FRA - Sous-Marins
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FRA - Sous-Marins
Histoire
Les sous-marins militaires en France sont apparus assez tôt, et ce dès 1863 avec le “Plongeur”. Voyant un fort potentiel, cet exemplaire unique va être amélioré au fil du temps avec d’autres prototypes. Dès 1901 il a été décidé de construire la première classe de sous-marin, la Classe Sirène. 30 sous-marins seront construits entre 1901 et 1904, faisant partie de 4 classes différentes. Va apparaître la première réforme sur les sous-marins.
Dès 1904 il a été décidé d’en construire de nouveaux pour les dangers qui se profilent au loin. Une classe prototype est lancée avec le “Farfadet Amélioré”. Suite à ce projet, 90 sous-marins sortent des chantiers navals faisant partie de 24 classes différentes, dont la tristement célèbre Classe Pluviôse, et son Sous-marin “Monge”, où le Commandant Roland Morillot se sacrifie pour ramener son équipage à la surface, et coule avec le bâtiment pour ne pas qu’il tombe aux mains des Autrichiens. Les sous-marins construits avant 1914 sont retirés du service en 1918, ceux construits en 1914 et 1919 tiendront jusqu’en 1937.
5 sous-marins supplémentaires sont construits pendant l’entre deux guerres.
92 sous-marins auront participé à la Seconde Guerre mondiale. Le manque d’anticipation aura raison des armées françaises en 1940. Dont la Marine Nationale qui se voit équipée de matériels très vieux. Les plus modernes et “Redoutables” seront en trop petit nombre.
Sommaire
Sous-Marins Français construits en série
- Super Classe 600 tonnes
Classe Sirène
Classe Ondine
Classe Circée - Super Classe 630 tonnes
Classe Argonaute
Classe Orion
Classe Diane - Classe Aurore
- Classe Saphir
- Classe Requin
- Super Classe 1500 tonnes
Type M5
Type M6 - Surcouf
- Classe Minerve
Sous-Marins Français en projet
Sous-Marins confisqués
Dernière édition par furieux le Mar 21 Fév 2023, 19:50, édité 2 fois
furieux- Hauptmann
- Croix de fer 2e classe1ère récompense à la Participation à la vie de l'escadrilleService Hangar 2Membre confirmé du service HangarMédaille du pilote audacieuxOn sait pas trop si c'est la bravoure ou la stupidité qui régit ses actes
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Date d'inscription : 09/12/2020
FRA - Armement des sous-marins Français
Canons et mitrailleuses
Le canon de pont est un type d'artillerie navale monté sur le pont d'un sous-marin.La plupart des canons de pont des sous-marins étaient à l'air libre, mais quelques sous-marins plus grands plaçaient ces canons dans une tourelle.
Le canon de pont principal était une arme à double usage utilisée pour couler la marine marchande ou bombarder des cibles côtières, ou pour défendre le sous-marin en surface contre les avions et les navires de guerre ennemis. En général, une équipe de trois personnes servait le canon, tandis que d'autres avaient pour tâche d'apporter les munitions. Un petit casier contenait quelques obus "prêts à l'emploi". Avec une équipe expérimentée et bien formée, la cadence de tir d'un canon de pont pouvait être de 15 à 18 coups par minute.
Certains sous-marins disposaient également de canons de pont supplémentaires, comme des canons automatiques et des mitrailleuses pour la défense antiaérienne.
On trouve souvent des canons non fermés similaires sur les navires de guerre de surface, comme armement secondaire ou défensif (comme le canon de 5 pouces (127 mm)/25 de la marine américaine qui était retiré des cuirassés pour être monté sur les sous-marins), bien que le terme "canon de pont" ne désigne normalement que les canons montés sur les sous-marins.
Canon de 203 mm SM24
Une nouvelle conception utilisée sur les croiseurs français du Traité dans des tourelles jumelles et dans un montage jumeau plus léger spécialement conçu pour le sous-marin Surcouf.Cette arme était de construction simple avec un tube A autofretté épais, une chemise rétrécie et un anneau de culasse. Le bloc de culasse Welin s'ouvrait vers le haut.
Le modèle 1929 utilisé sur le sous-marin Surcouf pouvait ouvrir le feu dans les 2,5 minutes après avoir fait surface. Les canons n'étaient pas gainés individuellement et la tourelle était étanche.
100 tonnes pour une puissance de feu unique depuis un sous-marin, ce canon a une portée pratique de 12 000 mètres. Il envoie des obus de 123 kg à 895 m/s. Ce canon est utilisé uniquement sur le Surcouf avec une tourelle double.
Designation | 203 mm/50 Model 1929 |
Année d'utilisation | 1928 |
Poids | ~100 tonnes |
Longueur total | 10,5 m |
Cadence de tir | 3 coups/min |
Portée pratique | 12 000 m |
Portée maximale | 31 400 m |
Type de munition | SAP M1927 - 123.1 kg APC M1936 - 134.0 kg HE M1927 - 123.82 kg |
Emport munitions | 300 obus |
Hausse / Azimut | -5° à +30° / ±90° |
Utilisé sur : | Surcouf |
Canon de 37 mm SM25
Pesant 0,6 tonnes, ces canons sont utilisés en tant qu'artillerie secondaire du Surcouf.
Désignation | 37 mm/50 Model 1925 |
Année d'utilisation | 1928 |
Poids | 300 kg |
Longueur total | 2,007 m |
Cadence de tir | 15-21 coups/min |
Portée pratique | 5 000 m |
Portée maximale | 7 175 m |
Type de munition | OEA Mle 1925 - 0,725 kg OI Mle 1924 - 0.725 kg |
Emport munitions | ? |
Hausse / Azimut | -15° à +80° / 360° |
Utilisé sur : | Surcouf |
Canon de 100 mm SM25
Conçu pour être utilisé sur les sous-marins océaniques.Le mécanisme de culasse était de construction en anneau concentrique.
Désignation | 100 mm/45 Model 1925 |
Année d'utilisation | 1929 |
Poids | ~7 tonnes |
Longueur total | 4,707 m |
Cadence de tir | 10 coups/min |
Portée pratique | ? |
Portée maximale | ? |
Type de munition | HE - 14.45 kg |
Emport munitions | ? |
Hausse / Azimut | -10° à +70° / ±150° |
Utilisé sur : | classe 600, 1100 et 1500 tonnes |
Canon de 100 mm SM36
À la fin des années 1930, une pénurie de nouveaux canons de 100 mm a forcé la réutilisation de ses vieux canons sur des navires de guerre plus petits.Le Modèle 1936 est un canon plus léger destiné aux sous-marins des classes Aurore, Roland Morillot et Emeraude, mais seule l'Aurore en fut équipée.
