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FRA - SNA - Classe Rubis

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Message  furieux Mar 21 Fév 2023 - 21:07

Classe Rubis


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La sous-marinade française vient de passer à l'ère du nucléaire avec l'apparition d'un tout nouveau type de sous-marins, les Sous-marins Nucléaires Lanceurs d'Engins (SNLE) , ceux-ci ont une mission, la dissuasion nucléaire. Mais ils ne peuvent que faire de l'auto protection et non de la chasse. Alors il faut repenser la flotte de sous-marins d'attaque qui est à ce moment-là équipée des classes Narval, Aréthuse, Daphné et Agosta. Soit une flotte de 19 sous-marins, petits et grands à remplacer. Sur ces 19 sous-marins, 15 sont en fin de carrière et 4 sont là pour les remplacer en attendant d'être eux même remplacés par les Rubis. Un dilemme a eu lieu: soit faire beaucoup de sous-marins à propulsion classique, soit construire une poignée de sous-marins mais à propulsion nucléaire. La propulsion nucléaire est retenue. En attendant la mise en service de la totalité de ces sous-marins, une classe test est créée à propulsion classique pour préparer le terrain, ce sont les Agosta.

Il est décidé de reprendre la même coque que les Agosta en l'agrandissant de quelques mètres. Pour les premiers Rubis on leur donne le surnom d'Agosta à propulsion nucléaire. Le projet est baptisé SNA-72, SNA pour Sous-marin Nucléaire d'Attaque. Projet lancé sous la présidence de Georges Pompidou, la Classe s'appelait à l'origine Provence, mais Valéry Giscard d'Estaing renomma cette classe ; Rubis avec des noms de pierres précieuses (exception pour le Casabianca hommage indirect à Charles de Gaulle). 8 sous-marins sont initialement commandés à DCN (aujourd'hui Naval Group). Les 2 derniers sont annulés en 1992 car la situation géopolitique rendait peu pertinent une telle flotte de SNA.

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Parallèlement est lancé un programme pour la création d'un réacteur nucléaire, le projet est nommé CAP Chaufferie Avancée Prototype. Le but est de le rendre plus compact que celui équipant les Redoutable, car les Rubis ont le record de sous-marins à propulsion nucléaire les plus compacts du monde. Encore un défi technique à relever pour les ingénieurs français. Abouti de ce projet, le réacteur K48. Celui-ci dégage une puissance thermique de 48 MW et une puissance propulsive de 7 MW.

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Les Rubis fonctionnent ainsi, 2 équipages (bleu et rouge) composés de 70 hommes chacun se relayant tous les 4 mois (en fonction des besoins de la marine). La vie d'un équipage suit le même déroulement à chaque fois. Premièrement l'entraînement à terre quand le sous-marin est entre les mains de l'autre équipage, ensuite ce dernier en revenant de mission va aider l'équipage servant d'exemple à remettre sur pied le navire quelque temps. Suite à ça le sous-marin part dans en cale sèche pour des grosses maintenances. Ensuite le "bateau noir" fait ses essais à la mer, puis reviens faire les dernières maintenances à quai. Et après une période d'entraînement pas plus longue d'une semaine maximum en général, le sous-marin appareille pour sa mission entre 2 à 6 mois. Une fois revenu l'équipage aide le suivant à le prendre en main et rendre compte de son état. Et pour finir l'équipage part en vacances.

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Pour ce qui est des caractéristiques des Rubis, ceux-ci vont être composés d'un acier plus résistant que ceux des Agosta avec le HLES 80, Haute Limite d'Élasticité Soudable. 80 veut dire que si l'on fabrique un fil de section 1mm avec cet acier il conserve son élasticité jusqu'à 80 kg de poid suspendu. S'il ne conserve pas son élasticité l'acier se déforme sans revenir à l'état initial. Cet acier permet des immersions supérieures à 300 mètres. Le massif et le dôme sonar sont quant à eux fabriqués en matériaux composites.

