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Radar Freya
CROC Jeu 6 Avr 2023 - 13:48
Un des premiers développements du radar en Allemagne est le radar d'alerte précoce Freya, nommé d'après la déesse nordique Freya.
Plus d'un millier d'exemplaires ont été installés pendant la Seconde Guerre mondiale. Il existe aussi une version développée pour la Kriegsmarine, sous le nom de Seetakt.
Initialement développé pour la Marine, l'Armée de l'Air a rapidement reconnu la valeur des premiers modèles d'essai en tant que dispositif d'alerte précoce.
Alors que les premiers radar de la Marine étaient connus sous le nom "Dete" lorsque la guerre éclata, un modèle fut développé pour l'Armée de l'Air, qui pouvait également être utilisé pour la gestion des chasseurs en même temps.
En raison du coût de sa construction, il n'y a au début de la guerre que peu de radar en service, qui ne peuvent fournir qu'une couverture très limitée des territoires à surveiller.
De construction plus simple, mais plus enclin aux erreurs, le radar britannique Chain Home est bien plus rapide à installer que le système Freya, si bien que l'ensemble du système Chain Home est complètement opérationnel au moment de la bataille d'Angleterre.
À partir de septembre 1940, la précision du relèvement a pu être augmentée à ±0,8° grâce à l'introduction du processus de radiogoniométrie A/N.
Les appareils Freya ont été utilisés dans des versions continuellement améliorées par divers fabricants, dont l'énumération dépasserait le cadre ici.
Les plus connus sont l'élévateur FREYA (ici l'antenne pouvait être déplacée verticalement sur un mât treillis) et le FREYA LZ, démontable pour le transport aérien.
Ce dernier a facilité l'approvisionnement en pièces de rechange après les tirs ennemis et ainsi plus de 300 Freya LZ ont été construits.
Le radar Freya est bien plus évolué du point de vue technique que son équivalent britannique Chain Home. Il utilise une longueur d'onde de 2,4 m, alors que Chain Home fonctionne sur une longueur d'onde de 12 m.
Ceci augmente de façon importante la résolution de Freya, son pouvoir de détection d'objets bien plus petits, et diminue l'encombrement des antennes.
Un premier succès est enregistré le 18 décembre 1939, lorsque deux radar Freya découvrent l'attaque diurne de 18 bombardiers Vickers Wellington de la RAF à une distance de 113 km. La chasse est lancée et guider par radio jusqu'au bombardier. Seule la moitié des Wellingtons sont retournés en Grande-Bretagne sains et saufs.
Cette réalisation fit une telle impression sur la Luftwaffe que onze radar Freya avaient déjà été installés pour sécuriser la frontière occidentale allemande au printemps 1940.
Au cours de la guerre, les appareils Freya se sont avérés sensibles aux interférences des paillettes, ce qui signifiait qu'ils pouvaient toujours être utilisés pour l'alerte précoce, mais moins pour le guidage des chasseurs.
Les Freya seront alors utilisés en connexion avec les radars de conduite de tir Würzburg, en détectant les cibles à longue distance et en les « repassant » au Würzburg pour la poursuite.
source :
http://deutschesatlantikwallarchiv.de/
https://www.radartutorial.eu/
http://www.radarworld.org/radarwar.pdf
Plus d'un millier d'exemplaires ont été installés pendant la Seconde Guerre mondiale. Il existe aussi une version développée pour la Kriegsmarine, sous le nom de Seetakt.
Développement
Les premiers tests ont lieu au début de 1937 grâce au travail de Hans-Karl von Willisen. La première livraison d'une station opérationnelle à la Kriegsmarine par la firme GEMA (Société d'appareillages électro-acoustiques et mécaniques) a lieu en 1938.Initialement développé pour la Marine, l'Armée de l'Air a rapidement reconnu la valeur des premiers modèles d'essai en tant que dispositif d'alerte précoce.
Alors que les premiers radar de la Marine étaient connus sous le nom "Dete" lorsque la guerre éclata, un modèle fut développé pour l'Armée de l'Air, qui pouvait également être utilisé pour la gestion des chasseurs en même temps.
En raison du coût de sa construction, il n'y a au début de la guerre que peu de radar en service, qui ne peuvent fournir qu'une couverture très limitée des territoires à surveiller.
De construction plus simple, mais plus enclin aux erreurs, le radar britannique Chain Home est bien plus rapide à installer que le système Freya, si bien que l'ensemble du système Chain Home est complètement opérationnel au moment de la bataille d'Angleterre.
À partir de septembre 1940, la précision du relèvement a pu être augmentée à ±0,8° grâce à l'introduction du processus de radiogoniométrie A/N.
Les appareils Freya ont été utilisés dans des versions continuellement améliorées par divers fabricants, dont l'énumération dépasserait le cadre ici.
Les plus connus sont l'élévateur FREYA (ici l'antenne pouvait être déplacée verticalement sur un mât treillis) et le FREYA LZ, démontable pour le transport aérien.
Ce dernier a facilité l'approvisionnement en pièces de rechange après les tirs ennemis et ainsi plus de 300 Freya LZ ont été construits.
Le radar Freya est bien plus évolué du point de vue technique que son équivalent britannique Chain Home. Il utilise une longueur d'onde de 2,4 m, alors que Chain Home fonctionne sur une longueur d'onde de 12 m.
Ceci augmente de façon importante la résolution de Freya, son pouvoir de détection d'objets bien plus petits, et diminue l'encombrement des antennes.
Un premier succès est enregistré le 18 décembre 1939, lorsque deux radar Freya découvrent l'attaque diurne de 18 bombardiers Vickers Wellington de la RAF à une distance de 113 km. La chasse est lancée et guider par radio jusqu'au bombardier. Seule la moitié des Wellingtons sont retournés en Grande-Bretagne sains et saufs.
Cette réalisation fit une telle impression sur la Luftwaffe que onze radar Freya avaient déjà été installés pour sécuriser la frontière occidentale allemande au printemps 1940.
Technique
Pendant la guerre, Freya est exploité sur le domaine de fréquence de 120 à 130 MHz (de 2,3 à 2,5 m), avec une impulsion de 3 µs, une puissance crête de 15 à 20 kW, et une fréquence de répétition des impulsions de 500 Hz. Il a une portée maximale de 160 km.Au cours de la guerre, les appareils Freya se sont avérés sensibles aux interférences des paillettes, ce qui signifiait qu'ils pouvaient toujours être utilisés pour l'alerte précoce, mais moins pour le guidage des chasseurs.
Les Freya seront alors utilisés en connexion avec les radars de conduite de tir Würzburg, en détectant les cibles à longue distance et en les « repassant » au Würzburg pour la poursuite.
source :
http://deutschesatlantikwallarchiv.de/
https://www.radartutorial.eu/
http://www.radarworld.org/radarwar.pdf
Dernière édition par CROC le Jeu 6 Avr 2023 - 14:06, édité 1 fois
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Variante
CROC Jeu 6 Avr 2023 - 14:01
Il exista beaucoup de variante, la plupart des versions prototypes.
voici une liste des informations récupérable de la guerre :
voici une liste des informations récupérable de la guerre :
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