Désignation | 100 mm/34 Model 1936 |
Année d'utilisation | 1940 |
Poids | 3,0 tonnes |
Longueur total | ? |
Cadence de tir | ? |
Portée pratique | ? |
Portée maximale | ? |
Type de munition | SAP - 16 kg |
Emport munitions | ? |
Hausse / Azimut | -5° à +30° / 360° |
Utilisé sur : | Aurore (Q192) |
Canon de 75 mm SM28
Une arme légère AA utilisée sur les sous-marins côtiers. Il tire des cartouches fixes.Désignation | 75 mm/35 Model 1925 et 1928 |
Année d'utilisation | 1926 |
Poids | 1 140 kg |
Longueur total | 2,817 m |
Cadence de tir | 15 coups/min |
Portée pratique | 6 500 m |
Portée maximale | 8 500 m |
Type de munition | HE - 6.175 kg SAP - 7.98 kg |
Emport munitions | |
Hausse / Azimut | -10° à +75° / ±150° |
Utilisé sur : | 600-630 tonnes classe Saphir |
Mitrailleuse de 13,2 mm SM14
Ces deux armes étaient des fusils semi-automatiques chargés à la main avec des cadences de tir relativement faibles et n'étaient pas considérées comme des armes Anti-Aérienne très puissantes.Ils étaient utilisé par tous les sous-marins Français à l'exception du Surcouf.
Désignation | 13.2 mm/76 Model 1929 |
Année d'utilisation | 1935 |
Poids | 30 kg |
Longueur total | 1,003 m |
Cadence de tir | 450 coups/min |
Portée pratique | 4 200 m |
Portée maximale | 7 200 m |
Type de munition | 122 g |
Emport munitions | magasin de 30 balles |
Hausse / Azimut | -10° à +90° / 360° |
Utilisé sur : | tous |
Torpilles
L'une des armes du sous-marin la plus dangereuse est la torpilles, engin automoteur, se déplaçant dans l'eau et destiné à la destruction de navires ou de sous-marins.Ces armes sont difficilement repérable à l'oeil mais sont aussi peu fiable à longue porté et nécessite que le sous-marin se rapproche de sa cible.
Torpilles de 550 mm modèle 1920I, 1924I et 1927I
Désignation | 55 cm 24V | 55 cm 24Q |
Année d'utilisation | 1926 | |
Poids | 1 490 kg | 1 490 kg |
Longueur total | 8 280 m | 8 280 m |
Charge explosive | 310 kg | 415 kg |
Portée maximale | 7 000 m | 8 000 m |
Vitesse maximale | 45 Kt | 45 Kt |
Torpilles de 400 mm modèle 1926V
Une torpille à moteur à turbine à un étage dont la conception de base a été utilisée à diverses fins.L'un des meilleurs systèmes de turbines développés entre la Première et la Seconde Guerre mondiale.
Désignation | 40 cm M26V |
Année d'utilisation | 1928 |
Poids | 674 kg |
Longueur total | 5 140 m |
Charge explosive | 144 kg |
Portée maximale | 3 000 m |
Vitesse maximale | 44 Kt |
Mines
Les mines françaises sont désignées par une lettre indiquant le fabricant et un numéro de modèle séquentiel. De nombreuses mines ont un suffixe qui identifie davantage le type ou le processus de fabrication.Préfixes du fabricant :
- B : Bréguet
- H : Harlé
- HS : Sautter-Harlé
Suffixes :
- RA : Amorçage Rapide
- B : mine à contact
- G : Réalisé à Guérigny d'après les dessins de Harlé
- M : Modifié
- P : Profonde (profondeur de la mine augmentée de 40 m à 90 m)
- SM : Mine sous-marine
- U : Unifiée (construit avec des composants standardisés)
- UM : Mine conçue pour des profondeurs plus profondes que les types P, au moins 180 m
- Y : avec cornes Hertz
- Z : ?
Mines HS-2
Type à cinq corne avec interrupteurs, il possède une coque sphérique de 1,04 m.Entré en service en 1920.
Poids total de 1 090 kg, charge 220 kg de TNT.
Mines HS-4
Il s'agissait d'une série de mines de défense côtière qui utilisaient toutes une coque sphérique de 1,04 m.La HS4 est entré en service en 1928. Son poids total est de 1 150 kg et possèdent une charge de 220 kg de TNT.
sources : https://www-navweaps-com
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FRA - Type 600-630 tonnes / Minerve / Aurore
Type 600-630 tonnes
La super classe 600-630 tonnes est une classe regroupant toutes les classes de sous-marins faisant entre 600 et 630 tonnes de l'entre deux guerres et pendant la seconde guerre mondiale. Elle a été créée pour faciliter le classement des nombreuses classes de sous-marins. Elle est composée des classes : Sirène, Ondine, Circé, Argonaute, Orion et Diane. Leur faible rayon d'action fait que ces sous-marins opèrent majoritairement en métropole.
Type 600 tonnes
Classe Sirène
La Classe Sirène est la première classe de sous-marins remplaçant ceux encore en service de la guerre précédente. Construits de 1923 à 1927 aux chantiers navals de Saint-Nazaire, ils n'offrent pas d'innovation par rapport à leurs grands frères, mis à part une modernisation des équipements aux standards de l'époque. Ils sont à double coque et destinés à la patrouille au large des côtes. Leur configuration de torpilles mélangeant, tubes fixes avant et arrière avec des tourelles est typiquement français. Ce schéma est repris sur tous les sous-marins Français de la Seconde Guerre mondiale.
Elle est composée de 4 bâtiments ;
Q-123 "Sirène"
Le Sirène pendant la guerre n'a pas beaucoup servi, il fuit lors de l'attaque de la flotte française libre par les anglais à Mers el-Kébir en 1940, mais s'est sabordé lors du sabordage de la flotte française à Toulon en 1942. Quelques mois plus tard, en mars 1943 il est renfloué par les Italiens mais coule le lendemain. En avril, il est remis à flot. Un an plus tard, en 1944 il est coulé par des bombardements américains et renfloué de nouveau. Il est alors décidé de la placer en réserve de matériel pour la Marine Nationale.
Q-124 "Naïade"
Le sous-marin Naïade est le deuxième de la série. Son histoire est assez inconnue, mais comme son grand frère le Sirène, il est sabordé à Toulon en 1942, renfloué mais coulé lors de deux raids aériens en 1943.
Q-132 "Galatée"
Le Galatée n'a pas eu le temps de servir également, il est sabordé en 1942 à Toulon, renfloué par les Italiens. En 1944 il sera décidé qu'il sera mis en réserve tout comme le Sirène.
Q-133 "Nymphe"
Le sous-marin Nymphe n'a pas eu une carrière très longue. Armé en 1927 il est désarmé en 1938 puis démoli en 1941.
Classe Ondine
Cette classe est jumelle à la classe Sirène, le gouvernement français les ayant commandé à la même période. C'est pour celà que la super classe 600-630 tonnes existe car ces sous-marins sont pratiquement identiques à quelques détails près. Le cahier des charges est le même, mais les plans viennent de 3 industriels différents pour accélérer la construction. Ils sont construits au Havre et 4 sous-marins composent cette classe.
Q-121 "Ondine"
L'Ondine est entré en service en Août 1928, mais lors de sa première patrouille en octobre 1928, il ne communique plus. On apprend qu'il a éperonné un navire civil grec et coulé avec tous ses membres d'équipage.
Q-122 "Ariane"
L'Ariane a protégé le Richelieu contre les anglais en 1940. Mais ce sera son seul fait d'arme, puisqu'il est sabordé en 1942 à Oran.
Q-130 "Eurydice"
L'Eurydice a eu la même mission de protéger le Richelieu et est sabordé à Oran.
Q-131 "Danaé"
Le Danaé a également le même destin. Protéger le richelieu et se saborder à Oran en 1942.
