RUS -- AAA

Introduction

Le canon anti-aérien est une arme développée à l'origine pendant la Première Guerre mondiale qui est utilisée pour se défendre contre les avions.
C'est de là qu'est dérivée l’artillerie anti-aérienne, une section militaire qui utilisait des mitrailleuses en plus de ces canons.
Avant l'arrivée des missiles anti-aériens sol-air, les nations dépendaient de simples canons d'artillerie pour protéger l'espace aérien. Tous les principaux participants de la Seconde Guerre mondiale ont compris la valeur de ces systèmes de réseaux défensifs rapprochés et les Soviétiques n'ont pas fait exception.
À la fin de la guerre, le développement s'est poursuivi sur des systèmes d'artillerie anti-aérienne plus puissants et capables de combattre les forces de l'Occident.

Au XXIe siècle, il est quasi impossible d'abattre un chasseur moderne ou un bombardier stratégique avec un canon antiaérien du fait des vitesses importantes ou des altitudes auxquelles ils opèrent. La vitesse de pointage en direction (azimut) et de l’élévation du canon a été accélérée par des systèmes électro-pneumatiques ou hydrauliques et parfois télécommandés par un radar de tir à la place des manivelles (et de la recopie des données des APT) de la Seconde Guerre mondiale mais elle reste insuffisante. Les canons antiaériens restent toutefois efficaces contre les avions volant à très basse altitude (strafing), les hélicoptères voire les drones.

Depuis le milieu de la guerre froide, les canons antiaériens ont en général un calibre très petit (< 30 mm), ce qui leur permet d'utiliser des obus légers, avec une cadence de tir bien plus élevée que celle des obus classiques. Celle-ci leur est nécessaire, dans la mesure où leurs projectiles n'atteignent pas tous leur cible et où les avions et hélicoptères volent vite.
Ils sont installés sur un support fixe (bases militaires, villes importantes…) ou mobile (transports de troupes, navires de guerre…) inclinable à presque 90° (verticalement) et capable de tourner sur lui-même.

Sommaire

• ZPU-1, ZPU-2, ZU-2 et ZPU-4
  
• ZU-23
  
• ZSU-23-4 "Shilka"
  
• AZP S-60
  
• KS-19
  
• KS-30
  
• KM-52
  

source :
https://www.militaryfactory.com
https://weaponsystems.net

Le ZPU (Zenitnaya Pulemietnaya Ustanovka) est un canon antiaérien composé de un ou plusieurs mitrailleuses KPV de calibre 14,5 mm.

Introduction

Il entra en service dans l'Union soviétique en 1949 et est utilisé dans le monde entier. Bien qu'obsolète, il est encore largement répandu dans les armées de l'ex bloc de l'est, ainsi que dans nombre de pays en développement qui l'apprécient pour sa rusticité ; dans les armées mieux équipées, il est remplacé par les missiles sol-air portatifs.

La série a été utilisée pendant la guerre de Corée par la Chine et les forces nord-coréennes, et fut plus tard considéré comme l'arme la plus dangereuse pour les États-Unis au Viêt Nam.
Plus tard, il sera utilisé par le Maroc et le Front Polisario durant la guerre du Sahara occidental. Il a également été utilisé par les forces irakiennes pendant l'opération Desert Storm et de nouveau lors de la guerre d'Irak de 2003. Son utilisation a été répandue des deux côtés dans la guerre civile libyenne de 2011.

variantes

• ZPU-1 - version monotube
  
• ZPU-2 - version bitube
  
• ZU-2  - version bitube pour les troupes aéroportées sur la base de ZPU-1.
  
• ZPU-4 - version quadruple canon
  
• BTR-40A SPAAG - BTR-40 APC avec un ZPU-2 monté à l'arrière. Entré en service en 1950.
  
• BTR-152A SPAAG - BTR-152 avec un ZPU-2 monté à l'arrière. Entré en service en 1952.
  

