles d'étrave de Ø 533 mm 1 tubes à l'arrière externe et non rechargeable de Ø 533 mm 11 torpilles de réserve, ou 22 TMA ou 33 TMB 1 canon de 88 mm C35 L/45 1 canon de 20 mm C30 À partir de 1944 2 canons Flak de 37 mm	5 tubes lance-torpilles (4 d'étrave et 1 à l'arrière) de 533 mm 14 torpilles de réserve ou 26 TMA ou 39 TMB 1 canon de 37 mm, puis de 88 mm C35 L/45 1 mitrailleuse de 20 mm C30 À partir de 1944 1 canon de 37 mm et quatre mitrailleuses doubles de 20 mm Flak	4 tubes lance-torpilles de 533 mm AV 1 tube lance-torpilles ARR 14 torpilles de réserve 1 canon de 37 mm puis de 88 mm L/45 C35 de pont 1 canon de 20 mm C30 en affut anti-aérien 26 mines Torpedomine A ou 39 Torpedomine B	5 tubes lance-torpilles de 533 mm 6 torpilles de réserve 1 canon de 88 mm 1 canon de 20 mm	5 tubes lance-torpilles de 533 mm (4 AV, 1 ARR) 12 torpilles de réserve ou 26 TMA ou 39 TMB ou 15 mines SMA de 350 kg 1 canon de 88 mm C35 L/45 avec 220 coups 2 canons de 20 mm Flak C30 (2 x 1) avec 4380 coups 1 canon de 37 mm Flak avec 1195 coups 4 canons de 20 mm C38 (2 x 2) avec 4380 coups	5 tubes lance-torpilles de 533 mm (4 AV, 1 ARR) 14 torpilles de réserve 1 canon de 37 mm avec 1195 coups 2 canons de 20 mm C38 avec 4380 coups
Équipage	4 Officiers et de 44 à 56 hommes	4 Officiers et de 40 à 56 hommes	4 Officiers et de 44 à 56 hommes	44 hommes	4 Officiers et 40 hommes	4 Officiers et 42 hommes

Le Unterseeboot type IX ou U-boot type IX était un type de sous-marin conçus spécialement pour opérer dans un très grand rayon d'action (au delà de 10 000 NM).
Les types IX ont été déclinés en différentes classes : IXA, IXB, IXC, IXC/40 et IXD.

Type IXA

Conçu dans les années 1935-1936 comme U-boot à long rayon d'action, les types IXA étaient des dérivées des types IA.
Leur profondeur opérationnelle optimale était de 100 mètres, la profondeur de plongée maximale (immersion d'écrasement) étant de 200 mètres mais beaucoup sont allés plus profond et ont survécu.
Ils étaient équipés de trois périscopes (un dans le poste central et deux dans le massif).
8 navires de type IX ont été mis en service : U-37, U-38, U-39, U-40, U-41, U-42, U-43 et U-44.

Type IXB

La classe B (ou IXB) était une amélioration du type IXA avec un rayon d'action augmenté de 1 500 nautiques et un poids légèrement augmenté.
Cette classe fut la plus efficace et la plus victorieuse avec une moyenne d'environ 100 000 tonnes coulées par U-boots, l'importante puissance de feu (22 torpilles) permettant de traquer un convoi nuit après nuit.

14 navires de type IX de classe B ont été mis en service :
U-64, U-65 et U-103 à U-124.

Les plus connus de ces U-boot sont l'U-123, qui participa à l'Opération Drumbeat et l'U-107, qui fut l'un des U-boot les plus victorieux de la Seconde Guerre mondiale.

Type IXC

Évolution de la classe B, la classe C (ou IXC) avait une capacité supplémentaire de 43 tonnes de carburant qui permettait une augmentation du rayon d'action (1 450 nautiques en plus en surface à 10 nœuds).
On peut noter la disparition du périscope de la salle de contrôle.
En mouilleurs de mines, ils pouvaient emporter 44 mines TMA ou 66 mines TMB, mais beaucoup n'ont pas été adaptés pour cela (U-162 » U-170 et U-505 » U-550 - 35 bateaux non adaptés).

57 navires de type IX de classe C ont été mis en service :
U-66 à U-68, U-125 à U-131, U-153 à U-166, U-171 à U-176, U-501 à U-524.

Type IXC/40

La classe C/40 était une légère modification de la classe C.
Les Type IXC/40 avaient un rayon d'action et une vitesse en surface légèrement plus grande.
Ils étaient également un peu plus lourds avec 1 545 tonnes chargés au maximum et immergés.

87 navires de type IX de classe C/40 ont été mis en service :
U-167 à U-170, U-183 à U-194, U-525 à U-550, U-801 à U-806, U-841 à U-846, U-853 à U-858, U-865 à U-870, U-877 à U-881, U-889 et U-1221 à U-1235.

Type IXD

Conçu dans les années 1939-1940, la classe D (ou IXD) a porté plusieurs dénominations : D, D/41 ou encore D1 et D2.
Les différences entre D1 et D2 étant principalement la puissance du moteur et la position de celui-ci (du fait de problèmes de démarrage sur les D1).
On peut remarquer principalement, par rapport à la classe C/40, un alourdissement d'environ 500 tonnes, un allongement d'un peu plus de 10 mètres et enfin une augmentation du nombre de torpilles embarquées passant de 22 à 24 unités.

Entre 1943 et 1944, les tubes lance torpille de certains D1 (U-180 et U-195) furent retirés pour les convertir en transport et ainsi transformés, ils pouvaient emporter jusqu'à 252 tonnes de fret.

30 navires de type IX de classe D ont été mis en service :
U-177 à U-182, U-195 à U-200, U-847 à U-852, U-859 à U-864 et U-871 à U-876.