Classe Circé
Tout comme la classe Ondine, la classe Circé est sœur à la classe Sirène. Ils sont construits à Châlons sur Saône pour les deux premiers, et Bordeaux pour les deux autres, ils sont donc au nombre de 4.
Q-125 "Circé"
Le Circé est peu actif début 1940 car il était en grand carénage. Il a fait sa dernière patrouille en octobre, mais va s'échouer partiellement sur une plage italienne avant de repartir en mer. Il est désarmé en décembre, et est à quai de 1942 à 1948 avant son retrait définitif.
Q-126 "Calypso"
Le Calypso est également en carénage début 1940, et est désarmé en décembre 1942. Il est coulé à quai à cause d'un bombardement en 1943.
Q-134 "Thetis"
Le Thetis est en carénage comme ses frères en 1940. Il s'est sabordé à Toulon en 1942. Les allemands le déclarant comme inutilisable vont le renflouer, et part rejoindre ses autres frères à Brégaillon. Il est endommagé aux ballasts à la suite d'un bombardements, deux théories sont sur la table, soit les allemands l'ont sabordé, soit il a coulé par manque d'entretien à cause de ses ballasts. Il est renfloué en septembre 1945.
Q-135 "Doris"
Le Doris est la seule victime des 600 tonnes lors de la bataille de France en mai-juin 1940. Il est torpillé par le U-Boot U 9 le 8 mai 1940 à 23h15. Ses 45 membres d'équipage sont morts, il y avait 3 britanniques à bord.
Dernière édition par furieux le Ven 30 Déc 2022, 18:13, édité 1 fois
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Re: FRA - Sous-Marins
Type 630 tonnes
Classe Argonaute
La classe Argonaute est la première des sous-marins types 630 tonnes. Elle n'est ni plus ni moins qu'une modernisation des classes précédentes, ainsi qu'une refonte de l'armement. La stabilité en plongée est améliorée. Le problème a été constaté sur les 600 tonnes qui n'étaient pas stables sur l'axe du lacet.
NN-6 "Argonaute"
L'Argonaute a bien failli ne jamais servir. Il sert de navire école en 1939-1940, puis est désarmé en décembre 1940. Le gouvernement de Vichy décide de le réarmer en 1941. Il est alors déployé lors de l'opération Torch en 1942, mais sera envoyé par le fond par le H.M.S. Achates. C'est le seul sous-marin de la classe qui est resté sous la joute de Vichy, les autres ayant rejoint les FNFL.
NN-7 "Aréthuse"
L'Aréthuse n'a pas eu une carrière très grandiose puisqu'il a seulement fait des patrouilles en méditerranée. Mais lors d'un exercice d'escorte il est canonné par une escorte alliée, sans pour autant couler. Il est converti en navire école en 1944, puis détruit.
Q-162 "Atalante"
L'Atalante est basée à Toulon en 1940 sans connaître la chaleur des combats. Il est désarmé au cours de l'année et réarmé au cours de l'année 1941. Après avoir rejoint les FNFL il est basé au Maroc. Il est détruit en 1946.
Q-176 "Vestale"
Le Vestale est basé à Toulon avec ses grands frères, l'équipage rejoint les FNFL en Afrique. En 1943 en escorte il se fait aborder par erreur par le H.M.S. Wishart qui pensait que c'était un U-boot. Il y a un mort et plusieurs blessés à bord. L'arrière du massif est arraché alors le sous-marin se fait remorqué, puis réparé avec les restes de sous-marins renfloué.
Q-177 "Sultane"
Présent à Mers el-Kébir en 1940, le Sultane reçoit l'ordre de couler prioritairement le H.M.S. Hood, il est parti en chasse toute une nuit avec la flotte mais les ordres ont changé le lendemain, lui et d'autres sous-marins sont rappelés d'urgence à Toulon craignant le même scénario dans le port principal français. Il est alors formé deux barrières avec 10 sous-marins patrouillant le long du Var. En mai 1944 Il a torpillé des ex navires français mais les 18 torpilles ont raté. Il est le premier sous-marin à rentrer dans un port métropolitain, c'est à Marseille. Le sous-marin a servi de générateur d'électricité temporaire à la ville de Toulon. Il est détruit en 1946.
Classe Orion
La classe Orion répond au même cahier des charges que la classe Argonaute, à la différence que les plans ne sont pas faits par le même industriel. Cette classe est la plus petite, elle regroupe 2 sous-marin. Elle est la deuxième classe des types 630 tonnes.
Q-165 Orion
L'Orion était très actif en 1939 en effectuant de nombreuses patrouilles, mais un problème de cylindre l'oblige à être en carénage de mars à septembre 1940. Un remorqueur belge le découvre sans moteur ni batteries, il le remorque alors jusqu'à Southampton. Il est saisi par la résistance car le commandant veut rallier Vichy. Le commandant en second prend alors le commandement et rejoint les FNFL avec une partie de l'équipage. Un officier se suicide car il a pour ordre de retourner en France. Mais l'Orion finira cannibalisé pour la Minerve.
Q-166 Ondine
L'Ondine va avoir exactement la même histoire, en carénage en 1940, moteurs et batteries à terre, remorqué au Royaume-Uni, saisi, rejoint les FNFL puis cannibalisé pour la Minerve.
Classe Diane
La classe Diane répond au même cahier des charges que les deux autres type 630 tonnes. Elle est pratiquement similaire au niveau des caractéristiques à la classe Orion. Ils sont en quelques sorte des Orion améliorés.
Diane
Le Diane en 1940 est basé à Oran, il a pour ordre de défendre la flotte française à Mers el-Kébir contre les anglais. De retour au mouillage à Oran après l'attaque, il est sabordé lors de l'opération Torch. Une tentative de le renflouer se fera en 1944 mais les travaux ne sont jamais terminés.
Méduse
Le Méduse est basé à Casablanca. Lors de la bataille de Mers el-Kébir, le Méduse reçoit l'ordre de défendre le port de Casablanca dans une zone qui s'étend jusqu'à 20 NM du port. Il ne s'est pas sabordé durant l'opération Torch et donc garde allégeance au régime de Vichy. Le même jour, il s'est rendu dans son secteur de patrouille et tombe sur l'USS Massachusetts et deux croiseurs lourds, l'USS Tuscaloosa et l'USS Wichita. Il envoi une salve de 4 torpilles mais le cuirassé les évita de justesse. Il tombe également sur l'USS Philadelphia qui envoie son hydravion bombarder le Méduse sans l'endommager. Une fois en surface près du port de Casablanca, il est de nouveau bombardé. La priorité est de recharger les batteries mais le sous-marin se fait sans cesse mitrailler ce qui fait des blessés. Le lendemain, il s'est fait de nouveau bombarder. Une des ballasts gauche est trouée, la plongée devient dangereuse, mais une vedette les traquait alors il est obligatoire de plonger. Au moment de remonter l'opération est impossible, l'une des ballast ne pouvant se vider. Alors le Commandant du Méduse a échoué le sous-marin sur des rochers pour éviter sa perte et la mort de ses hommes. Il est renfloué mais jamais réarmé.