Variantes étrangères

• Type 56 - version ZPU-4 de fabrication chinoise
  
• Type 58 - version ZPU-2 de fabrication chinoise
  
• Type 75 - version ZPU-1 de fabrication chinoise
  
• Type 75-1 - version ZPU-1 de fabrication chinoise
  
• PKM-2 - version ZPU-2 polonaise
  
• PKM-4 - désignation polonaise pour un ZPU-4 soviétique importé
  
• MR-4 - version de construction roumaine d'un ZPU-4 avec un chariot à deux roues conçu localement.
  

Utilisateurs

Afghanistan Albanie Angola Bangladesh Bénin Bulgarie Burkina Faso Burundi Cambodge Cameroun Cap-Vert Chine République du Congo Corée du Nord Croatie Cuba Djibouti Égypte Éthiopie

Ghana Guinée Guinée-Bissau Irak Iran Israël Laos Libye Madagascar Malawi Mali Malte Maroc Mauritanie Mongolie Mozambique Namibie Nicaragua

Ouganda Pakistan Pologne Roumanie Russie Sénégal Seychelles Sri Lanka Somalie Soudan Syrie Tanzanie Tchad Togo Viêt Nam Yougoslavie Zambie Zimbabwe

Caractéristiques techniques

Modèle	ZPU-1	ZPU-2	ZU-2	ZPU-4
index GRAU	?	56-US-562	56-UZ-562	?
Année d'utilisation	1949 - présent
Poids	437 kg	1000 kg	621 kg	2 100 kg
Longueur du canon	1 346 mm
Cadence de tir	550 coups/min	1100 coups/min		2 200 coups/min
Portée pratique	2 000 m
Portée maximale	8 000 m
Munitions	14,5 × 114 mm
Hausse / Azimut	-8 à +88°/360°	-7 à +90°/360°	-15 à +87°/360°	-10 à +90°/360°
Servants	4	6	3 à 5	5

Le ZU-23 (Zenitnaya Ustanovka, Зенитная Установка, installation antiaérienne) est entré en service dans l'armée soviétique en 1960, le ZU-23 a été largement exporté à travers le monde et a connu une variété de conflits.

Introduction

Le développement du ZU-23 a commencé à la fin des années 1950.
Le canon était destiné à défendre les concentrations de troupes et les installations fixes contre les avions et les hélicoptères volant à basse altitude, et dans une mesure limitée comme canon antichar contre les véhicules terrestres.

L'arme se compose de deux canons automatiques de 23 mm montés en parallèle sur un châssis à deux roues, qui est principalement destiné à l'attelage aux camions.
Les modèles de développement comprenaient également des variantes à un et quatre canons, qui n'ont jamais été utilisées dans les forces armées. Le châssis est basé sur le modèle précédent SPU-2 (ZPU-2). En position de combat, les roues se replient de sorte que le dessous du canon repose sur le sol. La conversion de la marche à la fonction de combat devrait être possible dans les 30 secondes, et en cas d'urgence, le tir du canon, qui est toujours sur ses roues, devrait également être possible.

En 1960, le ZU-23 est entré en service dans l' armée soviétique. Il a été non seulement utilisé remorqué, mais également monté sur divers camions et véhicules blindés de transport de troupes.
Le canon est actuellement utilisé dans une vingtaine de forces armées dans diverses variantes.

Composition

Le ZU-23 d'indice GRAU 2A13, connu aussi sous le nom de ZU-23-2 est une installation antiaérienne jumelée soviétique de 23 mm, composée de

• deux canons d'avion,
  
• un chariot 360 degrés à roue,
  
• un viseur automatique anti-aériens ZAP-23,
  
• une lunette de visée T-3 pour tirer sur des cibles au sol.
  

variantes

• Zu-23-2 - variante de base.
  
• Zu-23-1 - prototype monotube.
  
• Zu-23-4 - version quadritube, jamais monté sur remorque.
  
• ZU-23M1 -  ZU-23-2 avec l'ensemble Sagittarius placé dessus, qui assure l'utilisation de deux MANPADS de type Igla.
  