Donnée technique

	Type IX A	Type IX B	Type IX C	Type IX D
Années de construction	1938-1939	1938-1939	1941-1942	1942-1944
Type	océaniques	océaniques	océaniques	océaniques à long rayon d'action
Nombre	8	14	54	2x D1 + 26x D2 + 1x D42
Dimensions		76,50 x 6,76 x 4,7 mètres	76,76 x 6,76 x 4,7 mètres	87,58 x 7,5 x 5,35 mètres
Immersion max	150 mètres	150 mètres	150 mètres
Temps pour plonger	35 secondes	35 secondes	35 secondes
Vitesse	18,2 kt en surface 7,7 kt en plongée	18,2 kt en surface 7,3 kt en plongée	18,2 kt en surface 7,3 kt en plongée	19,2 kt en Surface 6,9 kt en Plongée
Autonomie.	10'500 NM en Surface 65-68 NM en Plongée	12'000 NM en Surface 64 NM en Plongée	13'450 NM en Surface 63 NM en Plongée	12'750 / 13'450 / 31'000 NM en Surface 115 / 63 / 57 NM en Plongée
Propulsion	2 x Diesel de 4400 cv 2 x moteur électrique de 740 kW	2 x Diesel de 4400 cv 2 x moteur électrique de 740 kW	2 x Diesel de 4400 cv 2 x moteur électrique de 740 kW	4x Diesel de 9000cv [D1] / de 4400cv [D2 & D42] 2x Diesel de 3200cv [D1] / de 1000 cv [D2 & D42] 2 x moteur électrique 740 kW
Armement	4 tubes lance-torpilles AV de 533 mm 2 tubes lance-torpilles ARR de 533 mm 22 torpilles de réserve ou 66 mines 1 canon de 105 mm 1 canon de 37 mm Flak 1 canon de 20 mm	4 tubes lance-torpilles AV de 533 mm 2 tubes lance-torpilles ARR de 533 mm 22 torpilles de réserve ou 66 mines 1 canon de 105 mm 1 canon de 37 mm Flak 1 canon de 20 mm	4 tubes lance-torpilles AV de 533 mm 2 tubes lance-torpilles ARR de 533 mm 22 torpilles de réserve ou 66 mines 1 canon de 105 mm 1 canon de 37 mm Flak 1 canon de 20 mm 44 mines Torpedomine (TMA) [Série C/40]	4 tubes lance-torpilles de 533 mm AV 2 tubes lance-torpilles de 533 mm ARR 27 torpilles de réserve ou 72 mines 1 canon de 105 mm 1 canon Flak de 37 mm 1 canon Flak de 20 mm
Équipage	4 Officiers et 44 hommes	4 Officiers et 44 hommes	4 Officiers et 44 hommes	4 à 7 Officiers et 51 à 57 hommes

Initialement prévus comme mouilleurs de mines à longue portée, les types X ont ensuite été utilisés pour le transport de marchandises à longue distance, tâche qu’il partagea avec le type IX-D1 et les sous-marins italiens de la classe Romolo.


Ces sous-marins, conçus en 1938, furent lancés comme submersibles océaniques. Ils pouvaient contenir jusqu’à 66 mines SMA et 15 torpilles.
Les sous-marins de la classe XB étaient spéciaux car ils possédaient seulement deux tubes lance-torpilles, à la poupe. Tout les tubes mouilleurs de mines étaient utilisé comme zone de fret, ce qui empêchait leur utilisation pour des mines.
Avec 2 710 tonne en à pleine charge, ils furent les plus grands sous-marins allemands jamais construits, ce qui les rendaient moins agiles et avec une vitesse d’immersion plus faible.


Au total, huit sous-marins furent construits (U-116, U-117, U-118, U-119, U-219, U-220, U-233 et U-234).

Six furent coulés durant la guerre, mais deux survécurent à la Seconde Guerre mondiale.
Un des survivants fut l’U-234, qui fut célèbre pour son chargement de 560 kg d’oxyde d’uranium à destination du Japon.
Il contenait aussi deux avions à réaction Me-262 ainsi que dix moteurs à réaction.
L’autre type XB à survivre fut l’U-219 qui atteignit Jakarta en décembre 1944 avec un chargement contenant des missiles V2 à destination du Japon.

Donnée technique

	Type X
Années de construction	1941-1944
Type	croiseur mouilleur de mines
Nombre	8
Dimensions	89,8 x 9,2 x 4,71 mètres
Immersion max	220 m
Temps pour plonger
Vitesse	17 kt en surface 7 kt en plongée
Autonomie.	18'450 NM en Surface 93 NM en Plongée
Propulsion	2 x Diesel de 4200 cv 2 x moteur électrique de 800 kW
Armement	2 Tubes lance-torpilles de 533 mm 11 torpilles de réserve 1 canon Utof de 105 mm L/45 1 canon Flak de 37 mm Plus tard : 1 canon de 37 mm Flak 4 canons de 20 mm Flak 66 mines Schachmine A (SMA)
Équipage	5 Officiers et 47 hommes

Le sous-marin de type XIV était une version raccourcie du type IX D et était utilisé comme pétrolier ravitailleur de sous-marins et n'avaient aucune capacité offensive, pas de tubes lance-torpilles mais seulement des armes de défense anti-aérienne.
Vingt-quatre étaient prévus, mais seulement dix ont été mis en service. Trois (U-491 à U-494) ont été annulés avant d'être achevés et onze n'ont jamais été mis en service.
Ce type était surnommé Milchkuh (vache à lait).


En raison de sa grande taille, le type XIV pouvait ravitailler d'autres sous-marins avec :

• 432 tonnes de carburant,
  
• 14 torpilles stockées dans des containers extérieurs
  
• de la nourriture fraîche qui était conservée dans des réfrigérateurs.
  

En outre, ces sous-marins étaient équipés de boulangeries, afin d'offrir le luxe de pain frais pour les équipages se ravitaillant.

En 1942, les « vaches laitières » ont permis aux petits sous-marins de type VIIC d'effectuer des raids sur la côte américaine au cours de l'Opération Paukenschlag.
Les « vaches laitières » étaient des cibles prioritaires pour les forces alliées.


À la fin de la guerre, les dix sous-marins type XIV ont été coulés.
Sur un effectif estimé de 530 à 576 hommes ayant servi sur une « vache laitière », 289 ont été tués.