Q-159 "Amphitrite"
L'Amphitrite en 1940 est basée à Brest puis Casablanca. Elle protège le port avec le Méduse lors de l'attaque de Mers el-Kébir. En 1942 lors de l'opération Torch, il tombe sur l'USS Ranger (CV-4) qui envoie un Curtiss SB2C Helldiver bombarder l'Amphitrite. Des ballasts sont percés ce qui contraint le commandant à évacuer le bord. L'Amphitrite coule 45 minutes plus tard. Il est renfloué en 1943 mais jamais réarmé.
Q-160 "Antiope"
L'Antiope était très actif en 1940 au niveau des côtes néerlandaises, son seul fait d'arme était d'avoir torpillé par erreur un sous-marin allié qui a évité les torpilles. Il prend la mer d'urgence lors de l'attaque de Mers el-Kébir pour protéger le cuirassé Jean-Bart. En 1942 elle embarque un chameau à bord. La veille de l'opération Torch il a attaqué l'USS Tuscaloosa avec 6 torpilles mais toutes ratées. Il évite les torpilles d'un sous marin américain et les 3 bombes d'un Wildcat puis s'échappe. L'Antiope sera détruit en 1946.
Q-161 "Amazone"
L'Amazone a eu une carrière assez tranquille, il est en gardiennage d'armistice de 1941 à 1942, il ne s'est pas sabordé à Toulon comme 90% de la flotte présente. Il est mis en carénage à Philadelphie en 1943, et envoyé à l'école d'écoute. Il s'échoua à cause du vent, et sera renfloué. Il est détruit en 1946.
Q-163 "Orphée"
L'Orphée était comme beaucoup d'autres à Casablanca pendant la guerre, il a beaucoup fait de patrouilles sans croiser le moindre navire ennemi. Mais en 1942 un remorqueur français le Faron, qui est enfait un dragueur de mine se saborde. Alors L'Orphée l'a torpillé et envoyé par le fond. C'est le premier succès de la sous-marinade française en méditerranée. Il a été abordé ensuite par un chalutier espagnol sans succès. En 1944 une explosion a endommagé les batteries causant 2 morts et 12 blessés. L'Orphée est détruit en 1946.
Q-164 "Oréade"
L'Oréade a passé sa courte carrière à Casablanca. Il a coulé avec 6 autres sous-marin en novembre 1942 par des bombardiers Avenger du CV-4 USS Ranger et CVE-27 Suwanee alors qu'il était à quai. Il est renfloué en 1943 puis mis en réserve. Il est détruit en 1946.
Q-165 "Psyché"
Le Psyché a eu le même destin que l'Oréade.
Q-175 "Sibylle"
Tout comme le Psyché, le Sibylle a été coulé à Casablanca en novembre 1942, néanmoins il a eu le temps d'appareiller et de couler un transport de troupe (non officiel du point de vue américain, d'où le fait que l'Orphée a le premier "kill" officiel des sous-marins français) avant de sombrer à cause d'une mine américaine.
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Re: FRA - Sous-Marins
Classe Minerve
La classe minerve est grossièrement une grosse mise à jour des types 600-630 tonnes et était censé servir de base pour des petits sous-marins de gabarits similaires. Ils ont suivi le même cahier des charges que les 600-630 tonnes. Les technologies embarquées sont donc des années 30 et non plus d'après guerre. Les sous-marins ont été construit différemment, les 4 premiers sont divisés en 4 tranches (encore aujourd'hui), les deux derniers sont divisés en deux tranches. D'abord, les tranches sont étanches entre elles, c'est leur intérêt. En cas d'avarie dans une tranche, elle peut être isolée via les portes étanches pour ne pas propager le sinistre aux autres tranches. Le seul moyen de passer d'une tranche à l'autre est de passer par le pont principal d'où leur efficacité. Dans les sous-marins les tranches sont classées à l'envers par rapport aux bâtiments de surface.
Q-185 "Minerve"
La Minerve était en grand carénage à Cherbourg pendant la bataille de France, elle a alors été remorqué au Royaume-Uni puis été saisie par les britanniques. En janvier 1941 elle a été donnée aux FNFL. En 1943 la RAF l'a bombardé par erreur ce qui l'envoie en carénage pour réparation. Lors de son retour en France en 1945, il est remorqué et coule pendant celui-ci. Il sera renfloué après, mais sera détruit en 1946.
Q-186 "Junon"
Même histoire que la Minerve.
Q-187 "Vénus"
Le Vénus a coulé lors du sabordage de Toulon. L'équipage s'est sacrifié pour permettre aux non sabordés de fuir la rade.
Q-188 "Iris"
En novembre 1942 l'Iris échappe au sabordage de la flotte mais étant à court de carburant elle fait escale en Espagne neutre. Elle a pourtant été saisie.
Q-189 "Pallas"
Le Pallas a été envoyé en mer chasser le H.M.S. Hood pour venger Mers el-Kébir, mais un contre ordre est donné il a alors fait route vers Oran, où il s'est sabordé en novembre 1942.
Q-190 "Cérès"
Même histoire que le Pallas
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Re: FRA - Sous-Marins
Classe Aurore
La classe Aurore est la dernière évolution des 600-630 tonnes. Là où la Minerve servait de transition, la classe Aurore était censée être le nouveau standard de petits sous-marins. Son arrivée était surtout dûe à l'approche de la seconde guerre mondiale qui planait sur l'Europe, mais les chantiers navals n'auront terminé que l'Aurore avant 1939. Cette classe a eu trois vies, ceux qui ont participé à la seconde guerre mondiale, ceux qui n'ont jamais été fini, et ceux mis en service pendant les années 50. On ne parlera que de ceux mis en service pendant la seconde guerre mondiale ou non terminés.
Q-192 "Aurore"
L'aurore a passé l'après armistice non armée, elle a une fois changé de port avant de revenir à Toulon, où elle s'est sabordée en 1942.
Q-194 "Bayadère"
Démoli en 1940, terminé à 62%.
Q-195 "Favorite"
La Favorite a été capturé par les allemands alors qu'elle était à 62% d'achèvement. Ils l'ont terminé mais l'équipage (alors allemand) l'a sabordé en 1944.
Q-202 "L'Antigone"
Démoli en 1940, terminé à 11%.
Q-203 "Andromaque"
Démoli en 1940, terminé à 17%.
Q-207 "Armide"
Démoli en 1940, terminé à 4%.
Q-211 "Hermione"
Démoli sur quille, terminé à 8%.
Q-212 "Gorgone"
Démoli sur quille, terminé à 5%.
Q-213 "Clorinde"
Démoli en 1940, non fini.
Q-214 "Cornélie"
Construction jamais commencée.
furieux- Hauptmann
- Croix de fer 2e classe1ère récompense à la Participation à la vie de l'escadrilleService Hangar 2Membre confirmé du service HangarMédaille du pilote audacieuxOn sait pas trop si c'est la bravoure ou la stupidité qui régit ses actes
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FRA - Classe Saphir
Classe Saphir
La classe Saphir répond à un besoin assez particulier et nouveau. La France voulait un sous-marin capable de mouiller des mines, ce qui est déjà un défi, mais le tout sans que le sous-marin fasse surface. On assiste alors aux débuts de la spécialisation des sous-marins en France avec la classe Saphir. De ce fait on se retrouve avec un sous-marin un peu plus gros que les types 600-630 tonnes à cause des mines, mais plus petit que les classe Requin et leurs 1100 tonnes. Ici la difficulté est de pouvoir maintenir une profondeur maximale de 80 mètres, avec le poids qui fluctue beaucoup à cause des mines et éviter une remontée à la surface accidentelle. Il y a 5 bâtiments dans la classe.
Q-145 "Saphir"
Le Saphir était basé à Bizerte en Tunisie. Après l'armistice avec l'Italie le 24 juin 1940, une mine du Saphir posée il y a quelques semaines explose un navire de marchandises Italien. Les allemands prennent le contrôle de la Tunisie et donc du Saphir présent là bas, il est donné à la Regia Marina qui le baptise FR 112. La Kriegsmarine saisi le Saphir et le fait exploser car elle le jugea inutilisable.
Q-146 Turquoise
Le Turquoise est basé à Bizerte également, il est saisi par la Regia Marina. Quand l'axe a capitulé en Tunisie, l'Italie a explosé le Turquoise. L'épave est remontée en 1947 mais il n'a pas été décidé de le renflouer.
Q-152 Nautilus
Tout comme ses jumeaux le Nautilus sera saisi par l'Allemagne qui va donner le navire à l'Italie. Mais l'Italie ne va jamais utiliser le sous-marin. En 1943 les américains mènent un raid sur Bizerte, et des B-17 de l'USAAF vont bombarder le Nautilus qui a coulé. Il sera renfloué mais jamais réutilisé par la Marine Nationale. Il est ferraillé en 1947.
Q-158 "Rubis"
Le Rubis a opéré en mer de Norvège où il a mouillé des mines. Ces mines qui ont touché 4 navires Norvégiens et 3 navires de commerce. Le jour de l'armistice il se trouve en Écosse. Le commandant du Rubis rejoint les FNFL avec la majorité de son équipage. En 1941 toujours le long de la Norvège, le Rubis torpille un navire de commerce Finlandais. En 1942 il mouille des mines dans le golfe de Gascogne. Ces mines vont couler 3 dragueurs de mines allemands, un remorqueur français et un quatrième dragueur de mine allemand. En 1944 encore en Norvège, il coule 2 chasseurs de sous-marins allemands et 2 navires de commerce. Encore en 1944, il coule 3 chasseurs de sous-marins, un navire de commerce et un dragueur de mines, tous allemands. Le Rubis aura effectué 22 patrouilles durant lesquelles il a mouillé 683 mines, coula 22 navire ennemis (14 allemands, dont 12 de guerre). Il a le plus grand nombre de navires ennemis coulés des FNFL, il est nommé compagnon de la libération et en porte toujours la fourragère. Il est désarmé en 1949 et coulé en 1958 pour éviter de confier un compagnon de la libération aux ferrailleurs. L'épave a servie de cible d'entraînement aux sonars et est maintenant un site de plongée.
Q-173 "Diamant"
Le Diamant est sabordé à Toulon en 1942, il sera renfloué mais coulé par des bombardements alliés en 1944 à Toulon.
Q-184 "Perle"
La Perle rejoint les FNFL après l'opération Torch en 1942. Alors qu'il est rénové aux États-Unis avec des DCA de 20mm il est coulé accidentellement par un avion Néerlandais au sud du Groenland et de l'Islande.
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FRA - Classe Requin
Classe Requin
En 1922 le gouvernement français demande l'étude de la construction d'une classe de sous-marin de 1100 tonnes pour de la patrouille en haute mer. Débute alors le programme C4 (future classe Requin) le projet devait réunir les qualités des sous-marins allemands de la première guerre mondiale (robustesse du matériel, rapidité de plongée, qualité des périscopes et de l’armement) à celle des sous-marin français de 1914-1918 (excellente performances de navigation notamment en plongée, stabilité et vitesse) la profondeur maximale est portée a 80 m ce qui permet au sous marin de se poser sur le fond du plateau continental pour économiser de la batterie et réduire le bruit produit pour échapper à la détection des destroyers et jouer sur la lassitude du chasseur. Il est également demandé un canon de 100 mm pour contrer les 105 mm allemand de l'époque. Mais ces canons sont très peu pratiques, car ils nécessitent 11 marins pour les utiliser, et a une cadence très faible de 8 coups/minutes. Les torpilles sont également changées, passant de 450mm à 550mm, il est prévu qu'ils embarquent 16 torpilles + 6 en réserve. Il est le premier sous-marin français à avoir une télécommande de purge des ballasts, ce qui permet aux sous-marins de disparaître en 75 secondes. En 1935 les sous-marin de la classe requin sont modernisés pour préparer la seconde guerre mondiale. Le canon de 100mm modèle 1917 est remplacé par un canon de 100mm modèle 1928SM dérivé du modèle 1925 des classes 1500 tonnes.
Q-115 "Requin"
Le Requin a opéré en méditerranée, il est dasarmé suite à l'armistice. En 1942 il est saisi par la Regia Marina et devient le SM FR113. 1 an plus tard il est saisi par la Kriegsmarine pour être détruit avant l'invasion alliée.
Q-116 "Souffleur"
Le Souffleur est coulé par le sous-marin H.M.S. Parthian au large de Beyrouth en 1941. 4 torpilles ont été lancées, une seule touchera le sous-marin. l'équipage était au repos, ceux à l'extérieur n'ont pas vu venir les torpilles. Un seul survivra mais mourra d'épuisement alors que le Souffleur était à 4000 mètres des plages. 2 torpilles seront retrouvés sur le sable et une explosée.
Q-117 "Morse"
En 1927 lors d'un exercice, le commandant est projeté sur une ballast à cause d'un coup de roulis ce qui le jeta par dessus bord. En 1940 un champ de mine a été installé par les français pour protéger le port de Sfax. Au moment de les remonter il en manquait une. En 1956 l'épave du Morse est retrouvé au même endroit par 27 mètres de fond. Aucun survivant. Les 53 victimes ou ce qu'il en reste sont récupérés et inhumé à Tunis face à la mer.
Q-118 "Narval"
Le Narval est connu comme étant le premier grand bâtiment à rejoindre le Général de Gaulle suite à l'appel du 18 juin 1940. Il opère depuis Malte. En novembre 1940, le klaxon d'alerte se déclanche accidentellement alors que le Commandant se trouvait dans le kiosque (partie intérieure du super massif) avec un autre officier, le sous-marin commence à plonger avec les deux marins piègés, mais un officiers marinier (sous-officier) fait remonter le sous-marin, se rendant compte que les deux hommes manquaient à l'appel. Ils seront sauvés. Mais un mois plus tard le sous-marin se perd et saute sur une mine. Le sous-marin a été coupé en deux. L'épave est remontée en 1957.
Q-119 "Marsouin"
Le sous-marin Marsoin a été victime de l'un de ses officiers, en novembre 1942 il fuit Alger à cause de l'opération Torch et rallie Toulon. Une fois à Toulon (désormais port Allemand), l'équipage attend le départ des officiers vichystes du bord. Un fois celà fait le Marsouin appareille en recherche d'un port libre avec 5 marins en moins.
Q-120 "Dauphin"
Le Dauphin aussi a opéré en méditerranée avant d'être saisi par la Regia Marina en 1942, et également saisi par la Kriegsmarine en 1943 pour être détruit.