• ZUR-23-2S "JOD"  - mise à niveau Sagittarius polonaise.
  
• ZUR-23-2M "Wróbel" - mise à niveau Sagittarius polonaise à installer sur les navires.
  
• ZUR-23-2MR "Wróbel II" - Version polonaise de la mise à niveau Sagittarius pour l'installation sur les navires, qui prévoit l'utilisation de deux MANPADS de type Strela-2.
  
• 23 itk 61 - version finlandaise du ZU-23-2
  
• 23 itk 95 - Modification du 23 itk 61
  
• SAKO 23 mm/87 - Famille de modernisation navalisée utilisée par la marine finlandaise. (23 M74, le 23 M77, 23 M80 et le 23 M85)
  
• ZU-23-2M2 Vlara - Kit de modernisation de mise à niveau sur le terrain.
  
• ZU 23-M - Version sous licence du ZU-23 égyptienne, également connu sous le nom de SH-23M.
  
• Type 85 / YW 306 - Copie rétro-ingénierie du ZU-23-2
  
• Type 87 - Version améliorée avec deux canons de 25 mm
  

Variante sur châssis

La ZU-23-2 peut être monté sur différent véhicule comme :

• MT-LB
  
• ZIL-131
  
• Oural-4320
  
• Oural-43206
  
• GAZ-66
  
• BTR-D
  
• FSC Star
  
• Pick up Toyota
  

Utilisateurs

Afghanistan : 5 000 en service Algérie : 60 en service Arménie Azerbaïdjan Bangladesh Biélorussie Bosnie-Herzégovine Bulgarie : 128 en service Cambodge Cap-Vert : 8 en service Chine (Type 80, Type 87) Chypre Côte d'Ivoire Cuba Djibouti Équateur (Type 80) Égypte : 220 en service (Nile 23 et Sinai 23), 650 améliorés avec un guidage radar Estonie : 198 en service Éthiopie : 10 en service Finlande : 1 100 en service

Gabon : 24 en service Géorgie : 200 en service Grèce : 523 en service Guinée-Bissau : 16 en service Inde : 800 en service Indonésie Irak Iran Israël : capturés pendant les guerres israélo-arabes Hongrie Laos : 2 en service Lettonie Liban Libye : 450 en service Mali Maroc : 160 en service Moldavie Mongolie Mozambique : 150 en service

Birmanie : 380 en service (Type 87) Nicaragua : 20 en service Nigeria : 20 en service Ouganda : 5 en service Pakistan : 5 200 en service Pérou : 230 en service Pologne : 444 en service + versions navales Russie Sahara occidental : 50 en service Sri Lanka Syrie Tanzanie : 40 en service Ukraine Venezuela : 250 ZU-23M1 en service Viêt Nam Yémen : 200 en service Zimbabwe : 5 en service

Caractéristiques techniques

Modèle	ZU-23-2
index GRAU	2A13
Année d'utilisation	1960 - présent
Poids	950 kg
Longueur du canon	2 010 m
Cadence de tir	2 000 coups/min
Portée pratique	2 000 m
Portée maximale	2 500 m
Munitions	23 x 87,3 mm
Hausse / Azimut	-10 à +90°/360°
Servants	5

Le ZSU-23-4 Shilka (russe : ЗСУ-23-4 « Ши́лка ») est un canon antiaérien automoteur développé à la fin des années cinquante par l’Union soviétique et adopté par l’armée de ce pays en 1962.