La classe a subi deux rénovations dont une majeure, la refonte "Améthyste".  Les deux derniers SNA de la classe Rubis ne sont pas construits de la même façon que les autres. Cette refonte est décidée au moment de la constitution de l'Améthyste alors la refonte porte son nom. Les ingénieurs ont aussi essayé de trouver un nom pour justifier cet acronyme, AMETHYSTE (AMElioration Tactique HYdrodynamique, Silence Transmission, Écoute). La refonte porte essentiellement sur la forme de la coque. La forme "Agosta" est abandonnée au profit d'une forme en goutte d'eau qui sera reprise pour les SNLE de 2ème génération (les Triomphant) et les successeurs des Rubis, les Suffren. Pourquoi ce choix qui immobilise 4 sous-marins ? Déjà la marine peut se le permettre, les Daphné et Agosta sont retirés du service un peu plus tard (quelques années maximum). Ensuite question d'hydrodynamisme. Puis la principale, l'écoulement de l'eau le long de la coque créait des perturbations sonores captées par le sonar passif le rendant inefficace.

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La deuxième rénovation permet de prolonger les Rubis de 10 années supplémentaires aux 25 années de service prévues à l'époque. Celà à cause des retards dans le programme Barracuda dont la mise en service des 6 Suffren est étalée entre 2021 et 2030.

En termes de systèmes et capteurs, les Rubis ont un système de combat appelé TICTAC qui est une liaison 11 de fabrication française, compatible avec la liaison 11 de l'OTAN. Elle centralise toutes les données, qu'elles soient tactiques, de lancement, ou de reconnaissance et peut le partager aux autres navires. Ils ont également un système d'aide au commandement SEAO/OPSMER, d'un système de transmission satellite "Syracuse II Syracuse pour SYstème de RAdioCommunication Utilisant un SatellitE. Ce système fonctionne grâce à la constellation de satellites Syracuse II lancée en 1991 par des Arianes 5. Ces satellites sont civils et militaires et émettent/captent sur la bande X. Bien que celà ne soit pas mentionné, nous pouvons imaginer que les Rubis fonctionnent également avec Syracuse III la flotte actuelle, puisque Syracuse II a terminé sa mission en 2005. Il y a également deux centrales inertielles Minicin de SAGEM. Dans le kiosque nous retrouvons le DRUA 33 Calypso, un radar de veille de Thomson-CSF. Nous avons de plus un sonar remorqué DSUV 62A d'une portée de 74 km, qui avec des microphones un peu partout dans la coque du sous-marin permet de servir de petit sonar secteur arrière, mais surtout d'écouter la signature acoustique du sous-marin. Le but est de la réduire le plus possible en s'écoutant pour savoir comment réduire cette signature. Il y a également un autre radar le type 1007 pour la recherche en surface.

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Le sonar principal est le DMUX 20 avec une portée de 74 km, il est multifonctions, c'est-à-dire qu'il peut être soit actif soit passif. Un sonar actif émet un son (haute fréquence mais perceptible par l'homme), et capte l'écho de ce son sur une coque d'un autre sous-marin par exemple, comme un radar actif mais avec du son au lieu d'ondes électromagnétiques. Un radar passif capte tous les sons (également ceux perceptibles par l'homme) c'est l'arme principale du sous-marin, elle est employée par 4 personnes, dont deux écouteurs ce sont les DEASM (DÉtecteurs Anti-Sous-Marins). Contrairement à un radar moderne le sonar ne peut pas faire utiliser de filtres pour dégrossir ce que capte le sonar, les détecteurs exploitent tous les sons autour du sous-marin, c'est-à-dire le bruit, et dans le bruit ils doivent "détecter" des signatures acoustiques. Avec eux une autre personne, le classifieur. Lui il détermine la nature des signatures détectées par les DEASM, il détermine si tel son entendu est un cachalot ou un cargo (la différence est réellement infime). La dernière personne c'est l'ANAGA, l'ANAlyste en Guerre Acoustique qui est l'analyste. C'est la personne la plus importante du sous-marin, il permet de connaître parfaitement la situation acoustique autour du sous-marin et ainsi aide à naviguer tout en restant aveugle. Le sonar en étant passif sert de RWR à sons. Quand un sonar actif émet un son capté par le sonar passif, ça permet de savoir que le sous-marin est détecté. C'est le fameux chant du loup qu'on entend dans le film (bien que le son utilité dans le film soit faux pour donner un caractère plus terrifiant au son).