Q-127 "Caïman"
Le sous-marin Caïman au moment de l'opération Torch en novembre 1942 se trouve à Alger, il appareille alors d'urgence pour une traversée de 3 jours à destination de Toulon. Il arrive dans un sale état. Une dizaine de jours plus tard les allemands étaient prêt à envahir Toulon, alors le Caïman dans l'incapacité d'appareiller à cause des dégâts décide de se saborder avec le reste de la flotte. Les Allemands vont le renflouer mais il va s'échouer dans le bassin n°2 de castigneau au port de Toulon. Il est coulé en 1943 par un bombardement de l'USAF. Il est encore renfloué en 1945 et sert de flotteur.
Q-128 "Phoque"
Le sous-marin Phoque opérait en méditerranée avant d'être saisi par la Regia Marina suite à l'armistice en 1942. Lors de sa première mission sous pavillon Italien en février 1943, il est bombardé et coulé par l'aviation alliée.
Q-129 "Espadon"
Tout comme ses grands frères l'Espadon a été saisi par la Regia Marina puis par la Kriegsmarine qui l'ont détruit en 1943.
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Super Classe 1500 tonnes
Les sous-marins de 1 500 tonnes constituaient une série de 31 sous-marins construits en France entre 1924 et 1937 pour la Marine nationale.
Ils étaient désignés « sous-marins de grande croisière » par la Marine nationale. Les 1 500 tonnes sont divisés en deux séries assez homogènes :
- les types M5 (Redoutable)
- les types M6 (Pascal)
Sous-marins modernes lors de leur conception, ils devinrent vite dépassés dès le début de la Seconde Guerre mondiale, n'ayant pu être modernisés en raison des conditions d'armistice imposées à la marine du gouvernement de Vichy. Ainsi, 24 des 29 unités engagées seront perdues pendant le conflit.
Afin de donner un successeur aux Requin, la Marine nationale commande à l'ingénieur général du génie maritime Léon Roquebert la conception d'un type de sous-marins dits de grande croisière.
Leur rôle est de détruire les communications adverses en attaquant leurs navires, protéger les colonies et surveiller les bases adverses. Ils agissent en éclaireurs de l'escadre de surface à laquelle ils appartiennent pleinement.
Le Conseil supérieur de la Marine nationale adopte en 1924 le projet M5, amélioré un an plus tard avec le projet M6.
La principale différence entre les deux projets est l'existence sur les M5 d'un groupe électrogène supprimé sur les M6, les batteries se rechargeant par l'utilisation des moteurs Diesel en surface.
Ces sous-marins constituent l'élite de la flotte sous-marine française. Ils ont une prise de plongée rapide, de l'ordre de 30 à 40 secondes. Ils ont la réputation de très bien étaler à la mer. Les moteurs diesel et électriques sont assez bruyants, ce qui constitue la principale faiblesse de ces sous-marins.
La vitesse et la puissance de l'armement sont privilégiées au détriment de la détection, qui se fait essentiellement à la vue.
Ils sont équipés de trois périscopes : un périscope d'attaque, un périscope de veille et un périscope de secours et d'un groupe d'hydrophones pour les écoutes sous-marines (bien inférieurs aux hydrophones allemands).
Leur habitabilité est médiocre, les marins pratiquant "la couchette chaude" (2 niches pour 3).
Classe M5
Q-136 "Redoutable"
Mis en chantier le 1er juillet 1925 avec le numéro de coque Q136, le Redoutable est lancé le 24 février 1928 et mis en service le 10 juillet 1931. Dès 1932, ses barres de plongée révèlent leur fragilité.Il connaît plusieurs réparations et est affecté, au début de la Seconde Guerre mondiale, à la 7e division de sous-marins, basée à Cherbourg qu'il forme avec le "Vengeur".
Le Redoutable est sabordé en 1942 à Toulon. Il a été renfloué ensuite par les Italiens mais un bombardement allié l'a définitivement coulé.
Q-137 "Vengeur"
Le Vengeur a passé sa carrière à Madagascar où il va faire du transport de vivre pour les colonies de la zone. Lors de son retour en France après des années en colonie, le Vengeur se saborde avec le reste de la flotte.Classe M6
Contrairement aux classe M5, le groupe électrogène considéré comme inutile et trop lourd fut supprimé et les batteries se rechargent directement via les moteurs diesels.
Q-138 "Pascal"
Basé à Bizerte, il patrouillait le long de la Sicile. En 1942 il est à Toulon en cale sèche, les moteurs à terre. Il s'est sabordé à l'arrivée des allemands.Q-139 "Pasteur"
En 1940 le Pasteur s'est fait éperonner par l'Achille par accident, il sera remorqué jusqu'à Cherbourg puis Brest. Le 18 juin il s'est sabordé à quai. Il a été ensuite renfloué pour le déplacer.Q-140 "Henri Poincaré"
L'Henri Poincaré opèrait en méditerranée. En 1942 il se sabordait à Toulon avec la flotte. Il a été renfloué par les Italiens qui l'ont sabordé de nouveau en 1943.Q-141 "Poncelet"
Le Poncelet en 1939 a saisi un cargo allemand avec 2000 tonnes de plomb et des céréales à bord. Le 7 novembre 1940 il torpille le H.M.S. "Milford" un aviso. Une torpille reste dans le tube. Il est grenadé ce qui l'oblige à faire surface. Il s'est alors fait canonner et bombarder. Le commandant ordonne l'évacuation et noie les ballasts pour couler le sous-marin.Q-142 "Archimède"
L'Archimède va escorter des convois tout au long de sa carrière et vague de ports en ports, il reste rarement au même endroit et tourne autour de l'Afrique du Nord. Il sera rénové à Philadelphie. À partir de 1945 il a fait essentiellement des sorties d'exercice, avant son retrait du service en 1952.Q-143 "Fresnel"
Basé en Afrique du Nord, le Fresnel aura fait majoritairement de l'escorte. Après une bataille en août 1942 il rentre à Toulon sans ordre. Quelques jours plus tard, il s'est sabordé avec la flotte. Les italiens vont le renflouer en 1943, mais il sera bombardé un mois après. Il a été de nouveau renfloué mais encore bombardé quelques mois après en même temps que le Redoutable.Q-144 "Monge"
Le Monge a opéré en Indochine à partir de 1941. En 1942 les britanniques envoient deux portes-avions dont le H.M.S. Illustrious, des cuirassés lourd et des avisos pour Madagascar craignant une occupation de l'île par la France. Le Monge est dépêché sur place. Il torpille le H.M.S. Illustrious sans succès. Ses avions ont bombardé le Monge, et les avisos l'ont canonné. Le Monge a été donc envoyé par le fond.Q-147 "Achille"
L'Achille s'est sabordé à Brest le 18 juin 1940.Q-148 "Ajax"
L'Ajax était à Mers el-Kébir lors de l'attaque en 1940, il appareille d'urgence pour protéger ce qui reste de la flotte. Il sera chassé par nombre de navires différents lors de sa tentative de repli à Dakar. Il est grenadé de manière soutenue ce qui force le commandant à purger les ballasts. L'équipage est recueilli par son attaquant le H.M.S. Fortune.Q-149 "Actéon"
En 1942 l'Actéon est parti à la chasse des portes-avions H.M.S. Dasher et Biter. Mais il a été repéré par le destroyer H.M.S. Wescott. Celui-ci l'a grenadé à mort, envoyant les 65 marins de l'Actéon par le fond.Q-150 "Achéron"