Introduction

La dénomination est composée de trois éléments. Les trois premières lettres identifient le type de véhicule : ZSU, ou ЗСУ en cyrillique, sont l’abréviation de Zenitnaya Samokhodnaya Ustanovka (Зенитная Самоходная Установка), qui signifie «  système automoteur antiaérien ». Les deux chiffres qui suivent désignent le calibre de l’armement pour le premier, soit 23 mm, et le nombre de canons pour le second, en l’occurrence quatre. Le troisième élément est un surnom, orthographié Ши́лка en cyrillique, mais dont la signification est sujette à débat

Le développement du ZSU-23-4 commença en avril 1957 afin de succéder au ZSU-57-2, que l’absence de radar, et donc de capacité tout-temps, commençait à rendre obsolète.
Il faisait partie d’un projet visant à la conception de deux véhicules anti-aériens, l’un équipé de quatre canons de 23 mm et destiné à l’escorte des formations motorisées, et l’autre équipé de deux canons de 37 mm et dont la mission était d’accompagner les divisions blindées. Les deux projets furent appelés respectivement Shilka et Yensei, d’après des cours d’eau de Sibérie, et confiés au bureau de développement nº16, à Moscou.
Un prototype de chaque véhicule fut livré en décembre 1960, celui du Shilka étant basé sur le châssis du PT-76 et celui du Yensei sur le SU-100.
Les essais montrèrent rapidement que le Shilka était près de deux fois plus efficace que le Yensei, ce qui conduisit à abandonner le développement de celui-ci; le ZSU-23-4 fut ainsi adopté en tant qu’unique véhicule de défense anti-aérienne le 5 septembre 1962

La production ne put toutefois débuter à cette date : l’Union soviétique avait alors un important retard technologique sur les pays de l’OTAN en matière d’électronique à l’état solide, obligeant les ingénieurs à utiliser des tubes, beaucoup moins fiables et performants. Ils étaient en particulier très affectés par les vibrations et la chaleur, d’autant plus que lorsque le radar était en fonctionnement, les tubes chauffaient, augmentant rapidement la température à l’intérieur de la tourelle à des niveaux parfois même insupportables pour l’équipage. Le véhicule fut ainsi remanié plusieurs fois au cours des années suivantes afin de tenter de résoudre ces problèmes, avec un succès mitigé, et la production en série ne put débuter qu’en 1965.

La production s’étala de 1965 à 1984, avec cinq versions majeures : les deux versions de pré-série et de production initiale en 1965, puis le ZSU-23-4V en 1968, le ZSU-23-4V1 en 1972 et enfin le ZSU-23-4M en 1977. Les corrections concernaient majoritairement l’électronique, qui fut progressivement modernisée, avec l’introduction de composants à l’état solide.
À l’arrêt de la production, environ six mille cinq cent exemplaires avaient été produits dont près de deux mille ont été exportés.  
En 2020, le Shilka est toujours en service dans les armées de la fédération de Russie et de plus de trente autres pays.

variantes

• ZSU-23-4 "Shilka" (1964) - modèles de pré-production puis de production initiale.
  
• ZSU-23-4V "Shilka" (1968) - variante modernisée avec une fiabilité accrue de certains détails, boîtier du système de ventilation situé sur la coque. Le dispositif de vision Commander a été ajouté.
  
• ZSU-23-4V1 - modernisation du dispositif de calcul du ZSU-23-4V.
  
• ZSU-23-4M1 - modernisation des canons 2A7 et de la tourelle 2A10 en 2A7M et 2A10M
  
• ZSU-23-4M2 - modernisation du ZSU-23-4M1 pour une utilisation dans les conditions montagneuses de l'Afghanistan.
  
• ZSU-23-4M3 "Biryusa" - ZSU-23-4M1 avec l'installation de l'interrogateur IFF "Luk" pour identifier les cibles aériennes "ami ou ennemi".
  
• ZSU-23-4M4 "Shilka-M4" - modernisation avec l'installation d'un système de contrôle radar et la possibilité d'installer un système de défense aérienne "Sagittarius".
  
• ZSU-23-4M5 "Shilka-M5" - modernisation du ZSU-23-4M4 avec l'installation d'un système de contrôle radar et optoélectronique.
  
• ZSU-23-4M-A - Modification ukrainienne. Le radar de base a été remplacé par un radar multifonctionnel avec le Rokach-AS CAR.
  
• ZSU-23-4MB - Version biélorusse de la modernisation des canons.
  

Utilisateurs

Abkhazie Afghanistan Algérie Allemagne de l'Est Angola Arménie Biélorussie Bulgarie Corée du Nord République du Congo Cuba Égypte Éthiopie

Haut-Karabagh Hongrie Inde Iran Irak Jordanie Liban Libye Mali Maroc Mongolie Mozambique Nigeria

Palestine Pérou Pologne Roumanie Russie Slovaquie Somalie Syrie Ukraine Viêt Nam Yémen Yougoslavie

Caractéristiques techniques

Code GRAU	2A6
Date de déploiement	1964
Dimension	6,54 x 3,13 x 2,58 m
Châssis	PT-76
Masse	20,5 tonnes
Moteur	B-6R 280 cv (209 kW)
Vitesse max	50 km/h
Autonomie	450 km
Portée de recherche	18 000 m
Portée de tir max	2 500 m
Hausse / Azimut	−4 à +85° / 360°

L'AZP S-60, en russe : Автоматическая зенитная пушка С-60 ; Avtomatitcheskaïa zenitnaïa pouchka S-60, abrév. АЗП (AZP) ; littéralement : canon antiaérien automatique S-60, est un canon remorqué à courte et moyenne portée utilisé par les anciens pays du pacte de Varsovie, au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie du Sud-Est.
Sa désignation OTAN est M1950.

Introduction

L'AZP S-60 de 57 mm est développé au milieu des années 1940, par ce qui est actuellement le Nizhny Novgorod Machine-building Plant dont le concepteur en chef était Vassili Grabine, comme successeur des canons de 37 mm utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il est largement exporté à travers le monde et, malgré son ancienneté, il demeure dans les années 2020 une arme commune à l'inventaire de nombreux pays.
La Chine en produit une copie sous licence sous le nom de Type 59.

Le S-60 est un canon tracté monté sur un châssis à quatre roues et servi par un équipage de sept artilleurs. En configuration classique de tir, il est posé au sol sur ses quatre stabilisateurs (un à l'avant, un à l'arrière et un de chaque côté) mais, en cas d'urgence, il peut tirer en configuration de roulage bien que cela réduise sa précision et augmente les contraintes auxquelles est soumise la structure.

Le S-60 possède une cadence de tir élevée, environ 70 coups par minute et de puissants obus de 57 mm. Il est capable de tirer ses munitions jusqu'à 12 km en tir horizontal et 8,8 km d'altitude en tir vertical. En pratique il est surtout efficace contre les cibles aériennes volant à basse altitude (entre 500 m et 1,5 km) et les cibles terrestres allant jusqu'à 3 km de distance. Les munitions de 57 mm sont transportées dans le camion tracteur, par exemple un Oural-375 ou un ZIS-151

Il peut être utilisé en tir direct ou bien en tandem avec un radar de conduite de tir comme le SON-9.
Jusqu'à six AZP S-60 peuvent être couplés ensemble pour former une batterie guidée par un seul radar.

variantes

SZ-60 : nom donné aux exemplaires construits en Hongrie. Ils sont identiques au S-60 d'origine.
Type 59 : variante chinoise produite à partir de la fin des années 1950.
AK-725 : Monture d'artillerie navale basée sur le canon AZP-57, Adoptée en 1958.
ZSU-57-2 : Canon anti-aérien automoteur à deux canons AZP-57 (indice d'installation S-68)
2S38 : support de canon anti-aérien sur le châssis BMP-3.
AU220M : un module de combat universel télécommandé conçu pour être installé sur des véhicules de combat avancés.