10 sous-marins de ce type ont été construits : U-459 à U-464 et U-487 à U-490

Donnée technique

	Type XIV
Années de construction	1941-1943
Type	pétroliers océaniques
Nombre	13 Lancés 10 en Service
Dimensions	67,10 x 9,35 x 6,51 mètres
Immersion max	240 m
Temps pour plonger
Vitesse	14,9 kt en surface 6,2 kt en plongée
Autonomie.	12'350 NM en Surface 55 NM en Plongée
Propulsion	2 x Diesel de 3200 cv 2 x moteur électrique de 560kW
Armement	pas de tubes lance-torpilles 2 canons Flak de 37 mm 1 canon Flak de 20 mm 14 torpilles et 432 tonnes de mazout pour le ravitaillement
Équipage	6 Officiers et 47 hommes dont un médecin

Le U-Boot de type XVII était un petit sous-marin anaérobie côtier à moteur Walter.
Les submersibles étaient équipés de système de propulsion peroxyde d'hydrogène à forte concentration comme carburant, ne nécessitant pas d'oxygène.
Cette technologie permet d'atteindre de grandes vitesses en plongé. En juin 1944, pendant des essais, l'U-792 atteint la vitesse de 25 nœuds en plongée.

Type XVIIa

Les deux premiers U-boote mis en service furent les U-792 et U-793. Désignés Wa 201, ils ont été construits par Blohm + Voss en 1943.
Les deux autres sous-marin de type XVIIA furent les U-794 et U-795. Désignés Wk 202, ils ont été construits par l'Arsenal Germania à Kiel et ont été mis en service en avril 1944.

Les sous-marins de type XVIIA se sont révélés être très difficiles à manier à grande vitesse et les constructeurs ont été confrontés à de nombreux problèmes mécaniques au fait qu'une quantité importante de puissance fut perdue en raison d'une contre-pression accrue sur l'échappement en profondeur, ce qui entraînait une faible efficacité. En outre, le rapport longueur/largeur était trop élevé, ce qui entraînait une résistance inutilement élevée.

Type XVIIb

La construction des nouveaux sous-marins opérationnels de type XVII - le type XVIIB - a débuté au chantier naval de Blohm + Voss à Hambourg.
Le type XVIIB, contrairement au XVIIA, n'avait qu'une seule turbine.

Le chantier devait construire 12 sous-marins, de l'U-1405 à l'U-1416. Mais face à un grand nombre de commandes des sous-marins de type XXI, la Kriegsmarine réduisit l'ordre à six.
Au final seul 3 type XVIIB furent terminé avant la fin de la guerre (U-1405, U-1406 et U-1407)

Donnée technique

	Type XVII A	Type XVII B
Années de construction	1943-1944	1944-1945
Type	côtiers avec turbine Walter	côtiers avec turbine Walter
Nombre	4	3
Dimensions	39,05 x 4,5 x 4,3 mètres	41,45 x 4,5 x 4,3 mètres
Immersion max
Temps pour plonger
Vitesse	9 kt en surface 5,5 kt à 25 kt en plongée	8,8 kt en surface 5,5 kt à 25 kt en plongée
Autonomie.		3'000 NM en surface 150 NM en plongée
Propulsion	1 x Diesel de 230 cv 2 x turbine Walter de 4900 cv 1 x moteur électrique de 55 kW	1 x Diesel de 230 cv 1 x turbine Walter de 2500 cv 1 x moteur électrique de 55 kW
Armement	2 tubes lance-torpilles de 533 mm AV 4 torpilles de réserve	2 tubes lance-torpilles de 533 mm AV 4 torpilles de réserve
Équipage	2 Officiers et 10 hommes	3 Officiers et 16 hommes

Le type XXI, ou E-boot qui signifie en allemand Elektroboot, est un sous-marin révolutionnaire pour l'époque.
Il est en effet capable d'atteindre la vitesse de 17,5 nœuds en plongée (plus rapide que les frégates et les corvettes qui escortaient les convois) et de parcourir plus de 220 nautiques sous l'eau à sa vitesse économique (4 à 5 nœuds).

Ses moteurs Diesel le propulsaient à plus de 15,6 nœuds en surface et 17,5 nœuds en plongée sur ses moteurs électriques. Il était donc plus rapide en plongée qu'en surface.

La masse de batteries électriques (936 t) était le triple de celles embarquées dans un U-boot type VII-C.
Elles permettaient ainsi une plus grande autonomie et réduisaient le temps pendant lequel il devait les recharger en naviguant au schnorkel.
Ce puissant sous-marin pouvait rester 62 heures en plongée à 5 nœuds et tirer 18 torpilles en 20 minutes. Il « respirait » sous l'eau grâce au schnorkel.

Son rayon d'action en surface (avec les moteurs diesel) atteignait 28 000 km.

Son armement anti-navires et anti-sous-marins était de six tubes lance-torpilles de 533 mm à l'avant.
Il embarquait 23 torpilles acoustiques 6 pré-chargé et 17 de réserve.
Deux pseudo-tourelles doubles d'un calibre de 20 ou 30 mm, intégrées à l'avant et à l'arrière du massif, assuraient sa défense antiaérienne.

Pour l'écoute, il était équipé d'un sonar passif très sensible pour l'époque, logé à la base de l'étrave.
Il embarquait aussi un détecteur de radar et un radar de veille surface ainsi que deux périscopes ; un d'attaque et un autre de veille.
Ses puissants sonars lui permettaient de détecter les bateaux et ses radars, les avions et même de savoir s'il était détecté par un bateau ou un avion.


La mise au point complexe d'un sous-marin aussi innovant fut trop longue pour modifier l'histoire de la guerre navale de manière décisive.
Aucun navire allié n'a été coulé par un type XXI.
Cependant, le type XXI est considéré comme le premier sous-marin intégral capable de naviguer en permanence sous l'eau.

Il eu 118 Type XXI mis en service :
U-2501 à U-2531, U-2533 à U-2536, U-2538 à U-2546, U-2548, U-2551, U-2552, U-3001 à U-3035, U-3037 à U-3041, U-3044 et U-3501 à U-3530

Une copie du U-Boot type XXI, le projet 613, a été construite par l'URSS après la guerre ; l'OTAN l'a dénommée classe Whiskey.

Après la guerre les U-Boot type XXI furent utilisé par 5 pays :

• Allemagne : De 1960 à 1968, rebaptisé Wilhelm Bauer fut utilisé comme navire océanographique puis, modifié, comme bâtiment d'expérimentation à partir de 1970.
  
• France : En service dans la marine nationale de 1946 à 1967, le sous-marin de type XXI U-2518 fut renommé Roland Morillot.
  
• Royaume-Uni : La Royal Navy utilisa le sous-marin U-3017 sous l'appellation HMS N41 pour effectuer diverses expérimentations.
  
• États-Unis : La Navy a repris le U-2513 et le U-3008, pour une utilisation dans l'Atlantique.
  
• Union soviétique : Quatre sous-marins de type XXI (U-3515, U-2529, U-3035 et U-3041) ont été mis en service dans la marine soviétique en tant que B-27, B-28, B-29 et B-30
  

Donnée technique

	Type XXI
Années de construction	1943
Type	océanique
Nombre	118
Dimensions	76,7 x 8 x 6,32 mètres
Immersion max	280 m
Temps pour plonger
Vitesse	15,6 kt en surface 17,2 kt en plongée
Autonomie.	11'150 NM en Surface 285 NM en Plongée
Propulsion	2 x Diesel de 4000 cv 2 x moteur électrique de 4100 kW 2 x moteur électrique de 166 kW
Armement	6 tubes lance-torpilles de 533 mm 23 torpilles en réserve et 12 mines TMC 2x canons jumelés anti-aérien de 20 mm
Équipage	5 Officiers et 52 hommes

Le Unterseeboot type XXIII entra en service au cours des derniers mois du conflit en Europe pour opérer dans les eaux peu profondes de la mer du Nord, de la mer Noire et de la mer Méditerranée, là où les opérations étaient trop risquées pour les U-boot type XXI en raison de leur déplacement beaucoup plus important.

Ils étaient si petits qu’ils ne pouvaient transporter que deux torpilles, lesquelles devaient être chargées par l’extérieur.


Le premier type XXIII, U-2321, fut lancé de Deutsche Werft à Hambourg, le 17 avril 1944. Ce fut un des six type XXIII qui effectuèrent des patrouilles autour des îles Britanniques au début de 1945.
Quarante-huit suivirent de Deutsche Werft, ainsi que treize de Germaniawerft de Kiel.
L’U-4712 fut le dernier à être lancé, le 19 avril 1945.

Aucun des six types XXIII opérationnels — U-2321, U-2322, U-2324, U-2326, U-2329 et U-2336 — ne fut coulé par les navires alliés,
mais ils envoyèrent par le fond ou endommagèrent cinq navires pour un total de 14 601 tonnes.


Seulement trois types XXIII survécurent à la guerre :

• L’U-2326, récupéré par les britannique sous le nom de N-35, il fut prêté à la marine française, et disparut au large de Toulon le 5 décembre 1946.
  
• L’U-2353 récupéré par les britannique sous le nom de N-37.
  
• L’U-4706 récupéré par les norvégiens sous le nom de Knerten
  

Donnée technique

	Type XXIII
Années de construction	1943
Type	côtier
Nombre	62
Dimensions	34,68 x 3,02 x 3,66 mètres
Immersion max	180 m
Temps pour plonger
Vitesse	9,7 kt en surface 12,5 kt en plongée
Autonomie.	4450 NM en surface 63 NM en plongée
Propulsion	1 x Diesel de 575 cv 1 x moteur électrique de 427 kW 1 x moteur électrique de 25,8 kW
Armement	2 tubes lance-torpilles de 533 mm AV 2 torpilles en réserve
Équipage	2 Officiers et 12 hommes

Biber

Le Biber (Castor) était un sous-marin de poche utilisé au sein des petites unités de combat de la Kriegsmarine.
Il était à l'origine destiné à s'appeler U-Boot Type XXVII C
Le Biber a été fabriqué de mai 1944 à novembre 1944, avec 324 unités produites.

Sa construction présentait des défauts si graves que la plupart des Biber échouaient leurs missions en raison de défauts techniques ou ont dû abandonner la mission.
Dans l'ensemble, 60 à 70 % des marins sur Biber sont décédés.
Les modèles successeurs furent appelés Biber II et le Biber III.

Biber I

Le Biber a été développé sur la base d'une idée du capitaine de corvette Hans Bartels après avoir intercepter le sous-marin de poche britannique Welman (W-46)
la première ébauche du prototype du Biber était disponible, il reçut la désignation Adam. La construction du prototype s'est déroulée si rapidement qu'Adam a pu être achevé le 15 mars 1944 et était prêt pour les premiers essais en mer le 29 mars 1944. La première tentative de plongée a conduit Adam à couler immédiatement au fond de la baie de Lübeck, à peine détaché des câbles de remorquage.

Son armement principal se composait de deux torpilles G7 montées dans des évidements en forme d'auge sur les côtés de la coque dans des glissières.
Afin d'éviter d'endommager les torpilles ou de déclencher une détonation en cas d'échouement, le Biber possédait deux patins massifs sur le dessous de sa coque, dont la hauteur dépassait légèrement celle des torpilles. Alternativement, au lieu de torpilles, des mines pourraient également être transportées.
Le tir se faisait principalement à une distance allant jusqu'à 800 m, la portée maximale des torpilles à 18,5 nœuds étant toujours de 4000 m.
Une autre complication était que le Biber ne pouvait déclencher ses torpilles qu'en navigant en surface, puis s’immerger loin du combat ou s’immerger en cas d'attaques.

Avec environ 225 litres de carburant, l'autonomie du Biber en surface était de 100 milles nautiques (nm) à une vitesse de 6,5 nœuds ou de 8,5 nm sous l'eau avec le moteur électrique à une vitesse de 5,3 nœuds.