L'Achéron a opéré en Méditerranée orientale au début de la guerre. À la suite de l'armistice, il est mis en grand carénage. Les italiens l'ont récupéré mais il sera coulé par un bombardement américain à Toulon en novembre 1943.Q-151 "Argo"
Après l'armistice, l'Argo est envoyé en école d'écoute pour entraîner les équipages alliés. Les américains donnent une cadence de 23 jours de mer par mois à l'Argo. Il sera éperonné par un destroyer Américain accidentellement en avril 1945.Q-153 "Prométhée"
Le Prométhée par pour ses essais en 1932 mais une avarie a fait sombrer le Prométhée, seuls 6 membres d'équipage vont survivre.Q-154 "Persée"
En 1932, deux explosions ont retenti au niveau des moteurs du Persée. 3 marins ont trouvé la mort, 29 ont été blessés. En septembre 1940 le Persée fait face à 3 navires britanniques. L'artillerie de 120 de ceux-ci ont eu raison du sous-marin, qui coula.Q-155 "Protée"
Le Protée apprend par la presse anglaise le 25 juin l'armistice et "les conditions dictées par l'ennemi". Le commandant par peur de voir son navire au main des allemands rejoint la force X britannique à Alexis en espérant avoir fait le bon choix pour la France. En 1943 il a sombré alors qu'il était en méditerranée.Q-156 "Pégase"
Le pégase a dans les mers d'Indochine, mais son carénage en 1942 ne sera jamais fini.Q-157 "Phénix"
En 1939, le Phénix disparaît lors d'un exercice.Q-167 "L'Espoir"
L'espoir a opéré au Sénégal, avant de se saborder à Toulon en 1942.Q-168 "Le Glorieux"
Le Glorieux a opéré pendant toute la guerre au tour de l'Afrique, aucune opération notable, que de l'escorte ou des patrouilles. Il est retiré du service en 1952.Q-169 "Le Centaure"
Le Centaure après l'opération Torch de novembre 1942, a rejoint les britanniques. Il a servi de cible d'entraînement pour les navires de la Royal Navy. Il est modernisé à partir de 1943 aux États-Unis, avec l'ajout de deux canons de 20 mm remplaçant les deux 13,2 mm et un radar. Il est retiré du service en 1952.Q-170 "Le Héro"
Le Héro a patrouillé en Afrique de l'est durant la guerre. En mai 1942 il coule des bombardements d'un avion.Q-171 "Le Conquérant"
Le Conquérant a patrouillé en Afrique du Nord toute la guerre jusqu'au moment où en novembre 1942, deux catalinas ont bombardé le Conquérant, ne laissant aucun survivants.Q-172 "Le Tonnant"
Tout comme le Conquérant, le Tonnant a passé sa carrière en Afrique du Nord. Il a été sabordé en novembre 1942 suite au bombardement d'un catalina.Q-178 "Agosta"
L'Agosta s'est sabordé le 18 juin 1940 alors qu'il était en carénage. Les Allemands l'ont renfloué. Mais il a été capturé en 1944 par les alliés qui l'ont utilisé comme releveur d'épaves de 1948 à 1951.Q-179 "Béveziers"
En Septembre 1940, le Béveziers a réussi à toucher un cuirassé britannique, le H.M.S. Resolution. Il a coulé à Madagascar en 1942 par des Swordfish du porte-avions H.M.S. Illustrious. Les britanniques ont essayé de le renflouer pour l'envoyer aux FNFL mais son état ne l'a pas permis.Q-180 "Ouessant"
Même histoire que le Q-178 Agosta.Q-181 "Sidi-Ferruch"
Le Sidi-Ferruch opérait en Afrique du Nord, quand en novembre 1942, lors de l'opération Torch, les américains ont coulé le Sidi-Ferruch à quai.Q-182 "Sfax"
Le Sfax a été torpillé par erreur par l'U-37 en décembre 1940. Il a coulé avec 60 marins, deux ont survécus.Q-183 “Casabianca”
Le Casabianca était collecteur de renseignements en Afrique du Nord durant toute la guerre. Il est détruit en 1956.Données techniques
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Classe Surcouf
La Surcouf est une exploitation directe des traités navals de Washington en 1922. Ce traité impose des limitations aux navires de surface mais pas au sous-marins, alors la France va exploiter cette faille du traité pour construire la plus grande classe de sous-marin jusqu'en 1943. Il était prévu trois sous-marin de ce type mais seulement le Surcouf a été mis en service. Ses missions étaient: assurer le contact avec les colonies, chercher et détruire les flottes ennemies, et mener une guerre de course contre les convois ennemis.
Son armement était démesuré, il embarquait une tourelle double de 203 mm, soit le même calibre que les croiseurs de l'époque. Il possédait également un hydravion rien que pour lui, le Marcel Besson MB-411 rangé dans le hangar derrière le massif. Son armement anti aérien était composé de deux canons de 37 mm. Il possédait 12 lance torpilles, 8 de 550 mm et 4 de 400 mm. Il transportait un canot à moteur de 5 mètres de long pour aborder les convois. Il avait également un poste pour héberger 40 membres d'équipage ou prisonniers. Sa profondeur maximale plongée opérationnelle est de 80 mètres mais sa profondeur de flambement (avant que la résistance des matériaux ne soit plus assez forte) était de 178 mètres. Sa profondeur d'écrasement était théoriquement 491 mètres de profondeur. Ses moteurs électriques ont été changés en 1937 car un retour de croisière a coûté beaucoup trop cher, 87 millions de francs. La portée pratique de tir était de 12 000 mètres avec le télémètre et 16 000 mètres avec le périscope de secours, alors que la portée maximale des canons était de 26 000 mètres.
NN-3 "Surcouf"
Le Surcouf le 20 juin 1940 était à Brest, il devait quitter son carénage et appareiller d'urgence pour Plymouth. Une fois là-bas les anglais ont tenté de le capturer, deux officiers anglais et un français vont mourir. Ils ont finalement réussi à le saisir. Le 1er septembre 1940 il rejoint les FNFL. En 1941 Le Surcouf est parti à la recherche du croiseur lourd Prinz Eugen (qui avait aussi des canons de 203 mm), mais après 30 jours il ne l'a pas croisé. Le 18 février 1942 un cargo américain l'a éperonné ce qui endommage le sous-marin. Le lendemain, il a été coulé par deux A-17 et B-18 américains. Des corps ont été retrouvé enterré à 50 NM de l'épave ce qui écarte la thèse de l'accident.
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Classe Morillot (Projet)
La classe Morillot est une classe qui tient son nom de Roland Morillot, commandant du sous-marin Monge de la Première Guerre mondiale qui s'est sacrifié pour sauver son équipage. Cette classe était une amélioration de la classe 1500 tonnes. Il devait y avoir 8 unités, mais la France est occupée alors que le Morillot, premier de la série, est achevé à 76%. 5 sur les 8 ont été mis sur cale en 1939.
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Classe "Émeraude" (Projet)
La classe Émeraude est une amélioration significative des classes Saphir. Son rôle est le mouillage de mines. 4 navires étaient prévus, seul L'Émeraude était sur cale en 1940, terminé à 39%.
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Classe "Phénix" (Projet)
Cette classe était un agrandissement de la classe Aurore, mais aucun navire n'était sur cale en 1940. 13 sous-marins étaient prévus.