Utilisateurs

Opérateurs modernes

• Angola
  
• Bangladesh
  
• Bulgarie
  
• Guinée
  
• Guinée-Bissau
  
• Égypte
  
• Zambie
  
• Indonésie
  
• Irak
  
• Iran
  
• Cambodge
  
• Kirghizistan
  
• Chine
  
• Corée du Nord
  
• Congo
  
• Cuba
  
• Laos
  
• Mauritanie
  
• Mozambique
  
• Moldavie
  
• Mongolie
  
• Namibie
  
• Pakistan
  
• Russie
  
• Roumanie
  
• Syrie
  
• Soudan
  
• Thaïlande
  
• Turkménistan
  
• Ukraine
  
• Éthiopie
  

Anciens opérateurs

• URSS
  
• Albanie
  
• Algérie
  
• Afghanistan
  
• Bosnie-Herzégovine
  
• Vietnam
  
• Yémen
  
• Libye
  
• Mali
  
• Transnistrie (État)
  
• Pologne
  

Caractéristiques techniques

index GRAU	52-П-281
Année d'utilisation	1950 - présent
Poids	4 775 kg
Longueur du canon	4,4 m
Cadence de tir	70 coups/min
Portée pratique	6 000 m
Portée maximale	12 000 m
Munitions	57 x 348mm SR
Hausse / Azimut	-4 à +87°/360°
Servants	6 à 8

Le canon de défense aérienne de 100 mm KS-19 (en russe: 100-мм зенитная пушка КС-19) a été un canon antiaérien Soviétique destinés à remplacer les anciens systèmes de 85 mm alors utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale.

Introduction

Le KS-19 est un canon anti-aérien lourd tracté qui a largement disparu depuis l'apparition en masse de missile sol-air plus efficace. Le canon est généralement tracté par un tracteur d'artillerie AT-S Moyen ou AT-T lourd.
L'équipage, composé de 15 hommes, est transporté sur le tracteur avec les munitions prêtes à être utilisées. Le canon est chargé d'un obus à la fois et un équipage bien entraîné pouvait effectuer jusqu'à 15 coups par minute.

Le développement du KS-19 a été achevé en juillet 1947 au bureau de conception de l'usine n°8 (aujourd'hui le bureau de conception Novator) du ministère de l'industrie aéronautique de l'URSS sous la direction du concepteur L. V. Lyulyev.
Le canon de M. N. Loginov a été pris comme base, qui a été testé sur le champ de tir de l'usine n°8 du nom de Kalinin en 1940.
Le développement du KS-19 a été réalisé dans le cadre du réarmement pour remplacer les canons anti-aériens de 85 mm modèle 1939 (52-K)

Les batteries KS-19 pourraient être utilisées indépendamment ou en combinaison avec d'autres armes anti-aériennes pour couvrir les troupes pendant les opérations de combat, ainsi que pendant la marche et pendant le déploiement.
ils pouvaient être déployés pour couvrir des objets importants des frappes aériennes ennemies. La principale méthode de tir des canons consistait à tirer des salves sur commande depuis la station radar SON-4 (produite à l'usine n°852 ). Puis plus tard à partir du SON-9 "Grom-2" avec une portée de détection maximale de 80 km.
La désignation de la cible est transmise aux canons via la boîte de jonction centrale et la visée automatique de chaque canon séparément.
Il y avait un tube optique PO-1M pour viser la cible lors du tir direct et une visière panoramique. Depuis 1951, ils ont été remplacés par le télémètre stéréo D-49


Les unités d'artillerie anti-aérienne du groupe d'armée soviétique étaient équipées de canons KS-19, chaque régiment avait 2 divisions, chaque division avait 24 canons et 3 radars de contrôle et de guidage de tir. Pour le remorquage, des tracteurs d'artillerie à chenilles moyens AT-C ou des tracteurs à chenilles d'artillerie lourde avec une grande capacité de cross-country AT-T ont été utilisés. Le tracteur pouvait transporter jusqu'à 15 personnes avec des munitions pour le canon.

