Infanterie Fusils - Lee Enfield
Blitzjäger :: Services de la Base :: Hangar :: Véhicules et infanterie :: Seconde Guerre Mondiale :: Anglais
Page 1 sur 1
Infanterie Fusils - Lee Enfield
Le Lee–Enfield ou Enfield est un fusil à répétition manuelle à verrou, alimenté par chargeur, qui a été la principale arme d'infanterie des forces armées britanniques, de l'Empire et du Commonwealth au cours de la première moitié du XXe siècle.
Sous différentes variantes, il a été le fusil réglementaire de l'armée britannique de son adoption officielle le 11 novembre 1895 jusqu'en 1957
Le fusil est également équipé d'un chargeur détachable à piles imbriquées en feuille d'acier, qui contient dix coups, concept très moderne à cette époque. À l'origine, le chargeur détachable fait l'objet de quelques réticences dans les milieux militaires britanniques, certains craignant que le soldat de base puisse perdre le chargeur en campagne. Les modèles les plus précoces du Lee-Metford et du Lee-Enfield sont dotés d'une courte chaine pour solidariser le chargeur avec le fusil.
La rapidité de mise en œuvre du système de verrou Lee et les dix coups contenus dans le chargeur permettent à un fantassin bien entraîné de tirer 20 à 30 coups en cible en 60 secondes ainsi surnommées la mad minute (minute de folie). Le Lee-Enfield devient de ce fait le fusil à verrou le plus rapide de l'époque. Le record du monde toujours à battre pour un tir avec un fusil à verrou est détenu par un instructeur de tir britannique - le sergent instructeur Snoxall - qui, en 1914, mit 38 coups dans une cible de 300 mm de large (12 pouces) à 270 m (300 yards) en une minute.
De nombreux rapports de la Première Guerre mondiale relatent le fait que des soldats allemands opposées à des troupes britanniques ont cru qu'ils avaient en face d'eux des mitrailleuses alors qu'ils n'avaient qu'une unité de fantassins bien entraînés et armés de fusil à répétition Lee-Enfield Mk III.
Sous différentes variantes, il a été le fusil réglementaire de l'armée britannique de son adoption officielle le 11 novembre 1895 jusqu'en 1957
Conception et production
Le Lee–Enfield est dérivé du fusil Lee–Metford qui l'a précédé, un fusil à poudre noire mécaniquement identique qui combine le système de culasse à verrou conçu par James Paris Lee avec un canon rayé conçu par William Ellis Metford. Dans le système Lee, le chien est armé dans la phase de fermeture de la culasse, ce qui en rend l'ouverture bien plus facile et rapide que dans le système d'armement du chien dans la phase d'ouverture (c'est-à-dire que le percuteur s'arme à l'ouverture de la culasse) typique du modèle Mauser Gewehr 98 allemand.Le fusil est également équipé d'un chargeur détachable à piles imbriquées en feuille d'acier, qui contient dix coups, concept très moderne à cette époque. À l'origine, le chargeur détachable fait l'objet de quelques réticences dans les milieux militaires britanniques, certains craignant que le soldat de base puisse perdre le chargeur en campagne. Les modèles les plus précoces du Lee-Metford et du Lee-Enfield sont dotés d'une courte chaine pour solidariser le chargeur avec le fusil.
La rapidité de mise en œuvre du système de verrou Lee et les dix coups contenus dans le chargeur permettent à un fantassin bien entraîné de tirer 20 à 30 coups en cible en 60 secondes ainsi surnommées la mad minute (minute de folie). Le Lee-Enfield devient de ce fait le fusil à verrou le plus rapide de l'époque. Le record du monde toujours à battre pour un tir avec un fusil à verrou est détenu par un instructeur de tir britannique - le sergent instructeur Snoxall - qui, en 1914, mit 38 coups dans une cible de 300 mm de large (12 pouces) à 270 m (300 yards) en une minute.
De nombreux rapports de la Première Guerre mondiale relatent le fait que des soldats allemands opposées à des troupes britanniques ont cru qu'ils avaient en face d'eux des mitrailleuses alors qu'ils n'avaient qu'une unité de fantassins bien entraînés et armés de fusil à répétition Lee-Enfield Mk III.
Utilisateurs
- Afghanistan
- Algérie
- Australie
- Autriche
- Bangladesh
- Belgique
- Bélize
- Bermudes
- Brunei
- Botswana
- Canada
- Cambodge
- République centrafricaine
- FROLINAT tchadien
- République de Chine (1912–1949)
- Chypre
- Danemark
- Égypte
- Empire éthiopien
- Finlande
- Fidji
- Française
- Gambie
- Allemagne nazie : certains capturé ont été utilisés par le Volkssturm en 1944 et 1945. La désignation allemande était Gewehr 281 (e).