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Sous-Marins confisqués
A la fin de la guerre, comme trophée de guerre, les français récupérèrent 6 sous-marins allemands de 4 Type différents.
Il les utilisèrent en service actif jusqu'en 1967 pour les derniers.
Le Laubie (S610) (ex U-766) est désarmé le 24 août à la Base sous-marine de La Rochelle (La Pallice) puis est capturé en mai 1945 par les Forces Françaises.
Il poursuit le service dans la Marine nationale française et devient le Laubie en février 1946. Il est démoli en mars 1963.
Il est mis hors service à Lorient le 17 juin 1944, puis sabordé le 19 août 1944.
À la reddition de l'Allemagne nazie, il est capturé en mai 1945 par les forces américaines dans l'une des alvéoles de Keroman I de la base de Lorient.
Il devient prise de guerre pour la Marine française et prend le nom de Blaison (Q165) le 23 juin 1947, en hommage à Georges Louis Nicolas Blaison, devenant ainsi sous-marin français.
Il est désarmé le 18 août 1959.
Le Bouan (S612) (ex U-510) : partant pour se replier en Norvège, l’U-510 se trouve immobilisé le 23 avril 1945 à Saint-Nazaire par manque de carburant.
Après la capitulation de l'Allemagne le 10 mai 1945, il est remis aux Français le 12 mai en bon état. Il est affecté à la Marine nationale française, sous le nom de S612 Bouan.
En janvier 1948, le U-2518 effectue la traversée Toulon-Casabianca intégralement en plongée et entre en service dans la marine nationale française en avril de la même année. Il prend le nom de Roland Morillot le 14 février 1951.
En 1956, le Roland Morillot participe à l'opération Mousquetaire menée conjointement par les marines française et britannique pendant la crise de Suez.
Le Roland Morillot est désarmé le 17 octobre 1967 puis vendu à Lotti S.p.A à La Spezia pour démantèlement.
Selon la tradition d'après-guerre de baptiser les nouveaux bâtiments du nom de commandants français de navires disparus, l'U-2326 aurait dû s'appeler Lavallée.
pour en savoir plus -> https://blitzjager.1fr1.net/t4006-all-u-boots
Il les utilisèrent en service actif jusqu'en 1967 pour les derniers.
U-boot Type VII
Le Millé (S609) (ex U-471) coulé en août 1944 lors d'un assaut aérien contre Toulon, il est remis en état en 1946 et sert dans la marine française jusqu'en 1962 sous le nom de Millé.Le Laubie (S610) (ex U-766) est désarmé le 24 août à la Base sous-marine de La Rochelle (La Pallice) puis est capturé en mai 1945 par les Forces Françaises.
Il poursuit le service dans la Marine nationale française et devient le Laubie en février 1946. Il est démoli en mars 1963.
U-boot Type IX
Le Blaison (S611) (ex U-123) : pendant sa période allemande, a obtenu le 5e meilleur palmarès de tous les U-Boote avec un total de 223 816 tonneaux de navires coulés (44 navires).Il est mis hors service à Lorient le 17 juin 1944, puis sabordé le 19 août 1944.
À la reddition de l'Allemagne nazie, il est capturé en mai 1945 par les forces américaines dans l'une des alvéoles de Keroman I de la base de Lorient.
Il devient prise de guerre pour la Marine française et prend le nom de Blaison (Q165) le 23 juin 1947, en hommage à Georges Louis Nicolas Blaison, devenant ainsi sous-marin français.
Il est désarmé le 18 août 1959.
Le Bouan (S612) (ex U-510) : partant pour se replier en Norvège, l’U-510 se trouve immobilisé le 23 avril 1945 à Saint-Nazaire par manque de carburant.
Après la capitulation de l'Allemagne le 10 mai 1945, il est remis aux Français le 12 mai en bon état. Il est affecté à la Marine nationale française, sous le nom de S612 Bouan.
U-boot Type XXI
Le Roland Morillot (S613) (ex-Unterseeboot 2518) : Pendant la seconde guerre mondiale, il n'a pris part à aucune patrouille de guerre et se rend aux Britanniques à Horten, près d'Oslo, le 8 mai 1945. Le sous-marin est conduit à Londonderry jusqu'en février 1946, date à laquelle il est transféré à la marine française pour une durée de deux ans.En janvier 1948, le U-2518 effectue la traversée Toulon-Casabianca intégralement en plongée et entre en service dans la marine nationale française en avril de la même année. Il prend le nom de Roland Morillot le 14 février 1951.
En 1956, le Roland Morillot participe à l'opération Mousquetaire menée conjointement par les marines française et britannique pendant la crise de Suez.
Le Roland Morillot est désarmé le 17 octobre 1967 puis vendu à Lotti S.p.A à La Spezia pour démantèlement.
U-boot Type XXIII
L'U-2326 (1946) : Récupéré par la Marine nationale française en février 1946, il a disparu au large de Toulon avec son équipage en décembre 1946.Selon la tradition d'après-guerre de baptiser les nouveaux bâtiments du nom de commandants français de navires disparus, l'U-2326 aurait dû s'appeler Lavallée.
- La disparition:
- Le 5 décembre 1946, l'U-2326 appareille de Toulon pour une nouvelle série d'essais. Le lieutenant de vaisseau Émile Avon est son commandant. Il est secondé par l'enseigne de vaisseau de 1re classe Gilbert Rizot et par l'ingénieur mécanicien de 2e classe Jean Duquesne. Le reste de l'équipage est formé de douze officiers mariniers, quartiers-maîtres et matelots. Sont également présents, le capitaine de frégate Jean Mottez, chef de la section sous-marins de l’état-major général, l'ingénieur en chef du Génie maritime Marc Isabelle, le chef d'équipe de l'arsenal Marius Lasalle. En tout, 19 personnes embarquent sur l'U-2326 le 5 décembre 1946.
Le navire effectue sa plongée vers 9h 40 à une vingtaine de nautiques de Toulon. Il est reconnu par le sémaphore situé au sud de Cepet. Son retour est prévu vers 19h. Mais à 20h l'U-2326 ne donne aucun signe. Le Préfet maritime, le vice-amiral Lambert, ordonne alors de commencer les recherches. À 20h 45, le destroyer d'escorte Marocain de la classe Cannon appareille, suivi à 21h 25 par le croiseur Montcalm. À 22h, le Chasseur 131 appareille également, pendant que l'aéronavale et l'armée de l'air envoient deux chasseurs et un bombardier Vickers Wellington.
Le 6 décembre 1946, deux appareils de la base d'aéronautique navale d'Hyères Le Palyvestre patrouillent sans aucun résultat pendant deux heures. Toute la journée, les recherches restent vaines.
Le 7 décembre 1946, l'U-2326 est considéré comme perdu avec les 19 marins, ingénieurs et techniciens qui étaient à son bord.
Le naufrage de l'U-2326 reste un mystère, l'épave n'ayant jamais été retrouvée. Il pourrait provenir soit d'un défaut de fabrication soit plus probablement d'une méconnaissance des capacités du navire. N'ayant qu'une faible connaissance des sous marins de type XXIII, il est possible que l'équipage ait plongé trop profondément. Une pression excessive aurait pu alors engendrer la rupture partielle ou totale de la coque.
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furieux- Hauptmann
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