variantes

KS-19 - Version de base
KS-32 - projet de conception de 1947 du canon KS-19 sur une plate-forme automotrice. N'a pas été mis en œuvre.
KS-19M - modification de 1950, afin d'augmenter la ressource du canon.
KS-11 - un projet de 1954 visant à équiper le KS-19 d'un servomoteur électrique. N'a pas été mis en œuvre.
KS-19M2 - modification de 1955, la plate-forme d'origine (KZU-16) a été remplacée par la plate-forme KZU-28.
KS-13 - un projet de 1955 pour la mécanisation du chargement KS-19. Les travaux ont été arrêtés à hauteur de 10 %.
KS-35 / KS-35E - projet de l'année 1956 pour créer un canon anti-aérien haute puissance de 100 mm basé sur le KS-19 avec des entraînements hydrauliques et électriques.
KSM-65 - un canon d'artillerie côtière basé sur le KS-19.
Type-59 - copie du KS-19 produit en République populaire de Chine
T-34 avec KS-19 - canon anti-aérien automoteur, créé en installant le canon KS-19 dans une tourelle sculptée sur le châssis du char T-34-85
Sa'eer (Sair) - version améliorée du KS-19, équipée d'un radar de guidage et d'un système optique de guidage automatique, tandis que le fonctionnement du canon nécessite un minimum de personnel. Introduit fin 2011

Utilisateurs

Les canons KS-19 sont entrés en service avec les troupes de l'URSS dans toutes les républiques de l'Union. En outre, des armes à feu ont été fournies aux pays du Pacte de Varsovie et à d'autres pays - alliés de l'URSS.

• Marine d'Abkhazie
  
• NE de l'Azerbaïdjan
  
• NE Algérie - 150 KS-19, à partir de 2016
  
• NE Bulgarie
  
• Guinée - 4 KS-19, à partir de 2021
  
• Egypte- 300 KS-19, à partir de 2016
  
• Armée de l'air iranienne - plus de 100 Sa'eer, à partir de 2017
  
• Chine - Type-59 (PG-59), à partir de 2021
  
• Corée du Nord
  
• NE Congo
  
• Cuba
  
• Mauritanie - 12 KS-19, à partir de 2021
  
• Russie - restent en service auprès du service fédéral d'hydrométéorologie et de surveillance environnementale
  
• Syrie
  
• Ukraine : L'armée ukrainienne a commencé à utiliser des canons antiaériens KS-19 de 100 mm en 2023.
  
• SWR Cambodge - 50 KS-19, à partir de 2011
  
• Force aérienne libyenne - En 1972-1974, 150 canons ont été livrés
  
• Maroc - 17 KS-19, depuis 2016
  
• Afghanistan
  
• Viêt Nam
  
• Troupes de défense aérienne des forces terrestres de l'URSS
  
• Troupes côtières de la marine de l'URSS
  

Caractéristiques techniques

index GRAU	52-P-415
Année d'utilisation	1947 - présent
Poids	9 350 kg
Longueur du canon	5,7 m
Cadence de tir	15 coups/min
Portée pratique	15 400 m
Portée maximale	Horz : 21 000 m Vert : 15 000 m
Munitions	100 × 695 mm
Hausse / Azimut	-3 à +85°/360°
Servants	7

Le KS-30 (russe : 130-мм зенитная пушка КС-30) est un canon anti-aériens soviétique de 130 mm apparu en 1954, qui fut utilisé par l'Union Soviétique et d'autre états membres du pacte de Varsovie pour la défense de leurs espaces aériens, souvent de concert avec le KS-19 de 100 mm.

Introduction

Développé dans la dernière partie des années 1940, le canon de défense aérienne KS-30 de 130 mm a été utilisé par l'armée soviétique pour contrer la menace des bombardiers et des avions de reconnaissance occidentaux. Le type a également été livré à plusieurs puissances alliées soviétiques et a connu une durée de vie considérablement longue tout au long de la guerre froide et au-delà.