Biber II

En raison de la détérioration de la situation de guerre du point de vue du Reich allemand, un développement ultérieur du Biber a été envisagé.
Conçus dans les usines Flender sous la désignation Biber II comme un sous-marin de poche pour 2 hommes, il devait permettre un changement de garde, le Biber II devait avoir une coque extérieure plus solide pour atteindre de plus grandes profondeurs de plongée. Dans le même temps, toutes ses dimensions principales devraient être légèrement augmentées. À la fin de la guerre, cependant, seuls des croquis avaient été rédigés, qui ont été confisqués par les Alliés après la fin de la guerre.

Biber III

Le Biber III a été conçu comme un sous-marin de poche longue distance. Il a été développé à l'institut de recherche sur les torpilles Eckernförde dans un groupe de travail du département de développement du commandement des petites unités de combat.
La propulsion principal devait consister en un moteur diesel Daimler-Benz de 48 kW. La portée ciblée devait être de 1 000 nm à 8 nœuds. Il devait utiliser le même moteur pour la propulsion sous-marine. Pour ce faire, un nouveau type de système de génération d'oxygène a dû être développé. Le système de génération d'oxygène mobile associé a été construit à partir de décembre 1944 au TH Stuttgart par l' Institut de recherche pour l'ingénierie automobile et les moteurs de véhicules de Stuttgart.

Deux torpilles du nouveau type K-Butt à propulsion Ingolin, montées sur le côté du fuselage, servaient d'armement.
Le 14 novembre 1944, la TVA Eckernförde publie les premiers essais de remorquage sur le modèle réduit. La version originale devait mesurer 11,82 m de long et 2,5 m de large. Les tests de remorquage ont révélé diverses difficultés concernant la proue et d'autres pièces telles que la suspension des torpilles.

Le projet du Biber III n'est plus poursuivi au printemps 1945 sous l'impulsion du commandement des petites unités combattantes contre la volonté du haut commandement de la marine et finalement abandonné. Les raisons invoquées étaient :

• Expérience insuffisante avec les systèmes de génération d'oxygène qui justifierait une production de masse ;
  
• Des moteurs expérimentaux trop lourds et trop volumineux, qui ont également perdu une quantité notable de puissance avec les systèmes de génération d'oxygène.
  
• D'autres développements parallèles plus prometteurs
  

Molch

Le Molch (triton) était un sous-marin de poche produit en série pour les petites unités de combat de la marine allemande

Pour le développement du Molch, la principale exigence du commandement naval allemand consistait à utiliser des moteurs électriques facilement disponibles du type SSW-Eto.
Le premier prototype du Molch a été étudié à l'institut de recherche sur les torpilles Eckernförde et il est présenté le 12 juin 1944.

Le Molch ressemble à une grosse torpille. À l'arrière se trouve le moteur et le poste de pilotage doté d'un compas, d'un petit kiosque doté d'un dôme en plexiglas et d'un périscope de 1,5 m pouvant pivoter de 30° à gauche et à droite
L'épaisseur de la coque externe de 3 mm permettait d'atteindre une profondeur théorique de 40 m mais les essais en mer ont montré que l'on pouvait facilement plonger à 60-70 mètres de profondeur.
Son armement principal consistait en deux torpilles du modèle courant G7e de 53,3 cm de diamètre montées dans des garde-corps de chaque côté de la coque. Le déclenchement des torpilles était effectué au moyen de repose-pieds.


Les essais en mer ont montré très rapidement que le Molch était extrêmement vulnérable en raison de la difficulté à maintenir l'assiette pour rester submergé à la profondeur périscopique. Le pilote était constamment occupé à équilibrer le bateau.

L’Oberkommando der Marine (OKM) (le haut commandement de la Kriegsmarine) l'a donc classé non pas comme une arme de front, mais comme un navire école même si en pratique il a été envoyé au combat.

Type XXVII

Le Unterseeboot type XXVII était une classe de sous-marin de poche utilisés par la Kriegsmarine, qui comprenait un total de cinq variantes.
Tous étaient destinés à être utilisés par les petites unités de combat de la Marine (Kleinkampfverbände der Kriegsmarine ou en abrégé K-Verband).

Type XXVII A – Hecht

Le XXVII A appelé Hecht a été conçu pour la plongée et n'avait pas de cellules de plongée, seulement des cellules de contrôle.
La propulsion était assuré par un moteur électrique de 12 ch d'Allgemeine Elektricitäts-Gesellschaft (ou AEG), qui était en fait conçu pour entraîner des torpilles.
Après l'achèvement de la phase de construction, les autorités de guerre navale ont décidé que le type XXVII A devrait être équipé de torpilles en plus des mines de retenue afin d'attaquer non seulement pendant l'ancrage des navires ennemis mais aussi pendant leur déplacement.


La première commande pour la construction d'un navire de type XXVII A a été passée le 9 mars 1944.
Le sous-marin a été mis en service sous le nom de U-2111 le 23 mai 1944.

Le 28 mars, des commandes de construction sont passées pour des navires type XXVII supplémentaires au chantier naval Germaniawerft, qui achève 53 Hechte fin août 1944 et les remet à la Kriegsmarine.

Type XXVII B – Seehund

La désignation Type XXVII B comprend un certain nombre de modèles (B1 à B5), dont les version B1 à B4 n'ont pas été mis en production.
Le design rappelle la forme du brochet. Cependant, les modèles avaient une torpille de plus et avaient un arc attaché à l'avant de la coque, qui était destiné à permettre le voyage sur l'eau. En conséquence, la propulsion a été complétée par un moteur Diesel.

La cinquième version du type, B5, est entrée en production sous le nom de Seehund.
Le chantier naval de Kiel Germaniawerft a également construit 146 modèles du modèle XXVII B5. La première commande pour la construction de 3 sous-marins de type XXVII B5 a eu lieu le 28 avril 1944.
Le U-5013, le premier Seehund du chantier naval Germaniawerft a été mis en service le 20 octobre 19443.
Le chantier naval de Schichauwerft à Elbląg a également été chargé en juillet 1944 de construire des sous-marins XXVII B5. Ce contrat de construction comprenait 500 navires.
Le chantier naval était destiné à la construction de 50% de toute la production allemande de Seehund et, le 13 février 1945, il a livré un total de 151 sous-marins XXVII B5 à la Kriegsmarine.

Sur la base des propriétés des Seehunds, qui promettaient plus de succès en utilisation offensive que les modèles partiellement développés et produits comme les Biber et les Molch, de nouveaux développements de type XXVII ont été conçus, dont aucun n'a été produit.

Type XXVII F

Sous la désignation de type XXVII F, un sous-marin de poche a été conçu dans le K-Amt (Office de construction de navires de guerre) à l'été 1944, qui devait être équipé d'un système de turbine Walter.
Les navires de cette classe de sous-marins étaient censés transporter une torpille dans un renflement sous la coque.
Malgré plusieurs prototype, il a été constaté qu'en dépit du fait que la torpille était encastrée dans une indentation en forme d'auge sous le fuselage, l'interaction des propriétés d'écoulement de la torpille et du navire a entraîné une résistance à l'eau considérable. Ces constatations, l'étendue réduite des déplacements associés à ces propriétés ou l'étendue de navigation étroite qui en résulte, ainsi que la situation tendue dans la production industrielle signifient que cette conception fut annulé.

Type XXVII G

Le développement de la classe XXVII G ne va pas au-delà d'une étude de projet - en raison de la décision du Oberkommando der Marine (Haut Commandement de la Marine ou OKM), les travaux sont arrêtés au profit du Seehund. Les composants de développement individuels ont ensuite transposé dans la version finale du Seehund.

Type XXVII K

Le 28 avril 1944, la Kriegsmarine a commandé trois sous-marins de poches du type XXVII K au chantier naval Germaniawerft à Kiel.
Les navires avaient les numéros de construction 938 à 940 et ont reçu les numéros de bateau U-5188, U-5189 et U-5190.
Les trois micro-sous-marins XXVII K n'étaient pas achevés à la fin de la guerre.

Donnée technique

	Biber I	Molch	Type XXVII A – Hecht	Type XXVII B – Seehund
Années de construction	1944	1944-1945	1944	1944-1945
Type	de poche	de poche	de poche	de poche
Nombre	324	363	53	285
Dimensions	9,035 x 1,57 mètres	10,8 x 1,8 mètres	10,4 x 1,7 mètres	11,86 x 1,68 mètres
Immersion max	20 mètres	60 mètres	50 mètres	30 mètres
Vitesse	6,5 kt	4,3 kt en surface 5 kt en plongée	5,7 kt en surface 4 kt en plongée	18,2 kt en surface 7,3 kt en plongée
Autonomie.	100 NM en Surface 85 NM en Plongée	93 NM	38 NM sans batterie suplémentaire 69 NM avec batterie suplémentaire	270 NM en Surface 60 NM en Plongée
Propulsion	1x moteur électrique de 10 kW	1x moteur électrique de 10 kW	1x moteur électrique de 10 kW	1x moteur Diesel de 60 cv 1x moteur électrique de 18 kW
Armement	2 torpilles G7e externe	2 torpilles G7e externe	1 torpille G7e externe	1 torpille externe
Équipage	1 homme	1 homme	2 hommes	2 hommes

Comme tout armée, les ingénieurs allemands durent fabriqué des sous-marin avec des cahier des charge parfois trop compliquer ou des ressources insuffisantes, de nombreux projets virent le jours mais avec des avancement plus ou moins grand, beaucoup de sous-marin ne sont rester qu'à l'état de planche à dessin et ce qui suit leurs est dédier.

Type III

Le Type III est un projet de 1934, basé sur le Type IA.
Deux vedettes légères, pesant chacune 10 t, devaient être transportées dans un hangar pressurisé derrière le kiosque.
Le déplacement du centre de gravité qui en résulte devait être absorbé en stockant 48 mines de TMA juste devant les tubes d'étambot.
Il a ainsi été possible d'adopter le plan de coque pressurisé de type I A inchangé jusqu'aux salles des machines, seul le navire extérieur a dû être agrandi.

Le projet est annulé fin 1934 car trop coûteux.

Type IV

Le Type IV est un projet de 1934 basé sur le Type IA.
Le bateau devait pouvoir transporter jusqu'à 75 mines en tant que poseur de mines.

Le projet a été annulé à la fin de 1934.

Type V

Le Type V est un projet de 1934, basé sur le Type IA.
Le bateau devait être reconstruit selon les suggestions de l'ingénieur Walter.

Le projet a été annulé à la fin de 1934.

Type VI

Le Type VI est un projet de 1934 basé sur le Type IA.
Le bateau devait recevoir l'unité d'entraînement à vapeur proposée par Schmidt-Hartmann.

Le projet a été annulé à la fin de 1934.

Type VIII

Le Type VIII est un projet de 1934 basé sur le Type IA.

Le projet fut annulé car il a été remplacer par le Type IX.

Type XI

Le Type XI était une conception de croiseur sous-marin.
La planification a commencé dès mars 1937. Les bateaux doivent pouvoir reprendre et mener le combat avec un croiseur auxiliaire ou un chef de flotte sur de longues distances.
L'artillerie anti-aérienne doit assurer une protection efficace contre les avions volant à basse altitude.

A l'origine, un armement d'artillerie avec deux tourelles jumelles de 15 cm C/28 (non étanches et résistantes à la pression) était prévu. Suite aux limitations de l'accord naval anglo-allemand, la conception a été changée en quatre canons de 12,7 cm dans des tourelles jumelles. Les nouvelles tours ont été fermées et ont chacune été montées une devant et une derrière le pont. Le télémètre associé était situé dans le poste de commandement blindé sur le pont. Les tourelles de canon et le poste de commandement pouvaient être pilotés directement depuis l'intérieur du bateau.
De plus, deux canons anti-aériens de 3,7 cm étaient prévus sur le pont supérieur derrière le pont et un C/30 de 2 cm sur le pont, ainsi que quatre tubes lance-torpilles d'étrave et deux tubes de poupe.


Le bateau avait deux autres particularités :

• la première était le système semi-submersible, avec lequel le bateau devait pouvoir s'immerger si loin en cas de combat qu'il ne dépassait que de 1 m de l'eau jusqu'au bord supérieur de la coque de pression, faisant ainsi une cible plus petite.
  