- Ghana
- Grèce
- Guyane
- Hong Kong
- Hongrie
- Islande
- Inde britannique
- Inde : fabriqué sous licence par Rifle Factory Ishapore sous le nom de fusil Ishapore 2A1 , le fusil est toujours utilisé par la police indienne
- Indonésie
- Italie
- Royaume d'Irak : Encore utilisé en petit nombre en 2004 par les insurgés irakiens.
- Irlande
- Israël : utilisé pendant les premières années de l'indépendance.
- Jamaïque : toujours utilisé par la Jamaica Constabulary Force, les services correctionnels et la Jamaica Combined Cadet Force
- Empire du Japon
- Jordanie
- Katanga
- Kenya
- Lettonie
- Lesotho
- Libye
- Luxembourg
- Malawi
- Malaisie
- Malte
- Mato Grosso do Sul
- Myanmar
- Namibie : Groupes armés non gouvernementaux
- Népal
- Pays- Bas
- Nouvelle-Zélande
- Nigeria
- Biafra : Utilisé par les milices et l'armée
- Norvège
- Oman
- Empire ottoman : Fusils capturés, utilisés comme armes de réserve.
- Pakistan
- Papouasie-Nouvelle-Guinée
- Pologne
- Portugal : Le SMLE Mk III était encore en service sous le nom de m/917 dans les années 1940.
- Rhodésie
- Rwanda
- Sierra-léonaise
- Singapour : unités de réserve jusqu'à la fin des années 1960.
- Îles Salomon : utilisé par la Police royale des Îles Salomon.
- Somalie
- Afrique du Sud
- Soudan du Sud
- Yémen du Sud
- République espagnole
- Soudan
- Sri Lanka
- Swaziland
- Tanzanie
- Tibet
- Thaïlande
- Tonga
- Trinité-et-Tobago
- Turquie
- Ouganda
- Emirats Arabes Unis
- Royaume-Uni
- États-Unis
- Vanuatu
- Vietnam
- Sud-Vietnam
- Yémen
- Partisans yougoslaves
- Zambie
- ISIL : Utilisé par les insurgés de l'EIIL en 2019
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Benvenguda al Pays - La légende de l'avion vert
CROC- Oberst
- Croix de chevalier avec feuilles de chêne, glaives et brillants6eme récompense à la Participation à la vie de l'escadrilleService Hangar 3Membre expert du service HangarService Entrainement 3Instructeur expertService informatique 2Informaticien expérimenté
- Nombre de messages : 1382
Age : 33
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 27/10/2008
Lee–Enfield d'avant guerre
Le fusil Lee–Enfield à chargeur
Le fusil Lee–Enfield est introduit en novembre 1895 sous le nom de calibre .303, Fusil, Magazine, Lee–Enfield, (Fusil Lee-Enfield à chargeur calibre .303) MLE (Magazine Lee-Enfield ou emily au lieu de M, L, E). L'année suivante, une version plus courte destinée aux troupes montées est présentée comme le Lee–Enfield Carabine de Cavalerie Mk I, ou de LEC (Lee-Enfield Carabine) avec un canon de 21,2 pouces (538,48 mm), par opposition au canon de 30,2 pouces (767,08 mm) de la version longue. Les deux modèles subissent une mise à jour mineure à partir des séries fabriquées en 1899 (la suppression de la baguette de nettoyage) ce qui leur donne le titre de Mk I.De nombreux LEC et dans une moindre mesure de LMC sont convertis en modèles spéciaux, la carabine néo-zélandaise et la carabine de la police royale d'Irlande (Royal Irish Constabulary). Certains MLE et MLM sont convertis pour être approvisionnés directement par chargeur et désignés Charger Loading Lee-Enfield (Lee-Enfield approvisionnés par chargeurs) ou CLLEs.
