Véhicules divers

Büssing-NAG 4500 (1941)

Au milieu des années 1930 afin de diminuer les coûts de logistique, les Allemands ont essayé de normaliser les châssis des camions.
Parmi les différentes usines, c’est la société Büssing-Nag qui a produit la plus grande partie des camions de l’armée allemande.
La production de Büssing-Nag 4500 A/S n’a jamais cessé jusqu’à la fin de la guerre et un total de 15,000 camions a été produit pour toutes les séries 500 et 4500.
En plus de sa capacité de cargo, certains furent équipés d’armements dans la caisse arrière et d’autres servirent comme véhicule de dépannage. Comme l’indication sur son parechoc avant le mentionne, il était équipé d’un moteur 6 cylindres diésel.

Mercedes-Benz LG 3000

Avec le Opel Blitz, ce camion était un des moyens de transport majeur des allemands, durant la 2^e G.M.
Il était produit dans plusieurs versions et largement utilisé sur tous les théâtres d'opération. Il se prouva robuste et fiable.

Volkswagen Kübelwagen Typ 82

La compagnie Volkswagen, créée sous ordre d'Adolf Hitler en 1934, eu pour contrat de créer un véhicule militaire léger, fiable et polyvalent. Basée sur le châssis de la KdF-Wagen. La Kübelwagen (littéralement : voiture baquet) commença à être produite en masse dès 1940 sous différentes versions (dépendamment du théâtre d'opération auquel elle était destinée). Peu coûteuse, fiable et capable de se faufiler partout, son succès fut tel que plus de 55 000 exemplaires sortirent des usines allemandes.

Spécifications techniques de la Kübelwagen type 82

Motorisation	Volkswagen, 4 cyl. à plat, 985 cc., 24 cv. à 3 200 tr/min
Vitesse maximale	80 km/h
Autonomie	383 km
Masse	725 kg (à vide)
Longueur	3,74 m
Hauteur	1,60 m (avec pare-brise et capote abaissés : 1,12 m)
Largeur	1,60 m

Volkswagen Schwimmwagen Typ 166

Créée par l'ingénieur Trippel de la société Volkswagen et imaginée par Ferdinand Porsche, la Schwimmwagen était une voiture amphibie de l'armée allemande. Elle fut produite à 14 263 exemplaires entre 1940 et 1945 et utilisée principalement sur le front russe (sa capacité 4 x 4 en faisait un véhicule tout terrain particulièrement bien adapté à la boue soviétique). On en trouva aussi quelques exemplaires, mais en bien moindre quantité, en Normandie et aux côtés de l'Afrikakorps.

Une première Schwimmwagen, du type 128, fut aussi produite à 30 exemplaires seulement en 1941. Elle fut améliorée et mena au type 166 ici traité.

La Schwimmwagen était mûe par une hélice pour les déplacements navals (hélice qui ne permettait que la marche avant) et par quatre roues motrices pour les mouvements terrestres. L'hélice était relevée dans ces derniers cas.

Cette voiture n'était pas munie de portières en raison de sa ligne de flottaison extrêmement basse (en réalité, elle émergeait à peine de l'eau). Il était donc nécessaire d'enjamber ses rebords pour embarquer et débarquer. De plus, elle était équipée d'une capote repliable sur l'arrière, tout comme son homologue 100 % terrestre, la Kübelwagen.

On retrouva parfois ce modèle armé d'une mitrailleuse MG 34 coaxiale manœuvrée par le passager avant droit pour les opérations de commando.

Spécifications techniques de la VW 166 Schwimmwagen

Motorisation	Volkswagen, 4 cyl. refroidis par air ; cylindrée 1 131 cc ; 25 ch
Vitesse maximale	84 km/h sur route et 10 km/h dans l'eau
Autonomie	520 km sur route
Équipage	un chauffeur, et jusqu'à trois passagers (le passager avant pouvait faire office de mitrailleur)
Masse	900 kg à vide, environ 1 300 kg en charge
Longueur	3,825 m
Hauteur	1,08
Largeur	1,48 m
Armement	Une MG 34 coaxiale (facultative)

L'armée allemande fut l'une des rare à valoriser l'usage des motos comme unité de reconnaissance (les autres pays lui reprochait son absence d'armement). BMW, le meilleur constructeur de motos allemands de l'époque, se vit donc passer commande de motos pour un usage militaire.

BMW R12 

La BMW R12 était déjà répandue pour un usage civil (plus de 20 000 exemplaires furent construits pour cet usage) et la version militaire, construite dès 1935, eu également un grand succès (plus de 10 000 exemplaires produits). Sa carrière militaire fut écourtée par l'apparition de la R75.

Spécifications techniques

Motorisation	BMW, 2 cyl., 745 cc., 20 cv. à 4 000 tr/min
Vitesse maximale	100 km/h (85 km/h avec side-car)
Autonomie	255 km (215 km avec side-car)
Masse	188 kg
Longueur	2,10 m (2,52 m avec side-car)
Hauteur	0,94 m (1 m avec side-car)
Largeur	0,9 m (1,615 m avec side-car)

BMW R75

En 1940, la R75 était officiellement adoptée par l'armée allemande pour remplacer la R12. Bien que d'abord conçu pour les opérations en Afrique (ce qui explique son surnom : "Sahara"), quelques milliers d'exemplaires furent expédiés en U.R.S.S. en 1942, après avoir été en partie modifiés.

Spécifications techniques

Motorisation	BMW, 2 cyl., 745 cc., 26 ch. à 4 400 tr/min
Vitesse maximale	92 km/h
Autonomie	358 km (266 km avec side-car)
Masse	410 kg (avec side-car)
Longueur	2,40 m (avec side-car)
Hauteur	1 m
Largeur	1,70 m (avec side-car)

Zündapp KS 750

La Zündapp KS 750 est à la fois une moto et un side-car datant de la Seconde Guerre mondiale, développé pour les forces armées allemandes par la société allemande Zündapp.
Basée sur une conception ingénieuse avec son cadre rigide, elle intégrait de nombreuses caractéristiques originales et raffinées.
Après son entrée en service en 1941, cette moto sophistiquée servit sur tous les grands fronts allemands, et grâce à sa polyvalence et sa robustesse, fut largement utilisée dans des rôles variés.

Spécifications techniques

Motorisation	2 cyl., 745 cc., 26 ch. à 4 000 tr/min
Vitesse maximale	95 km/h
Autonomie	358 km (266 km avec side-car)
Masse	420 kg (avec side-car)
Longueur	2,39 m (avec side-car)
Hauteur	1,01 m
Largeur	1,65 m (avec side-car)