• La deuxième particularité était le petit avion à bord, un Ar 231, qui devait être logé dans un tube pressurisé d'un diamètre de 2,25 m et d'une longueur de 7,50 m. L'avion devait être placé sur l'eau avec une grue et y démarrer.
  

Selon le Z-plan, 27 bateaux devaient être construits à la fin de 1945. Une flottille correspondante était déjà prévue, la 20e flottille sous-marine, qui devait être formée en 1944.

En janvier 1939, quatre bateaux sont commandés à Deschimag.
Au début de la guerre, le programme a été suspendu car les bateaux de type VII et IX avaient la priorité.

Type XII

En 1938, le Marinekommandoamt avait des plans pour de grands sous-marins de la flotte qui devaient suivre les unités de la flotte à des vitesses de 20 nœuds.
C'est ainsi qu'est projeté le Type XII, un bateau de 2 000 t dérivé du Type IX avec une vitesse de 22 nœuds.

Lorsque la guerre a commencé, le projet était encore à l'état d'ébauche et a ensuite été abandonné.

Type XIII

Au début de la guerre, il y avait des considérations pour développer un nouveau sous-marin côtier plus grand pour remplacer le Type II.
Cependant, le projet n'a pas dépassé le stade de l'ébauche.

Type XV

Le Type XV est le plus petit projet de navire-atelier sous-marin.
Le bateau devait transporter des machines-outils et des pièces détachées dans des coques pressurisées très larges.
Le système de propulsion des sous-marins de type VII est également prévu, le projet est abandonné en 1941, l'effort aurait été trop important et les secteurs sans surveillance aérienne deviendront de plus en plus petites.

Type XVI

Le Type XVI est le grand projet d'un navire atelier sous-marin.
Le bateau devait transporter des machines-outils et des pièces détachées dans des coques pressurisées très larges.
Le système de propulsion des sous-marins de type VII est également prévu, le projet est abandonné en 1941, l'effort aurait été trop important et les secteurs sans surveillance aérienne deviendront de plus en plus petites.

Type XVIII

En janvier 1942, Dönitz demanda l'utilisation de la propulsion Walter dans un grand bateau adapté à l'Atlantique.
Une vitesse sous-marine allant jusqu'à 27 nœuds était requise.

Mais ce n'est qu'au début de 1943 que les commandes de deux bateaux sont passées à DWK.

Type XIX

En novembre 1942, Adolf Hitler suggéra la construction de grands sous-marins de transport afin de sécuriser la situation d'approvisionnement en métaux précieux et en caoutchouc d'Asie et de pouvoir approvisionner l'île avec une occupation planifiée de l'Islande.
Le bateau devrait faire 2 500 t et recevoir un nouveau type de système diesel. La soute a été projetée avec 820 m³.

Cependant, le projet fut annulé au profit du Type XX.

Type XX

En novembre 1942, Adolf Hitler suggéra la construction de grands sous-marins de transport afin de sécuriser la situation d'approvisionnement en métaux précieux et en caoutchouc d'Asie et de pouvoir approvisionner l'île avec une occupation planifiée de l'Islande.
Le bateau était dérivé du type XIX.

La construction des bateaux commencée fut abandonnée en 1943.

Type XXIV

Type de sous-marin rapide similaire au type XXI.
Nous avons aucune info sur son état d'avancement ou si le projet fut annulé

Type XXVI

Ce type représentait le premier type de sous-marin opérationnel à propulsion Walter.
Les types XXVI A et XXVI B étaient des modèles de sous-marins côtiers de 1943 dérivés des types XXIV et XXV.
Les conceptions du Type XXVI W ont été annulé.


Au total, 200 bateaux ont été mis en service en 1944, mais aucun n'a été armée.

Type XXVIII

Conception d'un sous-marin à usage côtier en Méditerranée.
Seule une hélice fut fabriqué.

Type XXIX

Le Type XXIX était un sous-marin côtier rapide à hélice unique dérivé en 14 sous-versions.

Type A, B, B2, C et F

Système moteur : 1 moteur diesel pour les déplacements en surface / 1 moteur électrique
armes à feu : inconnue
Tubes lance-torpilles : 8 tubes lance-torpilles / 8 torpilles
effectif de l'équipage : inconnue

Type D

Système moteur : 1 moteur diesel pour les déplacements en surface / 1 moteur électrique
armes à feu : inconnue
Tubes lance-torpilles : 12 tubes lance-torpilles / 12 torpilles
effectif de l'équipage : inconnue

Type E et K3

Système moteur : 1 moteur diesel pour les déplacements en surface / 1 moteur électrique
armes à feu : inconnue
Tubes lance-torpilles : 8 tubes lance-torpilles / 12 torpilles
effectif de l'équipage : inconnue

Type G et GK

Système moteur : 1 moteur diesel pour les déplacements en surface / 1 moteur électrique
armes à feu : inconnue
Tubes lance-torpilles : 12 tubes lance-torpilles / 16 torpilles
effectif de l'équipage : inconnue

Type H

Système moteur : 1 moteur diesel pour les déplacements en surface / 1 moteur électrique
armes à feu : inconnue
Tubes lance-torpilles : 6 tubes lance-torpilles / 10 torpilles
effectif de l'équipage : inconnue

Type K1, K2 et K4

Système moteur : 1 moteur diesel pour les déplacements en surface / 1 moteur électrique
armes à feu : inconnue
Tubes lance-torpilles : 10 tubes lance-torpilles / 18 torpilles
effectif de l'équipage : inconnue

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Type XXX

Ébauche d'un type outre-mer rapide avec une seule hélice.
Développement ultérieur du Type XXIX.

Type A

Système moteur : 1 moteur diesel pour les déplacements en surface / 1 moteur électrique
armes à feu : inconnue
Tubes lance-torpilles : 12 tubes lance-torpilles (8 à l'avant 4 à l'arrière) / 12 torpilles
effectif de l'équipage : inconnue

Type B

Système moteur : 1 moteur diesel pour les déplacements en surface / 1 moteur électrique
armes à feu : inconnue
Tubes lance-torpilles : 8 tubes lance-torpilles (toute avant) / 16 torpilles
effectif de l'équipage : inconnue

Type XXXI

Ébauche d'un type outre-mer rapide avec une seule hélice.
Développement ultérieur du Type XXX.