La conception du KS-30 a suivi les canons anti-aériens 12,8-cm-Flak 40 de la Seconde Guerre mondiale, plusieurs exemplaires étant sans doute tombés entre les mains des forces de l'armée soviétique enthousiastes lors de leur avance rapide sur Berlin. Environ 1 125 canons 12,8-cm-Flak 40 ont été produits de la période allant de 1942 à la fin de la guerre en 1945.
Bien que le Flak n'ait pas connu d'approvisionnement généralisé, et donc une utilisation généralisée, il s'est avéré être l'un des gros canons les plus meurtriers et le plus efficaces de la guerre.

La version soviétique comportait des lignes similaires, notamment un assemblage de canon long et mince, un mécanisme de recul intégré et un système de montage complexe.
L'arme reposait sur un chariot en acier à deux essieux monté sur huit roues (quatre par essieu) avec une plate-forme fixe dans le cadre de la conception globale.
La plate-forme était repliée lorsque l'arme était transportée (par un véhicule lourd, généralement à chenilles) et abaissée pour former la base à quatre points du KS-30 lorsqu'elle était prête à tirer. Le contrôle de tir est assuré par le directeur PUAZO-30 et le radar SON-30.
L'équipage d'artillerie était aidé par un système de contrôle de tir couplé au radar tandis que l'arme était alimentée via un système de culasse semi-automatique. L'arme nécessitait une équipe standard de 15 personnes.

Avec son pédigrée éprouvé, le KS-30 a donné aux équipages de défense aérienne soviétiques une bonne portée et une puissance de feu efficace pendant des décennies.
On estime qu'environ 5 000 unités ont pu être produites.

Utilisateurs

• l'Union soviétique
  
•  Egypte
  
•  Pologne
  
•  Syrie
  
• Ukraine
  

Caractéristiques techniques

index GRAU	52-П-481
Année d'utilisation	1952 - ?
Poids	29 500 kg
Longueur du canon	8,27 m
Cadence de tir	12 coups/min
Portée pratique	13 700 m
Portée maximale	Horz : 27 000 m Vert : 20 600 m
Munitions	130 × 1024 mm
Hausse / Azimut	-3 à +88°/360°
Servants	15

Le canon de défense aérienne de 152 mm KM-52 est un type d' artillerie antiaérienne expérimentale développé par le Bureau de conception expérimentale (désormais indépendant sous le nom de NPO Novator) de l'usine n°8.

Introduction

La conception du canon anti-aérien de 152 mm KS-52 a commencé à l'usine numéro 8 en 1948. Selon le cahier des charges suivant :

1. vitesse initiale 1030 m/s,
   
2. poids du projectile 49 kg,
   
3. 10 coups par minute
   
4. poids du système 45 tonnes.
   

Après inspection par le Comité d'artillerie soviétique (l'Artkom) et le ministère de l'Armement, les travaux sur le KS-52 ont été interrompus en 1949.


La résolution n ° 2966-1727 du 26 novembre 1951 du Conseil des ministres a approuvé le développement d'un "canon de défense aérienne de 152 mm sur la base du KS-30", qui a été confié à OKB-8 et au bureau d'études de l'usine n°172. Son concepteur en chef était Tsyrulnikov.
Le nouveau canon, portant la désignation KM-52, n'a été complètement développé qu'en 1954. Par rapport au KS-30, les changements dans le chariot sont minimes.

Lors des essais du prototype KM-52, une cadence de tir de 16 à 17 coups par minute a été obtenue.
En 1957, un lot de 16 canons KM-52 a été fabriqué.
Des expériences contrôlées avec le canon en 1957 ont produit quelques résultats, mais une résolution adoptée par le Conseil des ministres en juin 1958 a interrompu le développement de projectiles assistés par fusée pour le KM-52 parallèlement à tous les travaux sur le canon.

Caractéristiques techniques

index GRAU	n/a
Année d'utilisation	n/a
Poids	33 500 kg
Longueur du canon	57,5 m
Cadence de tir	17 coups/min
Portée pratique	?
Portée maximale	Horz : 33 000 m Vert : 30 000 m
Munitions	152 × ? mm
Hausse / Azimut	-0 à +90°/360°
Servants	12