Pour capter les sonars actifs, les Rubis possèdent le DUUG 7, qui est un sonar passif qui capte uniquement dans la plage d'émission des sonars actifs celà permet de les écouter sans bruit de fond. Il y a également plusieurs petits sonars actifs autour de la coque pour servir de détecteur de proximité contre les mines notamment. Les sous-marins possèdent aussi un RWR c'est le DR 3000U. Bien que les ondes électromagnétiques sous l'eau ne vont pas en ligne droite, celà n'empêche pas les radars de détecter les sous-marins. Également les Rubis possèdent des leurres acoustiques pour leurrer les torpilles. Pour finir les navires ont un périscope à deux niveaux de zoom avec vision nocturne.

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Armement

Le sous-marin possède 4 tubes lances torpilles de 533 mm. Il peut employer les torpilles F-21 et les missiles à changement de milieu SM-39 Exocet. Les torpilles F21 sont les dernières nées de la famille des torpilles françaises. Elles ont deux guidages, un guidage principal par filoguidage, et si le câble rompt, un guidage acoustique. Elles font 6 mètres de long pour 1 mètre de diamètre. Affichant un poid d'1,5 tonnes elles emportent une charge explosive de 200 kg. Leur portée est supérieure à 50 km et leur vitesse supérieure à 50 kt (secret défense oblige). 93 torpilles sont commandées pour équiper les 10 sous-marins qui composent la Force Océanique STratégique (FOST) de la Marine Nationale.

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Avec les F21 nous retrouvons les SM-39 exocet. Cette version de l'exocet est tirée depuis un sous-marin. Le missile est contenu dans une capsule qui sert de torpille, les coordonnées du but sont pré-enregistrées. La capsule est tirée, va vers l'objectif puis sort de l'eau en suivant un angle de 45°. Le missile est éjecté et prend le relais jusqu'à atteindre une altitude de 3 mètres. À 15 km de la cible, le radar actif commence son balayage et guide l'exocet. Ce missile mesure 5,21m de long, pour 1m d'envergure et 750kg.


Caractéristiques techniques


ClasseRubis
Navires de la classeS-601 "Rubis" / S-602 "Saphir" / S-603 "Casabianca" / S-604 "Émeraude" / S-605 "Améthyste" / S-606 "Perle" / S-607 "Turquoise" / S-608 "Diamant"
Chantiers NavalsCherbourg
Longueur73,60 mètres
Largeur7,60 mètres
Tirant d'eau6,40 mètres
Déplacement en surface2 285 tonnes
Déplacement en plongée2670 tonnes
immersion maximale>300 mètres
Propulsion1 réacteur nucléaire K48 7 MW, 1 moteur diesel et électrique de secours
Vitesse max en plongée25 kt
Portéeillimitée
Armement4 tubes lances torpilles de 533 mm armés par 14 torpilles F21 et/ou SM-39 Exocet
Équipage68 hommes
furieux
furieux
Oberleutnant
Oberleutnant
Croix de fer 2e classe
1ère récompense à la Participation à la vie de l'escadrille
Service Hangar 2
Membre confirmé du service Hangar
Médaille du pilote audacieux
On sait pas trop si c'est la bravoure ou la stupidité qui régit ses actes

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Message  furieux Mar 21 Fév 2023 - 21:21

S-601 "Rubis"


Le Rubis entre en service en 1983. Sa carrière opérationnelle commence avec un scandale. Celui du rainbow warrior. Le rainbow warrior est un navire de Greenpeace, qui en 1985 a prévu de gêner les essais nucléaires français. La DGSE, avec l'accord du ministre de la défense et le président de la République, va faire exploser le navire. Mais deux hommes se trouvaient à bord ce qui va créer un scandale. Le rôle du Rubis dans l'histoire c'est qu'il récupère en mer 3 agents de la DGSE, alors sur les lieux de l'incident en Nouvelle-Zélande. En 1991, il participe à la guerre du Golfe. En 1999, il participe à l'opération trident lors de la guerre du Kosovo. En 2002 comme les ¾ des bâtiments de la Marine Nationale, le Rubis par en guerre lors de l'opération Héraclès en Afghanistan aux côtés des américains. En 2012 il est déployé lors de l'opération Harmattant en Libye, pour du renseignement majoritairement. Tout récemment, le Rubis est retiré du service actif le 5 novembre 2022, où il est aux côtés du Saphir coupé en 2 en attente de démantèlement. Le Rubis a connu deux incidents majeurs. Un où il percute un pétrolier causant une marée noire de 2000 tonnes de pétrole. Et un second où il heurte le fond de la mer au large du Var, causant des dégâts importants. Il sera remplacé par le Duguay-Trouin qui entrera en service en 2023-2024.