Système moteur : 1 moteur diesel pour les déplacements en surface / 1 moteur électrique
armes à feu : inconnue
Tubes lance-torpilles : 12 tubes lance-torpilles (8 à l'avant 4 à l'arrière) / 24 torpilles
effectif de l'équipage : inconnue

Type XXXII

Conception d'un sous-marin côtier pour tester le circuit fermé avec moteur électrique seul.

Type XXXIII

Deuxième conception d'un sous-marin côtier pour tester le circuit fermé avec moteur diesel seul.

Type XXXIV

Troisième conception d'un sous-marin côtier pour tester le circuit fermé avec moteur diesel et moteur électrique.

Type XXXV

Conception d'un sous-marin océanique mono hélice avec Turbine Walter.

Type XXXVI

Conception d'un sous-marin océanique à double hélice à 4 moteurs diesel.

Les tubes lance-torpilles

Les torpilles des sous-marins allemands étaient stockées au sec dans la salle des torpilles avant ou arrière. C'était le seul moyen d'effectuer les tâches de maintenance nécessaires.
Avec certains types de sous-marins, certaines torpilles de réserve étaient également stockées à sec dans des conteneurs extérieurs résistants à la pression et rechargées dans la salle des torpilles avant si nécessaire.

Pour pouvoir tirer une torpille, celle-ci doit être poussée dans l'un des tubes lance-torpilles pressurisé. Ces tuyaux se trouvaient à l'extérieur de la coque de pression du bateau.
Ces tubes lance-torpilles étaient fermés avec les soi-disant "volets de bouche". Après que tous les réglages nécessaires (tels que la vitesse, l'angle de course et la profondeur de course) aient été réglés sur la torpille et que la torpille ait été poussée dans le tube, le tube est inondé. Après l'égalisation de la pression, les volets de bouche pouvaient être ouverts.
Ensuite, la torpille pourrait être tirée. Il y avait aussi un système électrique dans la salle de contrôle du bateau et un équipement de tir manuel dans la salle des torpilles.
Lorsque la commande "Feuer" était donnée, les deux dispositifs de mise à feu étaient généralement actionnés afin de pouvoir exclure une panne dans tous les cas.

Il y avait plusieurs méthodes pour éjecter la torpille du tube lance-torpilles après la commande "Feuer" avant que la torpille ne procède ensuite par sa propre propulsion:

• Éjection à l'air comprimé : Avec cette méthode, la torpille était poussée hors du tube par air comprimé. Cependant, le bateau se trahit par ce principe dès la Première Guerre mondiale dût à une grosse bulle d'air après chaque tir.
  
  
• Éjection avec un piston : La torpille était poussée hors du tube lance-torpilles par un piston entraîné par de l'air comprimé. L'eau extérieure repousse ensuite le piston afin qu'il n'y ait pas de jaillissement d'eau à la surface.
  
  
• Éjection à l'air comprimé (sans surtension) : Avec cette variante, seule la quantité d'air comprimé nécessaire à l'éjection de la torpille était pompée dans le tube lance-torpilles. La torpille elle-même scelle le tube sur les côtés et le tube était incliné de 2° vers le bas.
  

Les torpilles

Au début de la guerre, il n'y avait que trois fournisseurs de torpilles :

1. la société Pintsch à Fürstenwalde près de Berlin,
   
2. la société BMAG à Berlin,
   
3. la société DWK-Friedrichsort.
   

Ces compagnies ont pu livrer en moyenne 50 torpilles G 7e et 40 G 7a par mois. Alors que le type G 7a fonctionnait toujours avec un moteur à vapeur d'alcool, et le type G 7e plus moderne avec un moteur électrique. Le type G 7a se trahissait par une traînée soufflante pendant la journée, tandis que le type G 7e avait une portée plus courte.

En octobre 1939, il fut décidé d'augmenter la production. Jusqu'à la fin de 1941, 800 G 7e et 400 G 7a augmenteront chaque mois. Il faut noter que le temps de production d'une torpille était estimé à 14 mois. Les torpilles ont été acceptées par le département des installations d'essais de torpilles.

À la fin de 1941, le nombre était passé à 1 550, dont 1 200 G 7e. La production a ensuite été réduite à 1 000 pièces par mois jusqu'en 1943.



Sur la base des types de base G 7a et G 7e, d'autres variantes de torpilles ont été développées.
La FAT (torpille de recherche de zone) a été programmée pour traverser une ligne fixe en zigzag après le lancement afin d'augmenter les chances de toucher les formations de convoi.
La LUT (Torpille indépendante d'attitude) pouvait être tirée sur un convoi à grande distance. Grâce à un programme prédéfini, la torpille peut effectué des boucles longues ou courtes perpendiculaires à la trajectoire d'escorte.
Et enfin, il y avait le "Wen King", un type de torpille indépendant de la position qui pouvait être tiré de n'importe quelle position du sous-marin vers l'ennemi et, après une course de sécurité spécifiée, cherchait sa cible en fonction du bruit des hélices du navire ennemi.

Les torpilles avaient deux types de fusibles, le fusible à impact et le fusible magnétique, qui réagissaient au champ magnétique de la coque du navire.
Au début de la guerre, il y avait des problèmes majeurs avec les détonateurs magnétiques, qui ont même augmenté jusqu'à la soi-disant "crise des torpilles".
Les détonateurs magnétique ont été temporairement mis hors service, les sous-marins ont dû se contenter de détonateurs à impact moins efficaces pendant un certain temps.

La magnétique ne réagi qu'après que la torpille ait été sous la quille du navire et que la charge explosive ait traversé la proue du navire avant l'explosion.
Cette méthode était bien plus efficace que de faire un trou avec une torpille à impact.
Ainsi, la plus grande puissance destructrice possible pourrait être obtenue avec des charges explosives relativement faibles. 

Liste complète des torpilles allemandes