Le fusil court Lee–Enfield Mk I à chargeur (Short, Magazine, Lee–Enfield - SMLE)
Une version plus courte et plus légère du MLE original appelle Rifle, Short, Magazine, Lee–Enfield, (Carabine Lee-Enfield court à chargeur) ou SMLE est introduit le 1er janvier 1904. Il reçoit parfois le sobriquet de smelly (puant) Le canon est d'une longueur de 25.2 pouces (640 mm) intermédiaire entre le fusil original dans la version longue et la carabine. L'idée est de standardiser le fusil de l'infanterie avec la carabine de la cavalerie par un compromis.Le SMLE est caractéristique de par son embouchoir plat. Inspiré par la carabine de cavalerie Modèle 1894 suédoise, le support de baïonnette dépasse de quelques millimètres au-delà de l'extrémité du fut. Le nouveau fusil comprend un système d'approvisionnement à chargeur, et emprunte au fusil Mauser une autre innovation, un rail guide pour lame chargeur sur l'avant de la culasse différent du système de pont fixe qui devient la norme ultérieurement. La faible longueur du canon est l'objet d'une controverse à l'époque : des membres de nombreuses sociétés de tir et des armuriers s'inquiètent du fait que le canon court atteint une précision moindre que celle du modèle MLE au canon plus long, que le recul est plus rude et que la ligne de mire est plus courte.
Le fusil court Lee–Enfield Mk III à chargeur (Short, Magazine, Lee–Enfield - SMLE)
Le fusil Lee-Enfield SMLE Mk III est présenté le 26 janvier 1907, en même temps qu'un sabre baïonnette Modèle 1907 (P'07). Il comporte un œilleton fixe et un rail guide d'approvisionnement du chargeur fixe plutôt qu'un rail amovible monté sur la tête de culasse. La conception du garde-main et du chargeur est améliorée. La chambre est adaptée à la cartouche Mk VII de .303 à grande vitesse initiale. Beaucoup d'anciens modèles de MLE de MLM (Magazine Lee-Metford - Lee-Metford à chargeur) et de SMLE sont reconstruits au standard Mk III. Ils sont renommés Mk IV Cond. avec de nombreux astérisques caractéristiques de sous-modèles.Lee–Enfield no 1 Mk. III à chargeur court
Au cours de la Première Guerre mondiale, on estime que le SMLE Mk III est trop compliqué à fabriquer (Un SMLE Mk III coûte 3.15 £/pièce au gouvernement britannique). La production ne fait plus face à la demande. Aussi, à la fin de 1915, le Mk III* est introduit, qui présente plusieurs modifications, dont les plus importantes sont la suppression de l'arrêtoir de chargement, qui permet l'introduction et l'extraction des cartouches une par une en maintenant les autres cartouches dans le chargeur ainsi que celle du dispositif de visée à longue portée placé sur le côté gauche du fusil.
Les fusils modernisés ne reçoivent les nouvelles pièces que de manière très variable. Les modifications sont effectuées à différentes périodes par différentes usines et le stock de pièces détachées existantes doit être épuisé au préalable. L'arrêtoir de chargeur est rétabli après la Première Guerre mondiale. Il n'est définitivement supprimé qu'en 1942.
Les principaux fabricants (RSAF Enfield, La Birmingham Small Arms Company Limited et la London Small Arms Co.) sont incapables de faire face aux besoins de l'armée. Aussi, la production des fusils et de leurs composants est sous-traitée à plusieurs sociétés.
Le SMLE Mk III* (renommé Fusil no 1 Mk III* en 1926) est largement employé pendant toute la Seconde Guerre mondiale en particulier sur les théâtres d'opération d'Afrique du Nord, d'Italie, du Pacifique et de Birmanie dans les mains des forces britanniques et du Commonwealth. L'Australie et l'Inde fabriquent et utilisent le SMLE Mk III* comme arme réglementaire pour leurs forces armées pendant tout le conflit et le fusil reste l'arme de dotation de l'armée australienne pendant la guerre de Corée jusqu'à son remplacement par le fusil semi-automatique L1A1 à la fin des années 1950. La manufacture d'arme de petit calibre de Lithgow cesse la production du SMLE Mk III* en 1953.
Soldates israéliennes équipées du SMLE Mk III lors de la Guerre israélo-arabe de 1948-1949.
La manufacture d'arme d'Ishapore, en Inde, au Bengale occidental, produit le MkIII* au calibre .303 britannique puis elle le recalibre au standard 7,62 × 51 mm OTAN en traitant thermiquement la chambre et la culasse. Le fusil reçoit alors le nom de modèle 2A. L’œilleton d'origine à 2 000 yards est maintenu en raison des caractéristiques balistiques relativement similaires des deux types de munitions. Puis l’œilleton est adapté à la distance de 800 m et le fusil est renommé 2A1. La production est maintenue jusqu'aux années 1980 et des fusils de compétition fondés sur le MKIII* continuent à être produits.
Il a été utilisé jusqu'au début du XXIe siècle par certaines guérillas entre autres durant la Guerre civile népalaise.