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S-602 "Saphir"


Le Saphir est certainement le sous-marin que les Américains détestent le plus. Sa carrière commence en 1984. Il est le premier à tirer les SM-39 en 1985. En 2001 il coule l'escorteur d'escadre "d'Estrées" (D619). Seul lors d'un exercice international, il coule virtuellement, le CVN-75 USS Theodore Roosevelt, ainsi que son escorte, et un SNLE (SSBN code OTAN) l'USS Los Angeles. En 2019 il est retiré du service actif. Mais la Marine Nationale va vite refaire appel à son service. Son avant est cannibalisé pour être soudé sur la Perle victime d'un incendie. Et inversement l'avant brûlé de la Perle est soudé sur le Saphir pour qu'il flotte dans le port de Cherbourg en attendant son démantèlement final. Il est remplacé en 2022 par le Suffren.

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S-603 "Casabianca"


Le Casabianca est héritier du Q183 Casabianca, ayant refusé le sabordage de Toulon et rejoint les FNFL. Le Casabianca est le peureux de la bande. Il n'est pas utilisé lors de guerre ou opérations. Il est entré en service en 1987. Mais en 2019 il bat un record. Il effectue 5 mois de mission et 2678 heures de plongée, un record pour la sous-marinade française. Il appareille pour la dernière fois de l'ESNA de Toulon le 21 août 2023 en direction de Cherbourg pour son ultime virée. il sera remplacé en 2025 par le SNA Tourville. Un autre SNA reprendra son nom le SNA Casabianca de la Classe Suffren. Il est le 3ème sous-marins à porter ce nom après le Casabianca Q183, et le S-603 Casabianca.

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S-604 "Émeraude"


L'Émeraude est entré en service en 1987. En 1994, le SNA participe à un exercice de lutte ASM. Mais l'explosion accidentelle d'un moteur diesel tue 10 marins et en blesse un autre. À la suite de cet incident la TPB (Tenue de Protection de Base) est devenue obligatoire à bord d'un navire de la marine nationale. En 1999 il participe à l'opération trident au Kosovo. Puis en 2009 participe à la recherche des boîtes noires du Rio-Paris AF447. En 2020 il participe à un exercice à Guam avec le BSAM Seine. Puis avec ce même navire, navigue en mer de Chine méridionale pour affirmer la puissance française. L'Émeraude doit être retiré du service actif à l'horizon 2027 et être remplacé par le SNA De Grasse en 2027.

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S-605 "Améthyste"


Entré en service en 1992, la carrière de l'Améthyste est également pauvre en fait de guerre, mais celui a tout de même participé au Kosovo en 1999 et à un exercice interallié dans l'océan indien où il escorte le Groupe Aéronaval (GAN). En 1994 l'Améthyste heurte le fond mais sans faire de blessés. Sa date de retrait se profil à l'horizon 2027-2028-2029 où il sera remplacé par le SNA Rubis (de la classe Suffren) en 2029.

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S-606 "Perle"


La Perle entre en service en 1993. La Perle comme tous les autres a servi d'escorte ou de collecteur de renseignements. Mais elle est tristement célèbre à cause de son incendie en 2020. Alors qu'elle était en cale sèche entre les mains de naval group, un feu se déclenche à l'avant du sous-marin. Il a fallu 14h pour éteindre l'incendie. L'incendie arrive à un moment critique de renouvellement de la flotte, la marine ne peut se passer d'un sous-marin supplémentaire. Il est alors décidé de faire une opération totalement inédite à cette échelle pour un sous-marin. L'avant du Saphir a été cannibalisé pour devenir l'avant de la Perle et inversement. En septembre 2022 de retour à Toulon pour les derniers travaux, la Perle reprend feu mais sans dégâts importants. La Perle effectue sa première sortie en mer le 17 mai 2023, débutant ainsi ses essais. Le 30 juin 2023 elle rentre encore une fois dans le cycle opérationnel, marquant la fin de son indisponibilité de 3 ans. Elle sera retirée du service actif à l'horizon 2030 si tout va bien d'ici là et sera remplacé cette même année par le SNA Casabianca (de la classe Suffren).

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FRA - SNA - Classe Rubis 1_14

S-607 "Turquoise"


Annulé en 1992.

S-608 "Diamant"


Annulé en 1992.
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