Le fusil Lee–Enfield no 1 Mk V
Des modifications sont essayées sur le SMLE dès 1911 et sur le No 1 Mk III. Ces fusils ont une histoire assez mystérieuse mais ils représentent le maillon manquant du développement du SMLE. La distinction majeure du No 1 MK V est la partie arrière de la ligne de mire. Comme pour le No 1 Mk III*, il n'a pas d'alidade latérale pour les tirs à longue distance et dispose d'une boucle en fil de métal à la place d'un battant en avant du chargeur et comprend une pièce d'armement simplifiée.Le Mk V dispose cependant de l'arrêtoir de chargeur, mais sans orifice de contrôle. Un battant est attaché sur une grenadière avant, qui est recouverte et attaché à l'arrière de l'embouchoir pour renforcer le fusil lors de l'utilisation de la baïonnette standard Pattern 1907.
Un autre point distinctif est constitué par une vis d'embouchoir avec une fente en forme de pièce de monnaie pour faciliter le démontage, le levier de sécurité sur le côté gauche du récepteur est légèrement modifié avec une rainure de manipulation angulaire unique, et un garde main en deux parties étendu de l'embouchoir au récepteur, sans alidade de visée montée sur l'affût.
Les fusils No 1 MK V ne sont fabriqués que par la RSAF Enfield de 1922 à 1924, avec un total d'environ 20 000 exemplaires, tous marqués de la lettre V.
CROC- Oberst
- Croix de chevalier avec feuilles de chêne, glaives et brillants6eme récompense à la Participation à la vie de l'escadrilleService Hangar 3Membre expert du service HangarService Entrainement 3Instructeur expertService informatique 2Informaticien expérimenté
- Nombre de messages : 1382
Age : 33
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 27/10/2008
Seconde guerre mondiale
Le fusil Lee-Enfield n° 4 Mk I
À la fin des années 1930, le besoin pour un nouveau fusil se fait jour et le fusil, N° 4 Mk I est officiellement adopté en 1941.À la différence du SMLE dont le canon fait une courte saillie hors de l'embouchoir, le canon du No 4 ressort nettement de l'avant du fusil. Le fond du chargeur n'est plus arrondi pour faciliter l'usinage. La ligne de mire en acier est redessinée et comprend un dispositif en L qui, en position rabattue, propose un œilleton fixé à la hausse de combat de 300 yards (274 m) et, en position haute, une alidade de visée qui peut être réglée de manière progressive de 200 à 1 300 yards (183 à 1 189 m) par intervalles de 100 en 100 yards (91m). Cette ligne de mire comme d'autre lignes de mire à œilleton s'avère être plus rapide pour mettre en cible et plus précise que le système dont les éléments arrières sont fixés à mi-longueur du fut typique du Mauser, d'anciens modèles de Lee-Enfield ou le modèle Buffington du Springfield Mle 1903 américain.
Le no 4 est plus lourd que le N° 1 Mk III, notamment en raison de son canon plus épais. Une nouvelle baïonnette est conçue pour aller avec le fusil : une baïonnette clou, qui est essentiellement une barre cylindrique en acier avec une pointe aiguisée et qui est surnommé par les soldats pigsticker (l'aiguillon à cochons). Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, un couteau-baïonnette est développé, prévue à l'origine pour le pistolet mitrailleur Sten, mais qui a la même fixation que la baïonnette clou du N° 4. Par la suite, les couteaux-baïonnette du N° 7 et du N° 9 sont prévus pour être mis en œuvre avec le fusil N° 4.
Le sergent Harold Marshall, tireur d'élite de l'armée canadienne utilisant un No 4 Mk I (T) en .303.
Le fusil Lee-Enfield n° 4 Mk I*
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le fusil n° 4 est encore simplifié pour être produit en masse avec la création du N° 4 Mk I* en 1942, avec le verrou de la culasse remplacé par une simple encoche sur la glissière de la culasse. Il n'est produit qu'en Amérique du Nord par la Long Branch Arsenal au Canada et la fabrique Savage-Stevens Firearmes aux États-Unis.Le fusil n° 4 Mk I est essentiellement produit pour le Royaume-Uni.
Le fusil Lee-Enfield n° 4 Mk 2
Dans les années d'après-guerre les Britanniques produisent le N° 4 Mk 2 (les chiffres arabes remplacent les chiffres romains pour les désignations officielles en 1944), une version plus élaborée et améliorée du No 4 avec la queue de détente placée en avant du col de crosse et non sur le pontet, une crosse en hêtre (avec la grenadière de renforcement et la pièce centrale en bois à l'arrière du garde-main du N° 4 Mk I/Mk I* remplacé par un ensemble boulon/écrou) et une plaque de couche en laiton (pendant la 2e GM, les Britanniques avaient remplacé la plaque de couche en laiton sur les N° 4 par une plaque en Zamak pour limiter les coûts et accélérer la production).Avec la mise en service du fusil No 4 Mk 2, les Britanniques modernisent les stocks de plusieurs modèles anciens de No 4 pour les mettre aux standards du No 4 Mk 2.
Les n° 4 Mk 1 ainsi modifiés sont désignés n° 4 Mk I/2, tandis que les n° 4 Mk I* amenés au standard Mk 2 sont re-désignés n° 4 Mk I/3.
Le fusil Lee-Enfield N° 5 Mk I — la Jungle Carabine
Au cours de la guerre, le besoin d'un fusil plus court et plus léger se fait sentir. La carabine n° 5 Mk I (la Jungle Carabine) est donc développée pour y répondre.Le N° 5 comprend une crosse raccourcie, un cache-flamme proéminent et un usiné pour enlever tout métal superflu, un canon raccourci à 18,8 inches (478 mm) et un poids plus léger de deux livres (900 g).
Malgré une plaque de couche en caoutchouc, la munition de .303 produit un recul excessif en raison du canon plus court ce qui rend le N° 5 incompatible avec une dotation générale et la production cesse en 1947 en raison d'un défaut de conception qui ne pardonne rien et qui créé des problèmes de précision.
Une version expérimentale australienne du N° 5 MK I appelée Fusil, n° 6, Mk I est aussi développée, sur la base d'un SMLE Mk III* (contrairement au No 5 Mk I développé du No 4 MK I). Les militaires australiens ne sont pas autorisés à produire le No 4 Mk I, parce que la fabrique d'arme SAF de Lithgow est dédiée à la production du SMLE Mk III*. Le No 6 Mk I n'est produit qu'en faible quantité.
Le terme Jungle Carabine est popularisé dans les années 1950 par Société d'armement Santa Fé, un importateur américain qui rénove beaucoup de fusils de surplus en convertissant de nombreux N° 4 dans l'espoir d’accroître la pénétration de ce fusil délaissé jusqu'à présent par le marché américain. La désignation non officielle de « Jungle Carbine » est supposée avoir été donnée par les troupes britanniques et birmanes au N° 5 Mk I.
Les fusils No 4 et No 5 servent en Corée (tout comme le SMLE No 1 Mk III* et la variante « T » fusil de précision, principalement dans les mains de troupes australiennes)
CROC- Oberst
- Croix de chevalier avec feuilles de chêne, glaives et brillants6eme récompense à la Participation à la vie de l'escadrilleService Hangar 3Membre expert du service HangarService Entrainement 3Instructeur expertService informatique 2Informaticien expérimenté
- Nombre de messages : 1382
Age : 33
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 27/10/2008
Caractéristiques -- Lee Enfield n° 4 Mark 1
Calibre : .303 (7.7x56 mm)
Longueur : 1132 mm
Longueur du canon : 640 mm
Poids : 4,11 kg (chargé)
Magasin : chargeur externe
Capacité : 10 cartouches (+ 1 dans la chambre)
Cadence de tir : 15-30 coups/min
Porté maximale : 600 m
Portée pratique : 270 m
Longueur : 1132 mm
Longueur du canon : 640 mm
Poids : 4,11 kg (chargé)
Magasin : chargeur externe
Capacité : 10 cartouches (+ 1 dans la chambre)
Cadence de tir : 15-30 coups/min
Porté maximale : 600 m
Portée pratique : 270 m
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Benvenguda al Pays - La légende de l'avion vert
CROC- Oberst
- Croix de chevalier avec feuilles de chêne, glaives et brillants6eme récompense à la Participation à la vie de l'escadrilleService Hangar 3Membre expert du service HangarService Entrainement 3Instructeur expertService informatique 2Informaticien expérimenté
- Nombre de messages : 1382
Age : 33
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 27/10/2008
Sujets similaires
» Infanterie Fusils - Karabiner 98k
» Infanterie Fusils - Garand M1
» BMP - véhicule de combat d'infanterie Russe
» Infanterie Fusils - Garand M1
» BMP - véhicule de combat d'infanterie Russe
Blitzjäger :: Services de la Base :: Hangar :: Véhicules et infanterie :: Seconde Guerre Mondiale :: Anglais
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum